58 500 hab., 218 ha, arrondissement de la capitale au nord du centre. Il occupe un quadrilatère entre les deux alignements de boulevards: les Grands Boulevards au sud, d’ouest en est ceux de la Madeleine, des Capucines, des Italiens, de Montmartre et Poissonnière; ceux de la ceinture des Fermiers généraux au nord (boulevards de Clichy et de Rochechouart). La limite orientale est fixée par la rue du Faubourg-Poissonnière, la limite occidentale par l’alignement des rues Vignon, du Havre et d’Amsterdam. Les principales traversées sont apportées par le boulevard Haussmann au sud-ouest, les rues de Provence et La Fayette, la rue du Faubourg-Montmartre divergeant au nord par les rues des Martyrs et Notre-Dame-de-Lorette, et les alignements rue de la Chaussée d’Antin-rue Blanche et rues Scribe, Mogador et de Clichy à l’ouest, les rues de Rochechouart et de Maubeuge à l’est. L’arrondissement est divisé en cinq quartiers: Provence-Opéra au sud-ouest, Lafayette-Richer au sud-est, Clichy-Trinité au nord-ouest, Lorette-Martyrs au centre-nord et Trudaine-Maubeuge au nord-est. Il a eu 103 800 hab. en 1872, 124 000 à son maximum en 1901, et s’est dépeuplé jusqu’en 1999 (55 800 hab.), passant par 102 300 en 1954 et seulement 70 300 hab. en 1975. Son léger déficit migratoire (+0,3% par an) est mieux que compensé par son excédent naturel (+0,4%) et il a donc repris quelques dizaines d’habitants ces dernières années. Il offre de nombreux emplois: 105 200, alors qu’il ne contient que 31 500 résidants pourvus d’un emploi (rapport de 372 à 100). Ces emplois sont d’un assez bon niveau de qualification: ses 36% de cadres et professions supérieures le placent en troisième position dans la capitale, avec le 16e et le 2e arrondissements, juste après le 5e et le 8e. Il est l’un des cinq arrondissements qui ont le moins d’ouvriers; il en est à peu près de même pour la population résidante, dont les revenus sont cependant très moyens (10e sur 20) avec 40 700 euros par ménage (54 600 pour ceux qui paient l’impôt). Il a beaucoup moins de résidences secondaires que les quartiers centraux, mais une proportion assez élevée de logements vacants (12%, en 4e position). Il est le deuxième de Paris pour le nombre de chambres d’hôtels (8 000) et le premier pour le nombre d’hôtels (170) mais la place des hôtels de luxe est loin du niveau des 1er, 16e et surtout 8e arrondissements. En fait, il participe activement au Paris des spectacles et des loisirs dans sa partie sud-occidentale, bordée par les Grands Boulevards et qui contient l’Opéra-Garnier, les grands magasins du Printemps et des Galeries Lafayette et de nombreux théâtres et salles de spectacles comme l’Olympia, ainsi d’ailleurs que par sa partie nord-ouest qui touche aux places Blanche et Pigalle. Entre les deux, s’était élaborée au 19e siècle la Nouvelle Athènes, aux cours et cités agréables, aux nouveaux hôtels néoclassiques, appréciés de l’intelligentsia de l’époque autour de la place Saint-Georges et de la Trinité. Le reste de l’arrondissement, vers l’est, est beaucoup plus affairé et résidentiel et comprend quelques sièges de grandes entreprises comme Areva ou Gaz de France, des bureaux, des médias comme Le Figaro et l’agence Reuters, des lycées, des synagogues et le Grand-Orient, mais aussi les Folies-Bergère. Il est donc en partie un prolongement du 8e arrondissement, surtout du côté du boulevard Haussmann au sud-ouest, et en partie de résidence populaire et petite-bourgeoise vers l’est, un peu encanaillé aux abords de Montmartre au nord. Naguère à droite, l’arrondissement est passé à gauche en 2001; le maire est Jacques Bravo, socialiste, haut fonctionnaire. Le domaine des entreprises financières est largement représenté par le siège de la BNP boulevard des Italiens (plus de 1 000 sal.), le groupe d’assurances Axa rue Drouot avec Axa-Iard (plus de 2 000 sal.) et Axa-Vie (1 000 à 2 000 sal.), la Société Générale (500 à 1 000 sal.), Adenclassifieds (200 à 500 sal.), Allianz (200 à 500 sal.), le Crédit Mutuel (200 à 500 sal.), la Caixa (100 à 200 sal.) catalane, CM-CIC Securities (200 à 500 sal.), le Crédit Immobilier (100 à 200 sal.), le Crédit Industriel (500 à 1 000 sal.), le Crédit Lyonnais (100 à 200 sal.), Diot (200 à 500 sal.), Fortis (100 à 200 sal.), Gan (100 à 200 sal.), l’italien Generali (200 à 500 sal.), Gestion et Transactions de France (GTF, 100 à 200 sal.), GMC Gestion (200 à 500 sal.), les assurances L’Équité (100 à 200 sal.), Legal & General (100 à 200 sal.), LSN (100 à 200 sal.) et Mondial Assistance (100 à 200 sal.), Monte Paschi (100 à 200 sal.), Oddo (200 à 500 sal.), Prévoir-Vie (plus de 1 000 sal.), Quatrième Assurance (200 à 500 sal.), AG2R (La Mondiale, 200 à 500 sal.). Les maisons d’audit et de conseil ne sont pas moins présentes: Altedia (200 à 500 sal.), Atos (200 à 500 sal.), le cabinet Lavois (100 à 200 sal.), IETE (100 à 200 sal.), Intervenance Sasu (200 à 500 sal.), Repères (sondages, 100 à 200 sal.), SIA Conseil (100 à 200 sal.), Solaire Direct (100 à 200 sal.); dans l’immobilier figurent Antin Résidences (HLM, 100 à 200 sal.) et Lamy (100 à 200 sal.). L’informatique s’y ajoute avec Millemercis (100 à 200 sal.), Cadextan (200 à 500 sal.), Cap Gemini (200 à 500 sal.), Comverse (100 à 200 sal.), Solly Azar (200 à 500 sal.), IACP (100 à 200 sal.), Logica IT (plus de 1 000 sal.), Nyse Technologies (500 à 1 000 sal.), SI2M (100 à 200 sal.), ST Groupe (100 à 200 sal.), Reamlo (200 à 500 sal.), Ullink (100 à 200 sal.). L’arrondissement accueille également les sièges d’Areva (500 à 1 000 sal.), Danone (500 à 1 000 sal.), Rémy-Cointreau (100 à 200 sal.), Solvay (100 à 200 sal.), GDF (plus de 1 000 sal.), les transports Keolis (1 000 à 2 000 sal., filiale de la SNCF) et la direction générale de la SNCF tout près de la gare Saint-Lazare, ainsi que les ingénieries GIE Afer (100 à 200 sal.), Ceric (100 à 200 sal.) et Systra (500 à 1 000 sal.) et la Société Internationale de Dessalement (100 à 200 sal.). Dans l’édition et la presse sont 20 Minutes (100 à 200 sal.), l’Agence de Presse Interactive API (100 à 200 sal.), l’Agence de Presse et d’Information AGPI (500 à 1 000 sal., groupe Le Figaro), Figaromédias (200 à 500 sal.) et la Société de gestion du Figaro (500 à 1 000 sal.), Express-Roularta (500 à 1 000 sal., éditeur du magazine L’Express). Dans les magasins se signalent Le Printemps (1 000 à 2 000 sal. plus 200 à 500 sal. au siège) et la centrale d’achats Sapac (100 à 200 sal.); les Galeries Lafayette (1 000 à 2 000 sal.) plus 200 à 500 sal. au siège et la centrale d’achats Monoprix (100 à 200 sal.); les vêtements H&M (Hennes et Mauritz, 200 à 500 sal.), C&A (100 à 200 sal.), le Comptoir des Cotonniers (200 à 500 sal.), Uniqlo (japonais, 200 à 500 sal.), Zara (100 à 200 sal.) et Mango (100 à 200 sal.), les parfums Paris Look (100 à 200 sal., au groupe chinois Watson qui possède aussi Marionnaud), Eugene Perma (200 à 500 sal.), Coty (100 à 200 sal.), les bijoux fantaisie Beeline (100 à 200 sal.), la Fnac (200 à 500 sal.) et la vente à domicile Pierre Lang (plus de 1 000 sal.). Les loisirs et spectacles rassemblent notamment l’Opéra (200 à 500 sal.), Stage Entertainment (100 à 200 sal., société néerlandaise possédant Mogador et les Folies-Bergère), le soutien aux spectacles Auditoire (100 à 200 sal.), les entreprises de voyages Marmara (200 à 500 sal.) et Marsans (100 à 200 sal.), de jeux PMH (Paris Mutuel Hippodrome, 200 à 500 sal.), et l’hôtellerie les sociétés du Grand Hôtel Intercontinental (groupe britannique, 500 à 1 000 sal.), Millenium Opera (groupe de Singapour, 100 à 200 sal.), Minhal (170 sal., hôtel Scribe), Société nouvelle du Grand Hôtel (Café de la Paix, 200 à 500 sal.), les restaurants du 4 Boulevard des Capucines (100 à 200 sal.), Gedex (100 à 200 sal., groupement Gedimat), Hard Rock Café (états-unien, 100 à 200 sal.). Dans les services divers figurent l’aide à domicile Après la Classe (200 à 500 sal.), les publicités Lowe Strateus (100 à 200 sal.) et Sellin Attitude (100 à 200 sal.), la Lyonnaise des Eaux (200 à 500 sal.), les gardiennages Argos (100 à 200 sal.), Brink’s (100 à 200 sal.) et Group4 Securicor (100 à 200 sal.), le nettoyage PBS Bureaux (200 à 500 sal.), plus EDF (100 à 200 sal.), France-Télécom (200 à 500 sal.), la RATP (100 à 200 sal.) et les transports ferroviaires de fret VFLI (100 à 200 sal.), autre filiale de la SNCF. |