38 900 hab. (Noiséens) dont 260 à part, 504 ha, chef-lieu de canton de la Seine-Saint-Denis dans l’arrondissement de Bobigny, juste au sud de la préfecture et à l’est de Romainville. Le territoire communal est limité au nord par la N 3, sauf à l’angle nord-est où la commune dépasse le canal de l’Ourcq et englobe la totalité du vaste échangeur N 3-A 86-A 3. L’A 3, localement confondue avec l’A 86, suit la limite de la commune à l’est, mais traverse son territoire au sud en sortant de Bagnolet. Tout le nord, le long de la N 3 est occupé par une vaste gare de triage, flanquée au sud-ouest par la zone industrielle du Parc. Le RER E offre, à la limite des quartiers d’habitation, la gare de Noisy-le-Sec. Celle de Bondy, plus à l’est, est proche de la limite communale. Au sud-ouest, juste au nord de l’A 3, la commune entoure le fort de Noisy, qui est rattaché à Romainville. L’axe principal de la commune est la D 117, de direction SO-NE, issue de la Porte des Lilas et qui prend successivement les noms d’Anatole-France, Jean-Jaurès et Galliéni. Elle est croisée par la N 116 ONO-ESE (rues Vaillant-Couturier et de Brémont) et l’hôtel de ville est à leur carrefour. L’habitat est diversifié, associant des maisons de ville sur les grands axes, des lotissements pavillonnaires et trois grands ensembles à barres d’immeubles au nord-ouest près de la zone industrielle, au sud de l’A 3 dans le quartier de la Boissière, classé en «zone urbaine sensible» (5 ha, 1 200 hab.) et surtout au sud-est du centre, où les barres prennent des formes courbes: le Londeau est une «zone urbaine sensible» et «zone de rénovation urbaine» de 37 ha, 6 400 hab. La ville est divisée en onze quartiers: Centre-Ville-Mairie et Centre-Ville-Gare; Petit-Noisy au nord-est, au sein duquel a été distingué le petit quartier Sablière; Léo-Lagrange au nord-ouest; Haut-Goulet à l’ouest; Cité des Fleurs au centre-sud; Boissière au sud-ouest; Renardière à l’angle sud-est; Londeau-ZAC des Guillaumes au sud-est, à cheval sur l’A 3; Merlan à l’est, qui inclut à l’est une avancée du territoire communal englobant l’échangeur A 3-A 103. Noisy-le-Sec a un centre d’art contemporain La Galerie, le théâtre des Bergeries, trois collèges et deux lycées publics dont un professionnel, un institut médico-éducatif, un centre d’aide par le travail, une clinique de soins de suite (80 lits, 50-100 sal.) et trois maisons de retraite. Elle a pour principales entreprises une fabrique de machines d’extraction PTC du groupe Fayat (50-100 sal.), les produits alimentaires LPFH Tassos (50-100 sal., spécialités grecques), les installations électriques TTI (100-200 sal.); dans les services et commerces la BNP (50-100 sal.), les Assurances 2000 (100-200 sal.), des magasins Atac (50-100 sal.), Conforama (50-100 sal.) et Décathlon (100-200 sal.), un négoce de métaux LTB (50-100 sal.), plus la peinture en bâtiment Negro (50-100 sal.), les transports Heppner(100-200 sal.) et Novatrans (50-100 sal.), et EDF (100-200 sal.). La population communale a dépassé 2 000 hab. dès 1851 et atteint 9 800 en 1901, 13 600 en 1911; puis 22 300 en 1931. Après avoir été très affectée par un bombardement allié d’avril 1944 qui visait la gare de triage, elle a retrouvé ce niveau en 1954, est montée à 38 100 hab. en 1975 et s’y est à peu près stabilisée. La municipalité a été assez souvent dirigée par le Parti communiste, mis à part deux passages à droite de 1947 à 1959 et de 2003 à 2008; elle est revenue à gauche en 2008 mais sous la conduite du maire Alda Pereira-Lemaître, socialiste, conseillère financière, née portugaise. Le canton correspond à la commune; le conseiller général est Gilles Garnier, communiste et adjoint au maire. |