(10 360 Miribelans, 2 449 ha dont 220 de bois), limitrophe de la Métropole de Lyon, est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Ain dans l’arrondissement de Bourg-en-Bresse, 15 km au NE de Lyon. La ville est le siège de la CC de Miribel et du Plateau. Elle est au pied du talus qui domine la rive droite du Rhône, et séparée du fleuve par le canal navigable de Miribel, creusé dans les années 1840. Son territoire s’étire vers le nord jusqu’à englober l’ancien village des Échets, dans un secteur de marais drainé vers la Saône par la rivière des Échets. Ce site accueille l’échangeur n°3 de l’A46 (rocade Est de Lyon) avec l’A432 et la D483, qui a suscité une zone d’activités. À l’ouest passe la ligne de TGV Sud-Est. Miribel est une banlieue de Lyon, dotée d’un collège public et d’un collège-lycée privé, et passablement industrialisée: appareils d’éclairage Philips (65 sal.) et Stelux (55 sal.); salaisons Stemmelen (150 sal.); Intermarché a une base logistique (50 emplois); des négoces dont Rexel (matériel électrique, 120 sal.), DKSH (produits chimiques, 50 sal.); informatique 01 System (55 sal.); lignes électriques Axians (70 sal.), travaux publics Eiffage (50 sal.); blanchisserie BMBGL (65 sal.), nettoyage STN Tefid (150 sal.). Dans la plaine du Rhône, le «parc nature» de loisirs de Miribel-Jonage (2 200 ha), ouvert en 1994, pourvu d’un plan d’eau de 350 ha et de quatre plages, d’une île, de nombreux équipements de jeux et loisirs, reçoit 3 500 000 visiteurs par an. Miribel a eu de 3 000 à 4 000 hab. entre 1856 et 1930, puis sa population a augmenté, passant les 7 000 hab. en 1982; elle a gagné 760 hab. après 1999. Le nouveau canton de Miribel a 8 communes, 29 600 hab. |