25 400 hab. (Romainvillois) dont 200 à part, 344 ha, chef-lieu de canton de la Seine-Saint-Denis dans l’arrondissement de Bobigny, 4 km au sud de la préfecture. Elle est située entre Les Lilas et Bagnolet à l’ouest, Noisy-le-Sec et Montreuil à l’est et au sud-est. La plus grande partie de la commune, sauf le nord, est sur le lambeau de plateau de calcaire de Brie (g1b) surmonté à l’ouest par les sables et grès de Fontainebleau (g2b), qui va de Belleville à Fontenay-sous-Bois. L’A 3 traverse sa partie méridionale, et y a un échangeur avec l’A 1086. Une sorte de boulevard circulaire borde la commune au sud et à l’est. La D 117 traverse la commune et longe la mairie en son centre où, un peu à l’est, la place Carnot commande une étoile à six branches. Curieusement, la commune inclut à l’est le fort de Noisy, qui abrite la DGSE (Direction générale de la Sécurité extérieure) et au pied duquel est une caserne de gendarmerie, tandis que le fort de Romainville est laissé à l’ouest à la commune des Lilas. Le territoire est limité au nord par la N 3, le long de laquelle s’étend la vaste zone industrielle du Parc. Ainsi distingue-t-on habituellement trois parties: au nord le Bas-Pays, 78 ha et 4 300 hab., séparé du reste de la commune par le parc communal à l’est (9 ha) et un parc départemental à l’ouest (la Sapinière, 5,5 ha), encadrant le cimetière et une vaste étendue boisée d’anciennes carrières, sur 25 ha; le Centre étendu (76 ha, plus de 10 000 hab.); et le Plateau au sud, 93 ha et 9 500 hab., dont le principal quartier est celui des Grands Champs. La ville n’a pas d’accès par RER ou métro mais devrait être desservie à terme par le prolongement de la ligne de métro 11 jusqu’à Rosny-sous-Bois, qui aurait une station place Carnot. L’habitat est complexe, et comporte quelques grandes cités d’HLM, notamment la cité Marcel-Cachin au centre-ouest et la cité Maurice-Thorez à l’est. La ville a deux collèges publics et un lycée public, une clinique de 40 lits. Elle abrite sur le site d’un parc Biocitech (8 ha) une trentaine de sociétés dont un laboratoire pharmaceutique du groupe Aventis (200-500 sal.), la recherche pharmaceutique Galapagos (belge, 50-100 sal.) et les biotechnologies du bâtiment Dalceo (50-100 sal., issue d’une association entre Dalkia et Falceo); elle a aussi une fabrique de matériel de levage AMS (50-100 sal.), la boulangerie Panotel (100-200 sal.), les installations électriques Helbul (50-100 sal.), les réseaux UTB (Union technique du Bâtiment, 50-100 sal.); magasin Atac (50-100 sal.), gestion immobilière OPH (50-100 sal.), Voyages Autocars Services (50-100 sal.). Romainville avait 1 500 hab. en 1851, 3 000 en 1901, 18 500 dès 1931. Sa population a culminé à 26 300 hab. en 1975. La ville était traditionnellement gérée par le Parti communiste avant 1998. Depuis cette date, le maire est Corinne Valls, du Mouvement de la gauche citoyenne, ancienne communiste alliée au Parti socialiste et aux Verts, également conseillère générale. Le canton correspond à la commune. |