19 800 hab. (Réginaburgiens) dont 280 à part, 186 ha, chef-lieu de canton des Hauts-de-Seine dans l’arrondissement d’Antony, 4 km au nord de celle-ci entre Cachan et Bagneux. Elle s’est nommée Bourg-Égalité de 1793 à 1812. Son territoire s’étire dans le sens nord-sud, de part et d’autre de la N 20, qui y prend le nom d’avenue du Général Leclerc. Vers le sud, la commune est seulement à l’est de la N 20, dans le quartier du Petit Chambord. La ligne B du RER suit la même direction et offre une gare (Bourg-la-Reine) d’où part un embranchement vers Fontenay-aux-Roses. Principalement résidentielle et bourgeoise, la ville a un collège public, un collège et lycée privé, deux cliniques dont une de 140 lits, une scène nationale de théâtre (les Gémeaux). La villa Saint-Cyr propose une exposition de céramiques. Bourg-la-Reine n’a que peu d’entreprises notables: informatique Agresso (50-100 sal.) et Sidexa (50-100 sal.), banque BNP (100-200 sal.), gestion immobilière Hamon (50-100 sal.), un magasin Monoprix (50-100 sal.) et un village artisanal. Le canton a 34 900 hab., ajoutant à la commune une partie d’Antony; de ce fait, le conseiller général est Patrick Devedjian (UMP), ministre, ancien maire d’Antony et encore président du Conseil général. La commune avait 1 500 hab. vers 1850, 4 200 vers 1900; sa population est montée à 9 800 hab. en 1936, puis a culminé à 18 700 en 1968 avant de stabiliser, avec une légère baisse jusqu’en 1982 (18 100 hab.) et une reprise ensuite. La municipalité a une majorité de droite; le maire est Jean-Noël Chevreau, du Nouveau Centre. |