(4 980 hab., 10 611 ha) est une commune nouvelle de l’Ain à l’extrême sud de la communauté d’agglomération du Haut-Bugey Agglomération. Elle est issue en 2019 de la fusion de 4 commues. La principale est Hauteville-Lompnès (3 730 Hautevillois, 5 034 ha), 24 km au sud de Nantua, 37 km au nord de Belley à 900 m d’altitude. La ville est sur un plateau correspondant à un large val synclinal dominé à l’est par le mont de la Rochette (1 240 m), traversé par une petite route au col de la Rochette (1 112 m). La commune résulte d’une première fusion en 1942 avec Lompnès, qui avait eu 2 200 hab. en 1936, ce qui a changé Hauteville en Hauteville-Lompnès, suivie d’une seconde fusion en 1964, qui a ajouté à son finage ceux des communes rurales de Lacoux (100 hab.) et Longecombe (160 hab.) situées à l’ouest. Son territoire est éventré entre ces deux villages par la profonde et pittoresque reculée où chute l’Albarine. Hauteville était l’un des tout premiers villages à avoir reçu dès 1897 un sanatorium; d’autres établissements de santé y ont été attirés, de sorte que la bourgade est devenue une station de cure, fréquentée été comme hiver; il s’y trouve cinq principaux établissements de santé, totalisant près de 500 lits publics et privés, la clinique du Souffle le Pontet (100 sal.) plus un institut médico-éducatif et une clinique psychiatrique (le Sermay, 65 sal.), un centre d’aide par le travail forestier (esat); installations thermiques SETO (65 sal.), un casino (30 sal.) du groupe Partouche, des pistes de ski et un parcours d’aventure. L’ensemble figure parmi les «stations vertes de vacances» et accueille aussi un collège public, un supermarché Carrefour (30 sal.). Une carrière de pierre poursuit une vieille tradition de pierre à bâtir de qualité. À Lacoux, un petit musée est consacré aux anciennes fromageries et un Centre d’art contemporain a été ouvert en 1971. Cormaranche-en-Bugey (840 hab., 1 892 ha dont 1 058 de bois), 3 km au sud d’Hauteville à 840 m, partage avec elle des hébergements de loisirs et des pistes de ski de fond (50 km en tout), une petite station de ski alpin (6 remontées mécaniques, une dizaine de pistes). Les deux communes partagent aussi un étang allongé tributaire de l’Albarine, le plan d’eau des Lésines dans les marais de Vaux. Le finage monte à l’est au Planachat (1 234 m) et à la Rochette. À Thézillieu (310 hab., 2 625 ha dont 1 411 de bois), 7 km au sud à 860 m, le val est plus resserré et encaissé entre les reliefs qui portent les forêts de Jailloux et de Ravière à l’ouest (1 090 m), de Gervais à l’est (1 125 m), et se termine au sud par la gorge de l’Arène au-dessus de Virieu-le-Grand; cascade de Claire Fontaine, ruines d’une abbaye cistercienne (Saint-Sulpice), étang de Genevray. Hostiaz (90 hab., 1 060 ha dont 301 de bois), juchée à 800 m sur le plateau au SE, a reçu une via ferrata au-dessus de Tenay; elle avait près de 500 hab. dans la première moitié du 19e. Le nouveau canton de Plateau-d’Hauteville a 28 communes, 22 000 hab. |