' communauté de communes de l’Aisne, associant 54 communes et 29 400 hab. sur 53 440 ha. Villers-Cotterêts (siège) et La Ferté-Milon ont plus de 2 000 hab. Largny-sur-Automne (270 Lerniens ou Largniens, 953 ha dont 250 de bois), 4 km à l’ouest de Villers-Cotterêts, sur le rebord du plateau au-dessus de la vallée de l’Automne, a un château du 16e siècle avec un beau parc à motifs topiaires (la Muette), qui appartint à Lavoisier; église du 12e s. avec riche mobilier; le chaos de blocs de grès avec dolmen de la Pierre Clouise est à l’extrême nord-est de la commune. L’Automne s’encaisse à la limite ouest du finage, limitrophe du département de l’Oise; la mention sur-Automne a été ajoutée en 1921. La N2 traverse le finage au sud, longeant un moulin à vent. Coyolles (370 Coyollais, 2 455 ha dont 2 000 de bois), 4 km OSO de Villers-Cotterêts, a son village sur un promontoire de confluence, à un coude de l’Automne; château, jardin botanique; caisserie Velay (20 sal.), institut médico-éducatif. Le finage a une forme extrêmement tarabiscotée, due à d’anciens partages forestiers. Il contient juste au sud du village une enclave (80 ha) de la commune isarienne de Vauciennes. Surtout, il dispose à l’ouest d’une quasi-enclave, qui n’est rattachée au reste du finage que par un couloir de moins de 30 m de large sur 300 de long, juste au sud du village isarien du Plessis-au-Bois. Cette enclave elle-même, d’environ 1 800 ha, entièrement boisée, est traversée au nord par la voie rapide D2, et par la voie ferrée de Paris à Soissons, qui y a la gare de Vaumoise (Oise). Elle comporte à son tour deux enclaves en clairières, l’une de 117 ha appartenant à Vauciennes, traversée par la D88 et comprenant le hameau de Chavres; l’autre au sud, bien plus petite (5 ha) appartient à la commune d’Ivors (Oise). La quasi-enclave de Coyolles contient au centre le Rond Capitaine, convergence de sept avenues plus quatre laies secondaires, et deux laies circulaires concentriques de 430 et 750 m de rayon. Elle est divisée au sud par un étroit couloir qui sépare les finages d’Ivors et de Villers-les-Potées et qui lui rattache la quasi-enclave secondaire de Walligny (280 ha) qui contribue à enfermer Ivors côté sud et contient le Relais Nature du Fournet. Dammard (380 Dammardois, 796 ha), 17 km SSE de Villers-Cotterêts, 8 km SE de La Ferté-Milon, accueille la métallerie du Valois (25 sal.) et comprend à l’ouest les hameaux de Montmarlet et Montêmafroy. L’Allan borne le finage au sud. La commune a perdu 40 hab. depuis 1999. Monnes (100 hab., 492 ha) est juste à l’est de Dammard et a des ruines d’une église classée du 13e s. au hameau de Cointicourt dans la vallée de l’Allan au sud-est; la commune s’est nommée Cointicourt jusqu’en 1885. Macogny (69 Macognyacois, 617 ha) est à 18 km SE de Villers-Cotterêts, juste à l’ouest de Neuilly-Saint-Front, à la source d’un vallon affluent de l’Ourcq. Son territoire atteint au sud le cours de l’Allan, près duquel le hameau de Monthoury jouxte le village de Dammard. Passy-en-Valois (140 Passyens ou Passyacois, 341 ha) est 6 km à l’est de La Ferté-Milon à la source d’un vallon affluent de l’Ourcq. Marizy-Sainte-Geneviève (130 Marizyacois, 771 ha), ancienne Grand-Marizy, est à 14 km au SE de Villers-Cotterêts. L’Ourcq limite le finage au nord. Marizy-Saint-Mard (52 Marizyacois, 454 ha), 16 km au SE de Villers-Cotterêts, ancienne Petit-Marizy, est dans un vallon affluent de l’Ourcq, avec un château ruiné. L’Ourcq borne le finage au nord. Chouy (380 Choyens, 2 003 ha dont 457 de bois), 14 km ESE de Villers-Cotterêts, est bornée au sud par le cours de l’Ourcq et contient au nord-ouest le bois de Hautwison et le hameau de Villers-Petit. Le village s’étire en S sur un versant exposé au sud jusqu’au hameau du Bout du Mont à l’est, et son finage comprend plusieurs fermes dispersées. Chouy a gagné 60 hab. depuis 1999. Ancienville (73 Ancienvillois, 385 ha dont 180 de bois) est à 11 km ESE de Villers-Cotterêts sur le plateau. Noroy-sur-Ourcq (130 Noroisiens, 520 ha dont 133 de bois), 13 km SE de Villers-Cotterêts, juche son village en haut du versant droit concave d’un méandre de l’Ourcq. La commune participe à l’ouest au Bois de Cresnes. La mention sur-Ourcq est de 1853. Troësnes (230 Troënois, 265 ha), 10 km SSE de Villers-Cotterêts, occupe un très beau site de promontoire de méandre et de confluence sur le versant droit de l’Ourcq, traversé par la voie ferrée de Paris à Soissons. L’Ourcq limite le finage au sud, son affluent la Savières à l’ouest. C’est à Port-aux-Perches, au confluent de l’Ourcq et de la Savières, que commence l’Ourcq canalisé, sur 10 km et 4 écluses, avant que ses eaux n’alimentent le canal de l’Ourcq à Mareuil-sur-Ourcq qui est dans l’Oise. Silly-la-Poterie (120 Sillygellaciens, 231 ha), 9 km SSE de Villers-Cotterêts, s’accroche sur le versant droit de l’Ourcq, sous son château; hameau des Hureaux au SO au bas du versant au débouché d’un vallon encaissé. Oigny-en-Valois (170 Ogniaciens, 1 188 ha dont 886 de bois), 6 km au SE de Villers-Cotterêts, se tient dans une clairière de la grande forêt de Retz; elle a un château du 15e s. (prérenaissance) à grosses tours rondes en brique, avec parc astral et floral. Dampleux (440 Damloupiens, 819 ha dont 520 de bois), 4 km ESE de Villers-Cotterêts, occupe une autre clairière de la forêt de Retz, traversée par la D973. Faverolles (330 Faverollais, 1 379 ha dont 585 de bois), 8 km ESE de Villers-Cotterêts, est sur le plateau en limite de la forêt de Retz, bordée à l’est par la vallée encaissée de la Savières; château de Maucreux à l’est au-dessus de la vallée, hameau de Vouty au nord sur la D973. Celle-ci longe au NE le Monument des Loups, du surnom de la division de l’armée française qui résista à des poussées allemandes en 1918. Fleury (130 Fleuryacois, 651 ha dont 521 de bois), 5 km à l’est de Villers-Cotterêts, étire son village dans l’étroit vallon de la Ramée, affluent de la Savières, qu’empruntent la D80 et la voie ferrée de Paris à Soissons. Le finage s’étend à l’ouest dans la forêt de Retz. Corcy (300 Corcyacois, 725 ha dont 439 de bois), 9 km à l’est de Villers-Cotterêts, dédouble son village sur deux files de part et d’autre de la Ramée, juste à son confluent avec la Savières; arrêt sur la voie ferrée de Soissons. Le plateau est cultivé au sud, sous forêt au nord. Louâtre (190 Louâtrais, 1 102 ha dont 297 de bois), 13 km à l’est de Villers-Cotterêts, a son village sur le plateau, accompagné au nord par le hameau de Volaine. La vallée de la Savières borne le finage à l’ouest. Le vallon de Nadon contient au sud les petits hameaux de Nadon, la Falaise, la Couture, et la Vallée du Gros Chêne, au confluent de la Savières et du ruisseau de Nadon. Villers-Hélon (210 Villers-Hélonais, 807 ha dont 147 de bois) est 15 km à l’est de Villers-Cotterêts sur je plateau, avec un château. Le finage atteint au NO la vallée de la Savières. Longpont (260 Longpontains, 1 094 ha), 10 km ENE de Villers-Cotterêts au bord de la Savières, protège les ruines d’une abbaye cistercienne de 1132, dont l’église du 13e s. et des bâtiments du 18e, dans un parc et un jardin aménagés au 19e s. Longpont est classé parmi les «villages de charme», seul de son département, mais a perdu 40 hab. depuis 1999; gare sur la voie de Soissons, hameaux des Granges à l’est dans la vallée de la Savières, de Chavigny au NO dans un vallon affluent. Montgobert (200 Montgobertois, 1 118 ha dont 817 de bois), 8 km au NE de Villers-Cotterêts, est dans le vallon encaissé de Saint-Alban, sous-affluent de l’Aisne. Le village est connu par son château des années 1770, avec parc du 19e s., qui abrite un musée européen du bois et de l’outil. L’ensemble et la forêt sont appréciés des visiteurs parisiens des fins de semaine. Le finage s’étire vers le SE dans les bois, est traversé par la voie rapide N2 qui y a un échangeur, et atteint en queue au SE la vallée de la Savières entre Longpont et Corcy; dans les bois, monument Van Vollenhoven, ancien gouverneur de l’Indochine et de l’AOF, tué au combat en juillet 1918. Soucy (82 Souciats, 522 ha), 8 km NNE de Villers-Cotterêts, et face à Montgobert sur le versant gauche du même vallon encaissé; grange de l’ancienne abbaye de Saint-Médard. Puiseux-en-Retz (220 Podiscains, 988 ha dont 450 de bois) est à 7 km NE de Villers-Cotterêts dans un petit vallon face à Montgobert. Au sud dans la forêt de Retz, sur une ligne de hauteurs montant à 231 m, monument Mangin, retraçant l’observatoire édifié sur ordre du général en vue de l’offensive alliée de juillet 1918. La mention en-Retz est de 1947. Vivières (400 Viviérois, 1 396 ha dont 473 de bois), 6 km au nord de Villers-Cotterêts, est à la tête du vallon de Vandy, affluent de l’Aisne; manoir des 16e-17e s. avec parc, refait en 1901; hameaux de l’Épine et Longavesnes au nord. Au sud, le finage mord sur la forêt de Retz. Haramont (580 Haramontois, 1 224 ha dont 743 de bois), 3 km au NO de Villers-Cotterêts, a un village très diffus dans une clairière de la forêt de Retz, à la tête du vallon de Longpré qui descend au SO vers l’Automne. Le village a une église classée; au SO dans le vallon, ancien prieuré classé de Longpré. Au NO, le finage, limitrophe de l’Oise, s’étire sur les reliefs boisés avec plusieurs digitations compliquant la limite départementale. Retheuil (360 Rethueillois, 1 487 ha dont 470 de bois), 11 km au nord de Villers-Cotterêts, est limitrophe de l’Oise sur trois côtés. Le village est dans un vallon affluent du Vandy; église flamboyante à clocher roman. Au sud, le relief monte sur la ligne de crête de la forêt de Retz. Taillefontaine (280 Taillefontainois, 1 063 ha dont 386 de bois) est à 8 km NNO de Villers-Cotterêts, sur le plateau entre la ligne de crête de la forêt de Retz au sud et le vallon de Vandy au nord; église classée. Au nord Les communes de la partie nord du territoire intercommunal font partie du nouveau canton de Vic-sur-Aisne. Mortefontaine (230 Mortefontainois, 1 190 ha), 11 km au nord de Villers-Cotterêts, est limitrophe de l’Oise. Son village est sur le plateau au bord d’un vallon de droite du ru de Vandy; plus bas à l’ouest, hameau Roy Saint-Nicolas sur la rive droite du Vandy. Cœuvres-et-Valsery (450 Cœuvréens, 1 252 ha dont 390 de bois), 12 km NNE de Villers-Cotterêts, est dans la vallée du Retz, affluent de l’Aisne; quelques restes de l’ancienne abbaye de Valsery au sud, ainsi que des communs d’un château du 16e s., et une maison de retraite de 55 employés. Laversine (160 Laversinois, 722 ha dont 141 de bois), 14 km NNE de Villers-Cotterêts, est dans la vallée du Retz, avec un finage très étiré sur le plateau à l’ouest. Cutry (130 Custériens, 479 ha), 14 km NE de Villers-Cotterêts, a son village sur le versant d’un petit vallon de droite de la vallée du Retz exposé au nord, juste à l’est de Laversine. Le finage s’étend sur le plateau à l’est. Saint-Pierre-Aigle (340 Saint-Pierrois, 1 202 ha dont 514 de bois) est à 15 km NE de Villers-Cotterêts et 13 km au SSE de Vic-sur-Aisne sur le versant droit de la haute vallée du ru de Retz, avec au sud le hameau de Chafosse dans un court vallon; église classée des 13e et 16e s., carrières de pierre (25 sal.) sur le plateau au sud. Dommiers (300 Dommariens, 724 ha), 15 km NE de Villers-Cotterêts, est à la tête de la vallée du Retz. Saconin-et-Breuil (210 Saconois, 853 ha), 8 km au SO de Soissons dans un vallon qui descend vers l’Aisne, a une église classée des 12e-13e s.; la commune est issue d’une fusion de 1873; Breuil s’accroche au sud-est sur rebord du plateau, Saconin est au fond du vallon. La N2 fixe la limite SE du finage, au contact de l’aérodrome de Soissons. Pernant (690 Pernantais, 983 ha dont 121 de bois), 22 km NE de Villers-Cotterêts, 11 km ESE de Vic-sur-Aisne, éparpille les maisons de son long village (2,5 km) dans un vallon débouchant au nord sur la vallée de l’Aisne. Le finage comprend au nord 4 km de la vallée de l’Aisne, abondant en étangs de sablières et longée par la N31. Le village est dominé par un ancien donjon (14e s.) et a une église classée du 12e s. Ambleny (1 190 Amblenois, 1 732 ha dont 216 de bois), 6 km ESE de Vic-sur-Aisne, a son village au débouché de la petite vallée du Retz dans celle de l’Aisne, avec un gros donjon du 12e s. à quatre tours et une église classée des 12e-13e s.; plusieurs petits hameaux à l’est, anciennes carrières, nécropole nationale du Bois-Robert dans la plaine de l’Aisne, centre de formation agricole avec maison familiale rurale, parc Canopée Aventure au NE; installations de plomberie Mauprivez (30 sal.). Le finage n’atteint pas tout à fait le cours de l’Aisne au nord, mais envoie vers le sud-ouest sur le plateau une queue de 5 km (pour 500 à 600 m de large) le long d’une chaussée Brunehaut SO-NE. Le hameau-rue de Maubrun est sur le rebord du plateau juste en face de Saint-Bandry, avec à son pied le petit hameau du Rollet. Saint-Bandry (270 Blaises, 602 ha) est juste au SO d’Ambleny, dans un petit vallon de gauche de la vallée du Retz; église classée des 12e et 16e s. à haut clocher latéral; hameau de Bargaine à la tête du vallon. Le finage s’allonge vers le sud-ouest sur le plateau. Ressons-le-Long (780 Ressonnais, 1 055 ha), 4 km au SE de Vic, étire son habitat au pied du coteau sud de la vallée de l’Aisne sur le versant gauche de l’Aisne. Avec ses hameaux de Gorgny et Mainville à l’est, de Chéneux et Montois à l’ouest, il forme un village-rue de 3 300 m; église classée des 12e et 14e s; ingénierie Profab (25 sal.). La ferme de la Montagne, au-dessus du village, est du 14e s. La N31 est au nord dans la vallée; le finage la dépasse un peu mais n’atteint pas le cours de l’Aisne. En revanche, il partage à l’ouest le hameau de la Vache Noire, banlieue sud de Vic, avec Montigny-Lengrain. Montigny-Lengrain (720 Ignymontains, 1 138 ha dont 229 de bois), limitrophe de l’Oise, occupe un large vallon juste au SO de Vic et toute la vallée de l’Aisne au sud du bourg. Le village ancien est sur le rebord du plateau, 4 km au sud de Vic. Au sud sur le plateau, court du SO au NE une chaussée Brunehaut. En contrebas sont les hameaux d’Orval, Orcamp, Potingron et la Vallée. Plus au nord au débouché sur la vallée de l’Aisne s’allonge le hameau de Tannières. La plaine de l’Aisne, jusqu’à la D2 en amont, est occupée par un vaste ensemble d’activités, la D2 fixant l’habitat d’outrepont de Vic jusqu’au carrefour de la Vache Noire avec la N31. S’y trouvent notamment la fabrique de chips Intersnack (350 sal., allemand) issue de la fusion de la coopérative Vico avec Lorenz-Bahlsen en 2007), une usine de fécule et amidon de grains du groupe nordiste Roquette (125 sal.), une fabrique d’aliments pour nourrissons Babynov (130 sal.), filiale de Materna (Nestlé) dans une ancienne usine McCain. En revanche, la sucrerie du groupe Tereos (140 000 t/an, 100 emplois plus 60 saisonniers, pour 375 coopérateurs cultivant 13 000 ha de betteraves) a fermé en 2008. La population de la commune a néanmoins très peu varié depuis 150 ans; elle s’est accrue de 80 hab. depuis 1999. Vic-sur-Aisne (1 640 Vicois, 523 ha), 20 km au nord de Villers-Cotterêts, limitrophe de l’Oise, est un ancien chef-lieu de canton, 17 km à l’ouest de Soissons, sur la rive gauche de l’Aisne au confluent de l’Hozier. Vic a un château du 17e s. restauré au 19e et après 1920, avec un donjon du 12e s. et un parc à la française, une nécropole nationale. Au NO, la D2 reprend le tracé d’une chaussée Brunehaut. Elle est un centre actif de coopération agricole, et dispose d’un gros ensemble agro-alimentaire partagé avec Montigny-Lengrain; mais sa principale usine, celle des chips Vico (amuse-bouche salés), fondée par de grands agriculteurs, est maintenant intégrée à l’allemand Intersnack de Montigny-Lengrain. Vic a un atelier de fabrication d’appareils ménagers (Aeva, 25 sal.), la location de matériel de travaux publics Eiffage (110 sal.). La commune avait une population croissante depuis 1950 (850 hab.), mais elle a perdu 190 hab. après 1999; elle dispose d’un collège public. Elle est le bureau d’un nouveau canton à son nom (50 communes, 21 100 hab.) Saint-Christophe-à-Berry (450 Saint-Christophois, 778 ha dont 146 de bois), 3 km au nord de Vic, est limitrophe de l’Oise à l’ouest et au nord. Le village est au bord de l’Hozien qui rejoint l’Aisne à Vic. Au NO, gros hameau de Sacy, suivi par Moufflaye sur le plateau et Bonval en contrebas; au NE, hameau-rue de Berry au bas du coteau. La commune a gagné 100 hab. après 1999. Berny-Rivière (670 Bernéens, 787 ha dont 200 de bois), 2 km en amont de Vic, a plusieurs grottes (creuttes) et une file d’habitat au pied du versant droit de l’Aisne, dont le hameau de Roche à l’est. Son finage est borné au sud par le cours de l’Aisne (camping) et s’étend au nord sur le plateau; hameau de Vaux dans un vallon à l’est. La population a augmenté de 80 hab. depuis 1999. Fontenoy (480 Fontenoviciens, 903 ha dont 130 de bois) est sur la rive droite de l’Aisne 6 km à l’est de Vic; son village est doublé par celui de Port-Fontenoy à l’ouest; au NO au fond d’un vallon est le site des Carrières de l’Infirmerie et du Premier Zouave (Grande Guerre). Le finage dépasse un peu au sud le cours de l’Aisne, équipé d’une centrale hydroélectrique et accompagné d’étangs de sablières. Il est borné à l’est par le ru de Fougerolles, dans un large vallon. La population a baissé de 60 hab. depuis 1999. Nouvron-Vingré (210 Nouvronnais, 925 ha) associe depuis 1826 deux villages sur le plateau entre Aisne et Hozien. Nouvron, à la tête d’un vallon affluent du ru de Fontenelles à l’est, a la mairie. Vingré est à l’ouest, à la tête d’un autre vallon tributaire de l’Hozien, et conserve plusieurs monuments des années 1920 dont un Monument des Fusillés. Entre les deux, le hameau de Confrécourt est sur le plateau. Le finage atteint au NO la limite de l’Oise. Tartiers (170 hab., 889 ha dont 300 de bois), 11 km ENE de Vic-sur-Aisne, perche son village sur le rebord du plateau au-dessus du vallon de Fouquerolles qui se creuse au sud en direction de l’Aisne; la D6 passe juste à l’est. Bieuxy (35 Bieuxyois, 450 ha) est sur la plateau 13 km ENE de Vic-sur-Aisne; son finage est limité au nord par l’Hozien encaissé, à l’est par la chaussée Brunehaut à 8 km NNO de Soissons. Épagny (350 Spagnicien, 1 100 ha), 14 km au NE de Vic-sur-Aisne, a son village dans un vallon du versant droit de l’Hozien; hameau de Saint-Léger au NO. Vézaponin (120 Vézaponiens, 318 ha), 13 km au NE de Vic-sur-Aisne, est dans la vallée de l’Hozien à la traversée de la D6, juste à l’ouest d’Épagny. Morsain (470 Morsainois, 1 434 ha dont 305 de bois), 8 km au nord-est de Vic, est au confluent des rus d’Hozien et de Vassens. On y a reconstruit une église classée du 13e s. Son finage contient les hameaux d’Eury, Ouilly et Berlinval dans la vallée, Vaux au nord dans un vallon. La population a augmenté de 40 hab. après 1999. Vassens (140 Vassensais, 987 ha dont 300 de bois) est à 10 km NNE de Vic-sur-Aisne, dans un vallon affluent de l’Hozien. Elle est limitrophe de l’Oise. Audignicourt (130 Audignicourtois, 566 ha), 10 km au nord de Vic dans le vallon de Vassens, est limitrophe de l’Oise. |