' communauté d’agglomération de l’Ain, associant 27 communes et 100 300 hab. sur 40 490 ha. Gex (siège), Cessy,Chevry, Collonges, Crozet, Divonne-les-Bains, Échenevex, Ferney-Voltaire, Ornex, Péron, Prévessin-Moëns, Saint-Genis-Pouilly, Ségny,Sergy, Thoiry et Versonnex dépassent 2 000 hab. Le Pays de Gex forme une communauté de longue date, incorporée au royaume de France par le traité de Lyon en 1601. Il correspond à l’arrondissement et la communauté d’agglomération et dispose d’un statut de zone franche. La population est en forte augmentation depuis 1999; un grand nombre de ses habitants a un emploi en Suisse. Le Pays de Gex a obtenu en 1977 une appellation fromagère (aoc) bleu de gex pour un fromage à pâte persillée non pressée et non cuite, au lait cru de vaches montbéliardes sous la forme d’une meule de 34 cm de diamètre haute de 8 à 10 cm et pesant 7 à 8 kg; l’appellation s’étend à des communes du département du Jura et du Bugey; il est connu également sous les appellations de bleu de septmoncel et bleu du haut-jura, de même définition; la tradition en est rapportée au 13e s. et à l’abbaye de Saint-Claude (Jura). Sauverny (1 010 Sauverniens, 189 ha) est une très petite commune frontalière à l’ESE de Gex; par exception, sa population n’a pas augmenté depuis 1999. Grilly (860 Grillerands, 750 ha) est une commune frontalière à l’est de Gex, 3 km SSO de Divonne à 515 m, mais son habitat est à l’écart de la frontière, au pied de la grosse butte avancée du mont Mourex (754 m) qui porte aussi le hameau de Mourex à 660 m. La population augmente: 300 hab. en 1968, +230 hab. après 1999 (+37%). Vesancy (500 hab., 1 070 ha dont 582 de bois) jouxte Gex au NE, à 630 m. Son finage sépare ceux de Divonne et de Gex et monte à 1 490 m à la combe Bochard. Elle a gagné une cinquantaine d’habitants après 1999. Mijoux (310 Mijolands, 2 200 ha dont 1 221 de bois) s’étire dans le Jura juste à l’ouest de Gex sur 16 km de long, et guère plus d’un kilomètre de large, car elle se limite à l’escarpement qui domine la Valserine, de sa source jusqu’à Lélex. Le village, à 1 000 m, est au pied du col de la Faucille à 12 km ONO de Gex, et sous le Montrond (1 596 m). Un atelier-musée des pierres fines (Trabbia-Vuillermoz) y maintient une petite tradition de l’ancien artisanat des pierres précieuses et fines. Mijoux a plusieurs hôtels. Sur les pentes du mont Jura a été aménagée une station de ski, qui déborde largement sur le territoire de Gex, et dont l’équipement est associé à celui de Lélex dans une «station des Monts Jura»; elle dispose à Mijoux-la Faucille de 15 pistes et 12 remontées. Mijoux est devenue indépendante de Gex en 1910, avec 660 hab., mais s’est d’abord dépeuplée (190 hab. en 1975); sa population a augmenté ensuite, mais pas depuis 1999. Elle enregistre une forte majorité de résidences secondaires: 480 contre 160 résidences principales. Lélex (240 Lélerands, 1 763 ha dont 1 113 de bois) est à 20 km SO de Gex dans la vallée de la Valserine, à 900 m. Son finage s’étend en montagne, où il atteint au SE le Crêt de la Neige (1 720 m). Deux refuges y ont été équipés, le Ratou et la Loge, et un espace de ski est partagé avec la commune de Crozet: 23 pistes dont 15 à Lélex, 18 remontées mécaniques dont 11 à Lélex. Les hauteurs sont protégées par la réserve naturelle de la Haute Chaîne du Jura. Vers l’ouest, le finage de Lélex déborde sur la rive droite de la Valserine et le rebord du haut plateau, où il monte à 1 253 m. La commune a 550 résidences secondaires pour 100 résidences principales. La population n’a guère changé depuis 1999. Chézery-Forens (460 Chézerands, 4 657 ha dont 2 639 de bois), 32 km au SO de Gex, se déploie sur 14 km, occupant une grande partie du versant occidental des monts Jura; elle monte à 1 692 m au NE au mont Lachat (ou la Chaz), à 1 545 m au crêt de Chalam de l’autre côté de la Valserine. Le finage vient de la réunion de deux communes en 1962, Forens n’ayant alors que 80 hab.; elle en eut 600 vers 1840, et Chézery 1 200. Le village principal, à 585 m, est au débouché des gorges de Sous Balme, à 12 km SSO de Lélex et 17 km au nord de Bellegarde. La commune a été savoyarde jusqu’en 1760; l’abbaye cistercienne fondée en 1140 a disparu. Chézery-Forens a su créer en 1919, et conserver depuis, une coopérative de consommation et de production, devenue par regroupement en 1965 la seule fruitière spécialisée dans le bleu de gex, dont elle fournit 160 tonnes par an (plus 60 t de comté) venant de 12 producteurs. Au sud, une usine électrique est sur la Valserine et le site de Menthières propose en ski alpin 8 pistes et 5 remontées, plus 50 km de pistes de ski nordique. Saint-Jean-de-Gonville (1 980 Gonvillois, 1 206 ha dont 403 de bois), 17 km SSO de Gex, à 500 m, est une commune frontalière, au pied du Jura. Un terrain de golf s’appuie sur la frontière, que longe la voie rapide D884; travaux publics Nabaffa (50 sal.), négoce de matériel agricole Promodis Chevillard (30 sal.). La commune a gagné 780 hab. (+65%) après 1999. Farges (1 070 Fargeois, 1 428 ha dont 696 de bois), 23 km SSO de Gex, a son village au pied du Jura, au nord de Collonges à 513 m. La voie rapide D884 longe le village. Le relief monte à 1 413 m; refuge du Pré Bouillet à 1 059 m, dans la réserve naturelle de la Haute Chaîne du Jura. La commune a gagné 460 hab. après 1999 (+75%). Challex (1 630 Challaisiens, 867 ha), 20 km SSO de Gex, est une commune frontalière à 522 m; on y cultive 31 ha de vignes; maison de retraite (35 sal.). Elle n’a gagné que 60 hab. depuis 1999. Le Rhône y entre en France, longé par la voie ferrée Lyon-Genève. Pougny (820 Pougnerands, 777 ha dont 197 de bois), 27 km SSO de Gex, 4 km à l’est de Collonges, est frontalière et longée par le Rhône. Elle a reçu une usine hydroélectrique (Forces motrices Chancy-Pougny, 30 sal.) au droit de Chancy (commune suisse de l’autre côté du Rhône), est desservie par une gare sur la ligne de Genève, et a gagné 180 hab. après 1999. Elle est aussi limitrophe de la Haute-Savoie. Léaz (810 Léaziens, 1 140 ha dont 496 de bois), 33 km SSO de Gex à à 480 m, 7 km au SSO de Collonges, limitrophe de la Haute-Savoie, dessine une avancée du Pays de Gex vers le sud, à l’est de Valserhône. Elle domine le cours du Rhône à la sortie du défilé de l’Écluse. La commune tient toute la retombée méridionale du Grand Crêt d’Eau et elle est traversée en tunnel par la voie ferrée vers Genève; le fort de l’Écluse (1824) gardait le défilé. La commune a 310 hab. de plus qu’en 1999 (+62%). |