61 800 hab. (Noiséens) dont 450 à part, 1 295 ha, chef-lieu de canton de la Seine-Saint-Denis dans l’arrondissement du Raincy, 7 km au SSE de celle-ci. La ville est sur la rive sud de la Marne face à Neuilly-sur-Marne, à laquelle la relie un pont de la N 370. Celle-ci court ensuite d’ouest en est au nord de la commune dans la plaine alluviale, passant entre le centre-ville ancien, qui la borde côté sud, et le parc des sports de Rive Charmante (8 ha) en bord de Marne. L’A 4 traverse toute la commune d’ouest en est un peu plus au sud, et la divise en deux parties presque égales. Entre elle et le centre-ville, sur le bas plateau qui domine la plaine de la Marne, a été aménagé un quartier sur dalle, entouré d’un boulevard hexagonal et flanqué à l’est de l’étang de la Grenouillère. Ce quartier du Mont d’Est, dessiné par Ricardo Bofill, et achevé en 1983, est un élément de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée. Il est prolongé vers l’est par l’urbanisation du Pavé-Neuf, dont les cheminements sont surtout piétonniers et que certains immeubles en rond de Manolo Nuñez-Yanowsky ont fait surnommer les Camemberts. L’autoroute frôle au sud ces urbanisations, accessible par un double échangeur; plus à l’est, elle passe au milieu de la zone industrielle des Richardets, encadrée par un autre double échangeur. La voie ferrée desservie par le RER A, également de direction ouest-est, passe sous la dalle et offre à la commune trois gares: Bry-sur-Marne dans cette commune du Val-de-Marne mais très près de la limite occidentale de Noisy, Noisy-le-Grand-Mont-d’Est dans le quartier neuf, Noisy-Champy à la limite orientale. Au sud de celle-ci, le parc de la Butte Verte s’étend sur un terrain accidenté à la limite du département et de l’ensemble de la Cité Descartes, pièce centrale du secteur Val Maubuée de Marne-la-Vallée dans la commune de Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne). La N 370 reprend à cette limite orientale une direction nord-sud et croise l’A 4 à l’angle sud-est du parc de la Butte Verte. Au sud de l’autoroute, la commune englobe tout à l’ouest le fort de Villiers, de 1880, entouré de terrains de sports, et au centre le lotissement en étoile des Richardets. Le fort, propriété municipale depuis 2001, est désaffecté et fermé. Une autre voie ferrée traverse cette partie méridionale, et comporte la gare du Transilien des Yvris-Noisy-le-Grand. Les Yvris sont le quartier d’habitation le plus méridional de la commune. Au-delà, celle-ci englobe le grand parc du Bois Saint-Martin (278 ha), encore privé et fermé mais préemptable; il est traversé vers le sud-est par la voie ferrée et prolongé au nord-est par le petit parc de loisirs des Yvris à la limite du département. Il est prévu que la commune acquière 106 ha du parc, la région 172 ha, l’objectif étant d’éviter une éventuelle urbanisation massive. La commune est divisée en cinq groupes de quartiers: Nord le long de la Marne, incluant la Varenne en aval, Rive Charmante au centre, Villeflix en amont; Est, de la Marne à l’autoroute, soit du nord au sud Coteaux, Cormiers, Hauts-Bâtons, Champy et Butte Verte; Sud au sud de l’A 4 avec les quartiers d’Yvris, les Richardets et, à l’ouest autour du fort de Villiers, Montfort; Ouest autour de Mont d’Est, avec le Pavé-Neuf à l’est et le Clos aux Biches au nord-ouest; le Centre enfin, incluant le Marnois à l’est et la Grenouillère au sud. Le quartier Champy est traité en «zone urbaine sensible» (26 ha, 5 000 hab.), ainsi que le Pavé-Neuf (29 ha, 7 800 hab.). La ville a dans son patrimoine une église des 12e et 13e s. et la grotte en rocaille de l’ancien domaine de Villeflix. L’ENS (École normale supérieure) Louis-Lumière est un établissement public situé près de la Butte Verte et qui forme des techniciens supérieurs en cinéma, photo et son. Elle voisine avec l’IFI (Institut francilien d’ingénierie) et l’IFG (Institut francilien de géomatériaux), également publics et qui dépendent de l’Université de Marne-la-Vallée. À l’extrême sud-est de la commune, au bord de la cité Descartes, Noisy accueille aussi l’ESIEE (École supérieure d’ingénieurs en électrotechnique et électronique), l’ESTE (École supérieure de technologie électrique) et l’ISTM (Institut supérieur de technologie et de management). Noisy-le-Grand est dotée de cinq collèges publics et un collège privé, deux lycées publics et un privé, un institut d’éducation motrice et deux instituts médico-éducatifs; elle accueille l’hôpital privé de Marne-la-Vallée (80 lits, 100-200 sal.) et cinq maisons de retraite. Elle offre aussi un Musée d’histoire locale et des traditions. Comme d’autres communes de la banlieue de Paris, Noisy-le-Grand a tenu a replanter quelques pieds de vigne et à créer une confrérie au Clos Saint-Vincent, juste au sud du centre. La ville a reçu d’assez nombreux établissements, où se distinguent dans l’industrie les ordinateurs IBM (1 000 à 2 000 sal., activité de service et assistance), les cartonnages du groupe CPI Easypop (100-200 sal.), les yaourts et desserts Lactalis Nestlé (100-200 sal.); dans les services financiers, BNP Personal (100-200 sal.) et Cetelem (100-200 sal.) du même groupe, Crédit Diac (500-1 000 sal., groupe Renault), les assurances Assistance Protection Juridique du groupe GMF (200-500 sal.), Axa-Iard (200-500 sal.) et Axa-Vie (100-200 sal.), Gras-Savoye (250-400 sal.); dans les commerces, un hypermarché Carrefour (250-400 sal.) et la Fnac (100-200 sal.), le négoce d’horlogerie et bijouterie Marc Orian (100-200 sal.). La ville accueille aussi la réparation d’ordinateurs Europe Computer (100-200 sal.) et la maintenance informatique HR Access Solutions (1 000-2 000 sal., du groupe états-unien Fidelity Investments, qui exploite un logiciel de gestion de ressources humaines), le siège des surgelés Findus (100-200 sal.), des bureaux d’EDF (250-400 sal.) et de France-Télécom (200-500 sal.). Noisy-le-Grand avait 1 100 vers 1850, 1 800 en 1901 et déjà 7 000 en 1936; elle a atteint 25 400 hab. en 1968 et fortement progressé depuis, passant par 40 600 en 1982, 58 200 en 1999. La municipalité a connu des alternances entre la droite (1965-1977 et 1984-1995) et la gauche; le maire, depuis 1995, est Michel Pajon, socialiste, professeur d’économie et député. Le canton a 68 000 hab., 1 463 ha, 2 communes avec Gournay-sur-Marne; le conseiller est Emmanuel Constant, socialiste. |