' communauté de communes de l’Ain associant 43 communes et 33 900 hab. sur 62 400 ha. Le siège est à Belley, seule avec Culoz à dépasser 2 000 hab. Magnieu (650 Magnolans, 1 137 ha) est à 4 km au NE de Belley dans la vallée de l’Ousson, où passent D1504 et voie ferrée; hameaux de Musin au SE, Saint-Champ à l’est, Chatonod au NE, Billieu au NO. La dérivation du Rhône limite le finage au sud. La population a plus que doublé depuis les 300 hab. de 1999. Cressin-Rochefort (400 hab., 793 ha), limitrophe de la Savoie, est à 8 km ENE de Belley. Rochefort est au NE, au bord du Seran, juste avant sa confluence avec le canal de dérivation du Rhône, Cressin est au SO, près du lac du Lit du Roi; Parissieu entre les deux avec école et mairie. Leur réunion est des années 1790. La commune s’étend au-delà de la dérivation, atteignant la rive droite du Rhône à l’est en englobant l’île Tournier, l’île Béard et la Lône de Mouroud qui les sépare. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999. Massignieu-de-Rives (640 Massignolants, 952 ha dont 275 de bois), limitrophe de la Savoie, est 8 km à l’est de Belley, où le canal franchit en cluse les reliefs orientaux, et qui cultive quelques vignes. Le village est sur une colline au sud du lac du Lit du Roi, au bord duquel le hameau des Mures offre le port de Massignieu, avec nautisme et camping. L’île aux Oiseaux, dans le lac, est partagée avec Cressin. Au NO, le hameau d’Écrivieu est issu d’une commune fusionnée vers 1790. À l’est et au sud, la commune est bordée par le Rhône; hameau de Rives à l’est. La commune a gagné 130 hab. depuis 1999 (un quart). Parves-et-Nattages (1 000 hab., 1 586 ha) est une commune nouvelle de 2016. Parves (380 hab., 553 ha dont 198 de bois) se tient au centre, en hauteur. Nattages (620 Nattageois, 1 033 ha dont 406 de bois), au sud-est, disperse ses maisons le long du Rhône et sur les reliefs qui montent jusqu’à 630 m. La commune n’atteint pas tout à fait au nord la dérivation du Rhône, mais atteint au sud le défilé et le barrage de Yenne, avec le hameau de Saint-Didier. La commune a 280 hab. de plus qu’en 1999 (+39%). Virignin (1 140 hab., 788 ha dont 245 de bois), limitrophe de la Savoie, est à 5 km SSE de Belley, au confluent du canal de dérivation du Rhône et du Rhône, lequel sort juste du défilé de Pierre-Châtel par lequel il tranche en cluse ce mont, face à Yenne. Le Fort-les-Bancs commandait ce défilé, au fond duquel s’était installée la chartreuse de Pierre-Châtel, dans un site pittoresque. Le pont de la Balme y traverse le fleuve, donnant accès à la D1504. Le finage de Virignin s’étend au nord jusqu’à Belley, possédant même une petite partie de la rive droite du canal aux abords du pont et du Port de Virignin (nautisme); foyer d’accueil au château de Lassignieu au nord; zone humide du Marais. Sur le canal, le barrage de la chute de Belley a centrale électrique et écluses. La commune a gagné 490 hab. depuis 1999 (+75%). Brens (1 170 Brégniards, 690 ha), limitrophe de la Savoie, 4 km au sud de Belley, disperse son habitat au triple confluent du Rhône, du Furans et du canal de dérivation. La centrale électrique, dite de Belley, date de 1981 et a une puissance de 90 MW. La commune a crû de 420 hab. depuis 1999 (+56%). Peyrieu (920 Peyrolans, 1 413 ha dont 455 de bois), limitrophe de la Savoie, 10 km au sud de Belley, se partage entre les reliefs occidentaux et la plaine du Rhône, où a été installé l’aérodrome de Belley (LFKY), doté d’une piste de 635 m et d’un aéroclub, mais d’usage restreint. La commune accueille un centre de rééducation. Elle a gagné 190 hab. après 1999 (+26%). Murs-et-Gélignieux (250 hab., 640 ha), limitrophe de la Savoie, est à 15 km au sud de Belley. Murs et Gélignieux sont proches, sur la rive droite du Rhône au pied des reliefs, avec camping et base nautique au SO. Au-delà, le finage s’étend en partie sur la rive gauche du Rhône à Cuchet, sur la D992, qui a une base de loisirs du Plan d’eau de Cuchet et la grotte préhistorique de la Bonne Femme; +40 hab. après 1999. Brégnier-Cordon (840 Brégnolans, 1 105 ha dont 310 de bois), limitrophe de l’Isère et de la Savoie, est une commune complexe, qui joue avec le coude du Rhône et le canal qui le court-circuite sur 5 km à partir du barrage dit de Brégnier-Cordon, qui est en fait dans la commune savoyarde de Champagneux. Au SE, le coude du Rhône est bordé par le hameau du Port et la lagune du Gravier (23 ha). Cordon est un hameau intérieur, au pied de la grosse butte du mont de Cordon (401 m) partagée avec Cuchet.; au nord, ensemble des grottees préhistoriques de Liévrin au bord du canal. Un peu à l’aval, la plaine du Rhône est ramifiée en îles et brotteaux, dont l’île de Noyes. Le reste de la commune est sur la rive droite du Rhône. Les hameaux de la Bruyère (camping) et de la Lince sont sur la rive droite du canal, Brégnier (mairie, école), plus au nord au pied du relief. Enfin tout au nord le hameau de Glandieu est accompagné d’une cascade, d’un plan d’eau avec base nautique et, au bout du canal, de l’usine électrique souterraine de la CNR, mise en service en 1984, de 70 MW et assurant plus de 300 GWh/an. La vallée du Rhône est englobée dans la réserve naturelle nationale du Haut Rhône Français (1 707 ha, sur 25 km de long). La commune est issue d’une fusion de l’époque révolutionnaire, et avait atteint près de 900 hab. vers 1850; descendue à 440 hab. en 1975, sa population augmente depuis et a gagné 270 habitants après 1999 (+50%). Izieu (230 hab., 767 ha dont 429 de bois), 17 km SSO de Belley, est dans les reliefs qui dominent le canal du coude du Rhône et qui montent à 758 m au-dessus du village. Elle propose depuis 1994 un musée-mémorial à la mémoire des 44 enfants juifs, et de leurs 5 éducateurs, arrêtés le 6 avril 1944 par la Gestapo de Klaus Barbie et exterminés ensuite à Auschwitz. Elle a 50 hab. de plus qu’en 1999. Prémeyzel (250 Prémeyzélans, 763 ha dont 332 de bois) est à 11 km au sud de Belley. Le village est dans la vallée du Gland, qui rejoint le Rhône au SO à travers la cluse de la cascade de Glandieu. Groslée-Saint-Benoit (1280 hab., 2 592 ha) est une commune nouvelle de 2016. Saint-Benoît (900 hab., 2 166 ha, mairie) est au pied du relief au sud-est du finage, dominé par l’escarpement jurassien de la Roche du Midi. Groslée (380 hab., 727 ha) a un petit village linéaire au NO dans la plaine de rive droite du Rhône, doté à l’est au pied du relief d’une ancienne maison forte, dominé au NO par le site de l’ancien château perché et complété sur la rive par le hameau du Port de Groslée (base nautique). Le relief atteint 1 019 m à la limite nord, sur la Montagne de Tentanet. La commune est limitrophe de l’Isère, avec un pont de la D60 sur le Rhône. Un ancien tracé du fleuve est suivi par la limite départementale, dessinant au sud de Groslée une quasi-enclave de l’Isère dans l’Ain qui suit le contour d’un ancien méandre (200 ha) autour de la ferme du Sauget et relève de la commune iséroise de Brangues. Le hameau de la Sauge s’aligne au bord de la lône de l’ancien méandre. Au sud-est, le hameau d’Évieu est sur la rive du Rhône, avec un pont de la D10 et tout près de l’embouchure du Gland. Cet ensemble est contourné par les dessins complexes de la réserve naturelle du Haut Rhône Français. La commune nouvelle a 350 hab. de plus que ses composantes en 1999 (+38%). Arboys-en-Bugey (680 hab., 2 249 ha) est une commune nouvelle de 2019. Elle fusionne Arbignieu (540 hab., 1 307 ha, mairie) et Saint-Bois (140 hab., 942 ha) et a formé son nom avec leurs principales syllabes, la seconde enjolivée d’un y, pour ne pas confondre avec un autre Arbois… Arbignieu est à 5 km SO de Belley dans la vallée du Furans, Saint-Bois 5 km au sud dans celle du Gland. L’ensemble a 140 hab. de plus qu’en 1999 (+26%). Colomieu (160 Colomiards; 596 ha) est à 8 km au SO de Belley dans un vallon affluent du Gland, pourvu au nord du lac d’Arborias. Conzieu (150 Conzolards, 720 ha) est à 13 km SO de Belley dans la vallée du Gland; hameau de Crapéou au nord; +50 hab. après 1999. Ambléon (110 Ambléonais, 588 ha) est 11 km à l’ouest de Belley dans le val du Gland, dominé à l’ouest par la Montagne de Tentamet. Saint-Germain-les-Paroisses (430 hab., 1 627 ha) est à 7 km ONO de Belley. Le finage monte à l’ouest au Molard de Don et contient à l’est le marais de Brognin, au nord le château ruiné de Beauretour; +120 hab. depuis 1999 (+39%). Contrevoz (510 Controvolats, 1 418 ha) est à 10 km au NO de Belley. Son finage monte à l’ouest sur les pentes du Molard de Don mais n’atteint pas le sommet; hameau de Boissieu au SE; +60 hab. après 1999. Andert-et-Condon (330 hab., 694 ha) est à 8 km NNO de Belley, avec deux villages très proches réunis dès avant 1795. Le finage s’étire du nord au sud dans la vallée du Furans et d’un affluent. Condon est au centre, relayé au nord par le hameau de Gevrin; Andert est au SE, perché sur un promontoire dominant le Furans, avec une maison forte du 15e s., inscrite. Chazey-Bons (1 210 Bondolans, 1 059 ha dont 371 de bois), dont le centre est juste au nord de Belley. Elle réunit depuis 1794 quatre anciens villages. Les principaux sont Chazey, 2 km au nord de Belley et Bons, 3 km au-delà, tous deux dans la vallée du Furans et desservis par la D1504 et la voie ferrée devenue vélorail du Bugey. Les autres ont donné les hameaux de Rothonod, juste à l’ouest de Chazey, et de Cressieu, tout au NE à l’est de Bons, avec un étang. La mairie est à Bons. Le finage s’allonge au NO le long du Furans, incluant le hameau de Pugieu qui voisine avec les dépressions humides du Grand Marais, de la Grande Blachère et du lac de Virieu. La commune a un Intermarché (45 sal.), ainsi qu’un fabricant de bétons (Chazey-Bons Préfa, 35 sal.), le nettoyage Innovis (40 sal.) et le ramassage et tri d’ordures SME (40 sal.). La commune était restée depuis deux siècles à peu près au même niveau de peuplement, vers 650 hab., mais a sensiblement augmenté après 1999 (+540 hab., soit +81%). Marignieu (170 Marigniolans, 355 ha) est à 7 km NE de Belley. On y cultive 23 de vignes en vdqs vins-de-savoie. Pollieu (170 Pollieutants, 371 ha) est 9 km au NE de Belley. Au sud, le lac de Barterand offre une base de loisirs avec nautisme; +50 hab. après 1999. Au nord Lavours (140 Lavortins, 630 ha dont 200 de bois), limitrophe de la Savoie, est à 11 km NE de Belley et à 4 km au sud de Culoz, au point de départ du canal de dérivation du Rhône qui passe à Belley, et au pied d’une butte isolée (Molard de Lavours), ancien pointement jurassien ennoyé dans les sédiments du Rhône, comme son proche mais plus grand voisin le Molard de Vions. En arrière au nord sont les marais et la réserve naturelle de Lavours (474 ha), qui toutefois ne touchent guère à la commune. Flaxieu (68 Flaxiolans, 279 ha), 8 km NE de Belley, donne aussi sur les marais de Lavours; fontaine-oratoire Sainte-Fontaine; Flaxieu cultive un peu de vigne (29 ha). Vongnes (73 hab., 205 ha dont 50 de vignes), est à 9 km NE de Belley au pied du relief, mais son petit finage n’atteint pas les marais de Lavours; écomusées des traditions vigneronnes et des outils de la pierre. Ceyzérieu (1 020 Ceyzériolans, 1 972 ha dont 517 de bois), 11 km NE de Belley, à 5 km de Culoz, est au bord de la plaine de confluence Rhône-Séran, marécageuse et protégée par la réserve naturelle du marais de Lavours; petits lacs de Chavoley et de Morgnieu à l’ouest de la commune. Un musée Maison du Marais de Lavours est au hameau d’Aignoz à l’est, au bord du Séran. La commune a regagné quelques habitants depuis le minimum de 650 hab. en 1975, dont 200 après 1999, mais elle en eut plus de 1 800 en 1850. Cuzieu (450 Cuzieutaires, 487 ha), 7 km au nord de Belley, domine la vallée du Furans; au village de Cuzieu, à l’est, s’ajoutent plusieurs hameaux, le principal étant Vollien au NO; la mairie est entre Cuzieu et Vollien; +140 hab. après 1999 (+46%). Cheignieu-la-Balme (140 Cheigneulats, 626 ha dont 317 de bois), 11 km NO de Belley, est dans la vallée du Furans à la sortie de la Cluse des Hôpitaux, suivie par la D1504 et la voie ferrée. La commune a été créée en 1855 avec 400 hab., avec une forme contournée, étranglée en son milieu. La partie occidentale s’accroche aux pentes du Molard de Don; la partie orientale contient le village et atteint le lac de Virieu. Le château des Éclaz (14e et 17e s.) s’accompagne d’un parc et d’un musée du vin; Cheignieu bénéficie d’une petite appellation de vins-de-savoie-manicle portant sur à peine 3 ha; Manicle, lieu-dit en adret sous la Grande Montagne de Virieu, fut la propriété de Brillat-Savarin, ce qui n’a pas manqué d’influencer le classement. Rossillon (160 Rossillonnais, 807 ha), 12 km NO de Belley, est dans la Cluse des Hôpitaux; son finage atteint au NE la Grande Montagne de Virieu (1 056 m) et inclut le petit hameau d’Égieu. La Burbanche (93 Burbanchois, 1 082 ha dont 393 de bois), à 15 km NO de Belley, a son petit village au centre même de la Cluse des Hôpitaux, qui y est particulièrement étroite, et ornée de plusieurs lacs, d’où sort le Furans; la commune a pourtant eu plus de 500 hab. en 1841. Armix (30 Armixois, 682 ha), 18 km NO de Belley, s’accroche en montagne juste au nord de la Cluse des Hôpitaux. Virieu-le-Grand (1 150 Viriolans, 1 255 ha dont 662 de bois), 17 km NO de Belley, est un ancien chef-lieu de canton. Le village, assez riche en maisons anciennes, est au bord de l’Arène qui descend vers le Furans; restes d’un château de la famille d’Urfé; charcuterie Bell (25 sal.) et centre d’aide par le travail. Il est dominé au nord par la montagne de Sérémond (1 040 m, table d’orientation), à l’ouest par la Grande Montagne de Virieu (1 056 m); entre les deux, l’Arène dévale en gorge de la partie méridionale du plateau d’Hauteville. Une gare assure la bifurcation entre Belley au SE et la Cluse des Hôpitaux à l’ouest. Le lac de Virieu, au sud, accueille une base de loisirs. La population n’évolue que lentement depuis les années 1880 mais a gagné 190 hab. après 1999. Saint-Martin-de-Bavel (450 Saint-Martenants, 850 ha) est à 11 km au nord de Belley; le Balcon du Valromey marque la limite nord du finage au-dessus de la petite plaine du Séran; +110 hab. depuis 1999. Artemare (1 230 Artemariens, 375 ha) est à 15 km au nord de Belley dans la petite plaine du Séran, au pied du plateau du Valromey dont le Séran descend brutalement par la cascade de Cerveyrieu (70 m). Le village est doté d’un collège public, d’un centre d’accueil pour handicapés, et a gagné 230 habitants depuis 1999. Talissieu (530 Tarcholands, 480 ha) est dans la plaine du Séran au pied des reliefs, 6 km à l’ouest de Culoz sur la D904. Elle abrite une maison de retraite (La Cigogne, 35 sal.) et un centre d’accueil pour handicapés; elle a gagné 120 hab. après 1999. Béon (450 Béonais, 1 030ha) est 3 km à l’ouest de Culoz, son village au pied du relief sur la D904. La commune s’allonge du nord au sud, mord un peu sur le relief au nord mais s’étend davantage dans le marais de Lavours au sud, dont elle occupe la plus grande partie, bordée à l’ouest par le Séran. Au nord, le relief atteint 1 445 m et porte l’éperon du Chanduraz (1 265 m). Champagne-en-Valromey (850 Champenois, 1 816 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 19 km au nord de Belley dans la partie méridionale de la haute plaine synclinale du Valromey, à 532 m, entre le cours encaissé du Séran à l’ouest et celui de son affluent l’Arvière. Au nord s’espacent les hameaux de Passin, Ossy, Lillignod. Le nom était Champagne tout court jusqu’en 1956; la population communale est restée longtemps assez stable; elle a augmenté de 1936 à 1982, puis a gagné 160 hab. après 1999. Le village est équipé de commerces de base. Arvière-en-Valromey (730 hab., 4 099 ha) est une commune nouvelle de 2019, unissant quatre anciennes communes sur le relief, Virieu-le-Petit (340 hab., 1 636 ha, mairie), Brénaz (100 hab., 979 ha), Chavornay (200 hab., 777 ha) et Lochieu (84 hab., 707 ha). Le nom d’Arvière est celui du torrent commun, affluent du Séran, porté aussi par une forêt domaniale et une ancienne abbaye. La population a augmenté de 90 hab. après 1999. La commune nouvelle a un finage allongé du sud au nord, en partie en Valromey à l’ouest, en partie dans le massif du Grand Colombier à l’est. Le finage de Virieu-le-Petit, 21 km NNE de Belley à l’est de Champagne, à 622 m, atteint le Grand Colombier (1 534 m), accessible par une petite route; dans la commune est établi le centre d’aide par le travail de l’ARIMC (Association régionale des infirmes moteurs cérébraux). Brénaz est à 5 km au nord de Virieu, a une grande forêt et monte à l’est à l’Hergues (1 425 m); au sud-ouest, le Pain de Sucre et le Banc des Dames sont de pittoresques concrétions de tuf sous une cascade de la Bèze, sous-affluent du Séran par l’Arvière. Lochieu, 3 km au nord de Virieu à 650 m, domine le cours encaissé de l’Arvière, affluent du Séran. Ses habitants sont traditionnellement nommés Chicaneurs; un écomusée rural du Bugey-Valromey a été installé dans une maison renaissance. Le finage monte à 1 425 m au crêt de l’Hergues, au pied duquel les restes de l’abbaye d’Arvières se cachent dans un profond sillon monoclinal qui sépare le crêt du mont du Grand Colombier; le jardin ethnobotanique d’Arvières y a été aménagé, à 1 150 m. Chavornay est à 2 km au sud de Virieu à 460 m, accompagné juste au sud par le hameau de Charaillin. Valromey-sur-Séran (1 360 hab., 5 671 ha) est une commune nouvelle de 2019, unissant les quatre communes de Belmont-Luthézieu (610 hab., 1 977 ha), Lompnieu (130 hab., 1 135 ha), Sutrieu (220 hab., 1 905 ha) et Vieu (390 hab., 654 ha). La commune s’allonge du sud au nord dans la partie occidentale du Valromey. L’ensemble a 210 hab. de plus qu’en 1999 (+20%). Belmont est tout au sud, 18 km au nord de Belley, à 450 m, sur le rebord du Valromey dominant la petite plaine du Séran, où sont les hameaux de Champdossin et Massignieu. Un peu au nord est le hameau de Vogland à 530 m. Belmont a fusionné en 1974 avec la petite Luthézieu, 3 km au nord à 510 m, où l’on voit une église protégée, du 12e au 16e s. Le relief monte à 1 040 m à l’extrême SO dans la forêt du Fay. Le château de l’Hostel, 16e au 18e s., qui abrite un musée d’antiquités du Valromey, est juché sur une butte isolée qui domine le cours du Séran, juste avant la cascade de Cerveyran. De Belmont à Sutrieu, Lompnieu et au-delà se lisent les traces d’une voie romaine rectiligne dite la Vie du Loup. Lompnieu est à 13 km au nord de Belmont, à 671 m sur la D31; hameau de Chavillieu à l’est. À l’ouest, le relief atteint 1 158 m sur la crête de la Rochette; le col de la Rochette, à 1 110 m, donne accès au site de ski de la Praille (Plateau-d’Hauteville). Sutrieu est à 11 km au nord de Belmont; aven de Sutrieu dans le relief au SO. Au sud-ouest, au-dessus du hameau de Saint-Maurice, la D8 monte vers Cormaranche et Hauteville-Lompnès et passe le col de la Lèbe à 914 m; sur le plateau nu de la Lèbe, a été établi l’observatoire du Plan de la Lèbe, qui dispose de plusieurs télescopes, dont un de 600 mm de diamètre. Dans le cours du Séran, se voit une vaste marmite de géant de 6 m de profondeur, dite le puits des Tines. Sutrieu, qui n’avait plus que 100 hab. en 1968, a fusionné en 1973 avec Charancin (90 hab.) et Fitignieu (65 hab.), dont les hameaux sont au sud de Sutrieu. Vieu est juste au sud de Champagne-en-Valromey à 510m, 3 km au NE de Belmont. Elle conserve la plus vieille église du Valromey (11e et 12e s.), sur les restes d’un temple gallo-romain. Sa mairie annexe est au hameau de Chongnes, un peu au sud; son finage inclut au sud les hameaux de Pont et de Don, qui jouxtent Artemare, et le Gouffre du Diable. Ruffieu (190 Ruffiolans, 1 403 ha dont 675 de bois) a son village à 31 km au nord de Belley, sur la voie romaine de la Vie du Loup, à 730 m au pied du mont occidental du Valromey, qui monte à 1 162 m au-dessus du village; gouffre et grotte de Préoux sur le relief. Ruffieu a eu 550 hab. en 1851; sa population est remontée un peu entre 1990 et 1999, mais reste stable depuis. Haut Valromey (630 hab., 10 785 ha) est une commune nouvelle de 2016 unissant les communes d’Hotonnes (270 hab., 2 840 ha, mairie), Petit-Abergement (120 hab., 2 695 ha), Grand-Abergement (120 hab., 3 192 ha) et Songieu (120 hab., 2 058 ha). Son finage s’étire du sud au nord. Elle a 50 hab. de moins qu’en 1999. Hotonnes est à 35 km au nord de Belley, à 740 m. Son finage s’appuie au nord-est sur le Crêt du Nu, à 1 351 m. Entre ce sommet et le village, le Plan d’Hotonnes est équipé pour le ski alpin (12 pistes, 10 remontées) et pour le ski nordique (63 km de pistes) et a un stade de biathlon; viandes Gesler (40 sal.). Hotonnes a eu plus de 1 000 hab. entre 1820 et 1875, et un minimum de 230 autour de 1980; elle a repris quelques habitants ensuite et compte autant de résidences secondaires que de résidences principales. Le Petit-Abergement a son village à 6 km NNO d’Hotonnes à 763 m, et est équipé pour le ski; au nord, s’étend la grande forêt de Moussières. Le Grand-Abergement lui fait face à moins d’un kilomètre à l’est à 820 m, de l’autre côté de la vallée du Séran; son finage court sur 11 km vers le nord, où est ouvert le refuge du Retord, autour duquel se pratique le ski nordique. Ces deux communes ont eu jusqu’à 800 hab. chacune dans la première moitié du 19e s. Abergement était synonyme d’alleu: une terre remise à un paysan libre aux fins de défrichement contre redevance. Songieu est un petit village 4 km au sud d’Hotonnes à 730 m, avec un camping, doublé à l’est par le hameau de Sothonod au bas du relief à 860 m. |