32 300 hab. (Châtenaisiens) dont 440 à part, 638 ha, chef-lieu de canton des Hauts-de-Seine dans l’arrondissement d’Antony, 3 km au nord-ouest de celle-ci. Elle s’est appelée Châtenay-lès-Bagneux, puis Châtenay-la-Montagne pendant la Révolution, Châtenay ensuite, et a pris son nom actuel en 1920. Elle n’avait que 520 hab. en 1850, 1 700 en 1900, 3 900 en 1056. Elle a connu ensuite une forte croissance: 14 300 hab. en 1954, 30 500 en 1975. Puis sa population s’est stabilisée. Le canton a 26 300 hab., une partie de la commune relevant du canton de Sceaux. La municipalité est à droite depuis 1995; elle est présidée par Georges Siffredi, UMP, également député. La commune est le siège de la communauté d’agglomération des Hauts de Bièvre, groupement intercommunal des Hauts-de-Seine associant 7 communes et 175 500 hab. Son territoire est bordé au sud par la voie rapide N 385, qu’il dépasse un peu au sud-est. Il est traversé dans sa partie orientale par la coulée verte qui suit la ligne souterraine du TGV Atlantique. L’École Centrale des Arts et Manufactures de Paris occupe la plus grande partie du territoire à l’est, entre la coulée et le parc de Sceaux; créée en 1829 et transférée à Châtenay-Malabry en 1969, elle reçoit simultanément trois promotions successives d’environ 400 élèves chacune; mais son départ pour le plateau de Saclay est envisagé. La D 2 marque la limite communale au nord-ouest, mais la commune s’étend au sud-ouest largement au-delà, envoyant une queue dans le bois de Verrières, jusqu’à atteindre la vallée de la Sygrie, affluent de la Bièvre, et même le carrefour du Petit-Clamart. Le relief monte à 170 m sur le plateau, qui est couronné par la couche de la meulière de Montmorency (oligocène, g3a) qui surmonte les grès de Fontainebleau (g2b); il est assez accidenté aux abords du plateau de Verrières, dans le quartier de Malabry, et au sud-ouest dans le quartier de la Butte Rouge, où une cité-jardin a été dessinée durant les années 1930. La Butte-Rouge au sens large est une «zone urbaine sensible» et «zone de rénovation urbaine» de 125 ha et 12 100 hab. Une grande partie de la surface est occupée au nord-ouest par le parc départemental de la Vallée aux Loups (80 ha), ancienne propriété de Chateaubriand, qui contient un arboretum et au sein duquel se dresse la maison de Chateaubriand. Devant la mairie s’étend un autre parc, affecté au Centre régional d’éducation physique et sportive (Creps) d’Île-de-France Colette-Besson, qui compte environ 100 employés et reçoit annuellement 1 300 stagiaires (60 000 nuitées). Un peu plus au sud s’est établie la faculté de pharmacie de l’Université Paris-XI, sur un campus de 9 ha qui accueille 3 500 étudiants et dispose d’environ 200 enseignants et 200 employés, plus un musée de la pharmacie. La station Robinson du RER B est à la limite nord de la commune, qui dessine une pointe entre Sceaux et Le Plessis-Robinson. La ville accueille l’hôpital privé du Bois de Verrières (290 lits) et une clinique de 65 lits (Polyclinique des Vallées), un établissements de soins de suite L’Amandier (100-200 sal.), une maison de retraite (50-100 sal.), un centre d’aide par le travail; trois collèges et deux lycées publics, un collège et lycée privé. Elle héberge un pôle culturel et un centre-ville rénové, le théâtre la Piscine, l’école nationale des maîtres d’armes, un musée du Bonsaï, le laboratoire national de dépistage du dopage, et s’orne d’une église à clocher roman, en partie du 9e s., et du parc des Glycines. Châtenay-Malabry accueille l’Agence nationale pour la valorisation des déchets (200-500 sal.) et le laboratoire d’analyses et essais Cotecna (50-100 sal.). |