53 700 hab. (Bondynois) dont 350 à part, 975 ha, chef-lieu de canton de la Seine-Saint-Denis dans l’arrondissement de Bobigny, juste à l’est de la préfecture. Son territoire s’allonge du nord au sud dans la plaine; il est bordé à l’ouest par l’A 3. Il est traversé au centre-nord par le canal de l’Ourcq et la N 3 (avenue Galliéni), au sud par la voie ferrée Paris-Strasbourg, issue de la gare de l’Est. et qui est équipée de la gare du RER E de Bondy. Celle-ci est également le terminus de la ligne de tramway T4 vers Aulnay par Livry-Gargan, ancienne ligne des Coquetiers; la gare des Coquetiers est juste à la limite sud-est de la commune mais dans Villemomble. Au nord, le territoire communal se termine par le long cimetière qui longe la rue Andreï Sakharov; l’IRD (Institut de Recherche du Développement, ex-Orstom) a installé son centre de recherche et de documentation aux environs. L’hôpital Jean Verdier est au bord du canal côté est. Un grand complexe d’échangeur connecte au centre-ouest la N 2 avec l’A 3 et l’A 86; à proximité, des deux côtés du canal, se sont concentrés des usines et des entrepôts. Bondy est organisée en cinq quartiers. Deux sont au nord de la N 3, celui des Merisiers au nord-est avec le cimetière et le bois de Bondy (10 ha), celui de la Noue Caillet et de la Terre-Saint-Blaise au nord-ouest. Deux sont au centre, Moulin à Vent-le Mainguy à l’ouest, avec la mairie et le centre-ville, le Saule Blanc à l’est; celui-ci est fait de nombreuses rues parallèles NNE-SSO recoupées par les anciens chemins ruraux devenus les rues principales ONO-ESE, dont la plus centrale est l’avenue Henri Barbusse. Reste un quartier au sud, associant les lotissements de la Mare à la Veuve, la Remise à Joreille et la Butte. Le Vieux Château, au sud du centre, est considéré comme «zone urbaine sensible» sous le nom de quartier Blanqui (37 ha, 5 200 hab.). Celui de la Noue Caillet et Terre-Saint-Blaise, qui contient de nombreux immeubles en barres, est presque tout entier et à la fois «zone urbaine sensible», «zone de rénovation urbaine» et «zone franche urbaine» (57 ha, 10 300 hab.). Bondy a 5 collèges publics et un privé, 3 lycées publics dont un professionnel, un institut d’éducation motrice et un institut médico-éducatif, un établissement expérimental Nouvelles Chances, un centre de rééducation, le centre hospitalier universitaire Jean Verdier offre 340 lits. Bondy a aussi une clinique (70 lits, 50-100 sal.) et deux maisons de retraite, une université populaire et un conservatoire. Les principales entreprises sont du secteur tertiaire: Bondy Habitat (100-200 sal.), Conforama (200-500 sal.), Monoprix (50-100 sal.), Darty (50-100 sal.) et Darty Routage (100-200 sal.), Sel Interim (travail temporaire, 100-200 sal.), les nettoyages Guilbert (500-1 000 sal.), Armor (50-100 sal.) et Futura (50-100 sal.), les transports Parnass (50-100 sal.) et Prévost (100-200 sal.). Bondy avait 800 hab. en 1850, 2 000 en 1876 et 6 300 en 1901; elle a atteint 20 500 hab. en 1936 et un premier maximum à 51 900 hab. en 1968, avant de redescendre à 44 300 seulement en 1982. Elle aurait dépassé ce maximum en 2006. La majorité municipale est fidèle au Parti socialiste depuis 1945; le maire est Gilbert Roger, également conseiller général et premier vice-président du Conseil général, membre du Conseil de l’Europe comme représentant de l’Association des départements de France. La commune est divisée en deux cantons; l’autre conseiller est également socialiste. La forêt de Bondy a été célèbre dans l’histoire comme repaire de brigands; elle était encore assez étendue au 18e siècle, comme le montre la carte de Cassini. Il en subsiste quelques lambeaux, mais dans des communes voisines (Montfermeil, Clichy-sous-Bois, Coubron), où la forêt régionale de Bondy forme un massif de 170 ha; toutefois, un parc réaménagé au nord-est de la commune de Bondy a repris le nom de la forêt. |