22 200 hab. (Lilasiens), 126 ha, chef-lieu de canton de la Seine-Saint-Denis dans l’arrondissement de Bobigny, à la limite nord-est de Paris. Son territoire se tient sur la langue de plateau qui s’achève à Paris dans les hauteurs de Belleville. La commune domine ainsi Pantin au nord et Bagnolet au sud. Le parc Henri-Barbusse et le cimetière, à la limite nord de la commune, en bordent le talus septentrional, le talus méridional séparant Les Lilas de Bagnolet. La D 117 (rue de Paris), qui sort de la Porte des Lilas parmi de hauts immeubles, est l’épine dorsale de la ville, que le métro atteint près du centre à la station Mairie des Lilas. Au nord-est, la commune contient le fort de Romainville, où ont été érigées des tours d’habitation et une tour de télédiffusion TDF de 124 m de haut (1987), et qui est prolongé par le parc des sports. Le fort avait servi de camp d’internement sous l’occupation allemande, antichambre des camps de concentration. La D 35 sort aussi de la Porte des Lilas vers le nord-est, la D 20 A vers l’est, Les Lilas se trouvant en position classique de patte d’oie. La piscine et le centre départemental de sports Floréal sont au sud-est. La commune a un musée des Vampires, un collège et un lycée publics, deux cliniques (90 et 35 lits), trois maisons de retraite. Les principales entreprises sont le constructeur de logements sociaux ADPP (50-100 sal.), l’entretien d’ascenseurs Drieux-Combaluzier (100-200 sal.), la blanchisserie RLD2 (50-100 sal.) et la RATP (500-1 000 sal.). La commune n’a été créée qu’en 1867, à partir de Pantin, Romainville et Bagnolet. Elle avait déjà 3 700 hab. en 1872, 8 900 en 1901, 19 500 en 1931. Sa population continue d’augmenter, mais lentement. Elle a été dirigée par le Parti communiste puis par l’UDF (1959-2001) et conquise en 2001 par Daniel Guiraud, socialiste, également conseiller général. Le canton, de très faible étendue, a 39 600 hab., 2 communes (avec Le Pré-Saint-Gervais), 196 ha. |