principale île de l’archipel des Crozet dans les TAAF, dans le groupe oriental à 46°25’S et 51°46’E. Longue de 17 km (O-E) et large de 13, elle occupe 150 km2. C’est une île volcanique très dissymétrique. À l’ouest s’élève un massif volcanique complexe, qui tombe à pic par des falaises sur la mer à l’ouest et au sud de l’île, et qui monte à 934 m au pic du Mascarin, vers le sud, à 848 m au mont des Cratères au centre et encore à 789 m aux monts Jules Verne au nord. Le paléovolcan a été suivi par l’apparition de nombreux petits cônes, certains à cratères. Il a jadis été couvert par des glaciers, qui ont creusé vers l’est de larges vallées divergentes à partir de cirques, dont la plus ample est la vallée des Branloires, débouchant à l’est sur la baie Américaine, laquelle offre un mouillage. La partie orientale forme une planèze descendant du pic du Mascarin, jusqu’à la baie du Marin où a été installé l’accès actuel. C’est au fond de cette petite baie qu’a été établi le seul habitat des îles Crozet. Il s’agit de la base Albert-Faure, du nom d’un pionnier, qui a succédé à l’équipement dénommé Port-Alfred en 1963, à partir d’une station météorologique de 1961. Elle abrite une vingtaine de personnes en hivernage, et jusqu’à une soixantaine en été, travaillant notamment à des observations magnétiques et aérologiques. Elle a une centrale électrique, un bureau de poste très actif dans l’oblitération de cartes aux timbres des Crozet, une chapelle. |