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communauté de communes de l’Aisne, associant 68 communes et 26 400 hab. sur 72 210 ha. Le siège est à La Capelle. Seules Vervins et Le Nouvion-en-Thiérache dépassent 2 000 hab.

La Capelle (1 860 Capellois, 1 226 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aisne dans l’arrondissement de Vervins, 17 km au nord de celle-ci. La bourgade est au carrefour des routes nationales N2, N43 (D1043) et N29 (D1029). C’est une ancienne place forte, mais souvent détruite et qui a peu conservé de ses anciennes défenses; l’église même est du 19^e siècle; l’architecte Garnier en a fait un curieux monument inspiré de l’Afrique, avec minaret et marbre. L’hippodrome de la Thiérache a grande réputation et organise de nombreuses courses sur son anneau de vitesse d’un mile tout juste (1 609 m).

La Capelle a un collège public et un privé, un centre de formation agricole avec maison familiale rurale et un centre de formation d’apprentis de la Chambre des métiers; une spécialité de brosserie, relancée par l’italien Nespoli (240 sal. en quatre sites) qui a repris en 2006 les fabriques de brosses et pinceaux Franpin et Le Hérisson; supermarché Carrefour (25 sal.). La population communale est assez stable depuis les années 1920, mais elle avait atteint 2 600 hab. en 1886; elle a perdu 260 hab. après 1999.

Au NO du territoire intercommunal

Buironfosse (1 170 Buironfossois, 1 760 ha dont 460 de bois), à 6 km OSO de La Capelle, est au bord de l’Iron et sur la D1029 rectiligne; hameaux du Boujon au sud, de la Rue Herbin au SO, partie de la forêt de Règneval au sud. Elle a une entreprise de transports (Delmotte, 220 sal.) et entretient un musée et une fête du Sabot, en l’honneur d’une ancienne spécialité locale. Elle perdu 50 hab. après 1999.

Leschelle (280 Leschellois, 1 469 ha dont 460 de bois), 7 km au sud du Nouvion-en-Thiérache, est au bord de l’Iron, avec de belles maisons de brique et un château apprécié de la fin du 18^e s. La D1029 traverse le finage au sud. Le nom s’est écrit Leschelles jusqu’en 2009.

Dorengt (160 Dorengtois, 1 055 ha), est à 10 km OSO du Nouvion-en-Thiérache sur la rive gauche du Noirrieu. Au SE, le hameau du Petit Dorengt est sur la rive droite de l’Iron.

La Neuville-lès-Dorengt (380 Neuvillois, 1 088 ha) est à 11 km OSO du Nouvion-en-Thiérache juste à l’aval de Dorengt sur la rive droite du Noirrieu.

Esquéhéries (880 Esquérisiens, 1 621 ha), 5 km au SO du Nouvion-en-Thiérache au bord du Noirrieu, est le village natal de l’entrepreneur Jean-Baptiste Godin (1817-1888) et possède une église fortifiée à quatre tours d’angle.

Boué (1 360 Bouésiens, 1 044 ha), 7 km à l’ouest du Nouvion-en-Thiérache au bord de l’Ancienne Sambre, se distingue par la coexistence de deux grosses usines agro-alimentaires, une laiterie du groupe Nestlé (poudres et lait concentré, 410 sal.) et la confiturerie Materne (350 sal., groupe Bel depuis 2016), issue d’une fabrique créée en 1881; elle héberge en outre la menuiserie métallique Vendôme Fermetures (Atlantem, 40 sal.). Boué bénéficie d’un embranchement ferroviaire de fret vers Wassigny; la population communale tendait à diminuer depuis 1975 mais a gagné 50 hab. après 1999. Un diorama napoléonien sur la bataille de Leipzig s’offre à la curiosité. Au sud de l’Ancienne Sambre, la Queue de Boué prolonge vers l’ouest la forêt du Nouvion.

Bergues-sur-Sambre (220 Berguois, 440 ha) est à 8 km ONO du Nouvion-en-Thiérache sur la rive gauche de la Sambre et la D1043. La mention sur-Sambre a été obtenue en 1894.

Fesmy-le-Sart (480 Fesmysiens, 1 606 ha), 10 km à l’ONO du Nouvion-en-Thiérache au milieu des vergers, est à la limite du département du Nord. La Sambre conflue avec l’Oise à la pointe sud du finage, que le cours de l’Oise et le canal de la Sambre à l’Oise limitent au SO. La D946 traverse le finage à l’ouest. Le Sart est un gros hameau à la limite nord du finage.

Barzy-en-Thiérache (330 Barzyens, 763 ha) 4 km au NO du Nouvion-en-Thiérache, est sur la rive gauche de la Sambre. La mention en-Thiérache est de 1956.

Fontenelle (280 Fontenellois, 1 047 ha dont 232 de bois), 6 km ENE du Nouvion-en-Thiérache, limitrophe du Nord, est sur la D965 à la traversée du Chevireuil, affluent de l’Helpe. Le finage contient au NO le bois de la Haie Équiverlesse; un château du 17^e s., à l’angle sud-ouest, domine la haute vallée de la Sambre qui fixe la limite méridionale de la commune.

Papleux (130 Papleusiens, 193 ha), 8 km ENE du Nouvion-en-Thiérache, limitrophe du Nord, est au bord du Chevireuil.

Au centre

La Flamengrie (1 110 Flamengrois, 2 643 ha), 12 km ENE du Nouvion-en-Thiérache, 4 km au nord de La Capelle sur la route d’Avesnes et dans la petite vallée de la Chaudière, affluent de l’Helpe, a une fabrique de béton (Edart, 25 sal.) et un constructeur de charpentes Cap Combles (25 sal.). La N2 traverse le village et le finage, qui est limitrophe du Nord. La commune a plusieurs hameaux, la plupart en forme de rue, dont le Petit Bois et Haudroy au SE, Rue des Fidèles et la Rue du Midi au SO.

Rocquigny (363 Rochenois, 1 099 ha), 17 km ENE du Nouvion-en-Thiérache, est limitrophe du Nord, 6 km à l’ouest de Fourmies, traversée par l’Helpe Mineure et par la D964; hameaux-rues des Hayettes au NO, du Pied du Terne au sud.

Clairfontaine (640 hab. dont 110 à part, 1 431 ha), 17 km ESE, 7 km ENE de La Capelle, est limitrophe du Nord. Elle a un centre de formation agricole avec maison familiale rurale; travaux publics du groupe Eiffage (30 sal.). La commune a gagné 60 habitants depuis 1999; elle a plusieurs hameaux dénommés «rue», comme la Rue Nul-s’y-Frotte au sud-ouest du village, la Rue de Paris au SO sur la D1043 rectiligne, la Rue des Fontaines et la Rue des Cendreux à l’est.

Sommeron (140 Sommeronnais, 468 ha), 4 km au sud-est de La Capelle, est un village-rue longé par la Librette; fromagerie (Leduc, 20 sal.).

Froidestrées (170 Froidestréens 401 ha), 15 km SE du Nouvion-en-Thiérache, est un village-rue étiré sur 1 800 m le long de la N2, 5 km au sud de La Capelle, et dont le nom en estrées rappelle l’ancienneté de la chaussée. Elle a perdu 50 hab. depuis 1999.

Lerzy (230 Lerzyens, 1 154 ha), 14 km SE du Nouvion-en-Thiérache, est au bord du Lerzy, qui rejoint l’Oise au sud à Sorbais; hameau Rue de Guise à l’ouest.

Erloy (100 Erloysiens, 744 ha dont 266 de bois),16km SSE du Nouvion-en-Thiérache, est au bas du versant droit de l’Oise; base de canoé.

Englancourt (120 Englancourtois, 797 ha dont 180 de bois) 13 km au sud du Nouvion-en-Thiérache, est sur le coteau de rive droite de l’Oise au débouché du vallon des Buissons, au fond duquel se tient le château classique de la Plesnoye, du 17^e siècle, en brique mais un peu austère. Au village, l’église fortifiée est dans un beau site dominant l’Oise, flanquée d’un gros donjon et deux tourelles en brique sombre (16^e s.); traces d’un oppidum en contrebas. L’Oise fixe la limite sud du finage; base de canoé. Au nord, hameau de la Rue Lagasse.

Saint-Algis (150 Augisois, 689 ha), 17 km SSE du Nouvion-en-Thiérache, 12 km NO de Vervins, est sur le rebord du plateau dominant la vallée de l’Oise au sud; église forte, à gros donjon carré. Au pied, D31 et voie verte ex-ferroviaire.

Autreppes (180 Autreppois, 678 ha), 10 km NNO de Vervins, est sur la rive gauche de l’Oise, avec D31 et voie verte; une petite église forte à clocher-donjon et deux salles de refuge; +50 hab. depuis 1999.

Haution (140 Hautionnais, 934 ha) est à 7 km au NO de Vervins à la source du ru d’Ambercy, petit affluent de l’Oise; hameau de Féronval à l’ouest.

Laigny (200 Laigniens, 1 083 ha) est 5 km au NO de Vervins dans le vallon du ruisseau de Beaurepaire, qui descend vers le Vilpion; le hameau de Beaurepaire est à l’est.

Fontaine-lès-Vervins (1 090 Fontainois 1 974 ha), 2 km au nord de Vervins sur la D2, a un clocher-donjon du 16^e s. surmonté exceptionnellement par une fine flèche, et quelques ateliers: métallerie ACMT (55 sal.), aliments du bétail Skretting (70 sal., néerlandais), maçonnerie CRB (30 sal.). La commune héberge un collège et un lycée catholiques, plus le lycée agricole de la Thiérache. La mention lès-Vervins a été ajoutée en 1956.

Sorbais (270 Sorbaisiens, 1 372 ha dont 322 de bois), 10 km au nord de Vervins juste à l’ouest d’Étréaupont, a son village sur la rive droite de l’Oise au confluent du Lerzy; église fortifiée en brique du 16^e s. Le finage traverse la vallée de l’Oise et contient au sud le gros hameau de Solmont; bois du Regnaval à l’ouest. La commune avait 850 hab. au milieu du 19^e s.

Étréaupont (860 Étréaupontois, 1 759 ha) est à 9 km au sud de La Capelle, 8 km au nord de Vervins, au confluent du Ton et de l’Oise, à la traversée de la N2, ce qu’évoque bien le nom: la N2 suit ici une vieille voie romaine sud-nord (d’où estrées, jadis Stradonis) franchissant l’Oise par un très ancien pont. On trouve aussi au sud du finage, sur la N2, le hameau la Chaussée. La commune accueille une maçonnerie Bâti Rénov (30 sal.); artisanat d’art. Le portail de l’église a été pris à la proche abbaye de Foigny, à 4 km ESE dans la vallée du Ton, mais dans la commune de La Bouteille. Le finage a un dessin complexe à trois branches, la partie principale au sud sur le plateau traversé par la N2, une plus étroite au nord le long de la N2, une étroite et longue (5 km) à l’est sur le plateau entre Oise et Ton, contenant les hameaux de Mont d’Origny et Entre Deux Bois. La population a baissé de 90 hab. depuis 1999.

Gergny (140 Gerniacois, 586 ha), 10 km NNE de Vervins, est sur la rive droite de l’Oise au confluent de la Librette. L’Oise borne le finage au sud.

Luzoir (290 Luzoiriens, 1 099 ha), 13 km NNE de Vervins, a son village au bord droit de l’Oise, avec la D31 et la voie verte. Le finage s’étend des deux côtés de l’Oise.

La Bouteille (490 Bouteillois, 1 900 ha), à 6 km ENE de Vervins, sur la D963, propose une église fortifiée de brique et de grès à quatre tours d’angle. La commune va assez loin vers le nord jusqu’à la vallée du Ton; elle y cache au village de Foigny les restes d’une abbaye cistercienne et de son bois, et la ferme fortifiée dite de la Cense d’Aubenton.

Landouzy-la-Cour (190 Landouziens, 1 012 ha) est 6 km ENE de Vervins dans la petite vallée du Landouzy; plusieurs petits hameaux.

Thenailles (230 Thenaillois, 1 643 ha), 3 km au SE de Vervins, est au bord du Vilpion, hameaux Rue de Gerny juste au sud le long du Vilpion, la Grande Denteuse et la Vallée Verte au NE, le dernier partagé avec Landouzy-la-Cour et Vervins. Le finage atteint la vallée de la Brune au sud; la D966 passe au hameau Chaussée de Hary à l’ouest.

Harcigny (240 Harcignois, 757 ha), 9 km SE de Vervins, tient son village sur le versant droit du Huteau, affluent de la Brune, à l’orée d’un bois.

Plomion (480 Plomionais, 1 639 ha dont 265 de bois), 11 km ESE de Vervins, qui domine la vallée du Huteau, petit affluent de droite de la Brune, est considéré comme l’un des plus beaux villages de Thiérache. Il a une grosse église forte à deux tours rondes et donjon-porche carré, une halle de bois, et tout au nord-est une base de loisirs et un plan d’eau à la Nigaudière sur le Vilpion. La commune a perdu 60 hab. depuis 1999.

Bancigny (25 Bancignyens, 332 ha), 12 km ESE de Vervins, juste en face de Plomion sur le versant gauche du Huteau, fut un siège de comté et a aussi une église forte à deux tours rondes.

Nampcelles-la-Cour (120 Namcellois, 1 089 ha dont 151 de bois), 11 km au SE de Vervins, sur le versant gauche de la vallée de la Brune, s’orne d’une église fortifiée de brique à donjon de pierre. Le village se complète du hameau de Malvaux rive droite.

Braye-en-Thiérache (150 Brayards, 917 ha dont 300 de bois), 8 km SSE de Vervins, est sur le versant gauche de la Brune. Au sud du finage, la D966 longe des étangs dans le vallon du Ponceau au hameau de la Correrie et traverse la forêt domaniale du Val-Saint-Pierre. La mention en-Thiérache date de 1956.

Hary (200 Haryacois, 1 104 ha), 7 km SSE de Vervins, est sur la rive gauche de la Brune avec des extensions rive droite sur la D966; hameau de la Chaussée de Hary partagé avec Thenailles tout au nord sur cette route.

Burelles (130 Burellois, 1 383 ha dont 317 de bois), 6 km au sud de Vervins, sur le versant sud de la Brune près du confluent du Ponceau, possède une église fortifiée du 16^e s. en pierre avec un beau donjon de brique rouge, et au sud-est une autre part de la forêt du Val-Saint-Pierre.

Gronard (73 Gronardois, 710 ha), qui domine le versant droit de la Brune à 5 km SSO de Vervins, a une belle église fortifiée à nef de pierre et donjon de brique.

Prisces (100 Prisçois, 663 ha), 8 km au SSO de Vervins sur la rive gauche de la Brune, a une église de pierre, du 12^e s., avec un gros donjon de 25 m du 16^e s., à deux tours circulaires.

Houry (58 Houricois, 348 ha) est sur la rive droite de la Brune et juste à l’aval de Prisces, à 9 km SSO de Vervins.

Au sud-ouest

Gercy (270 Gercyens, 633 ha), 4 km SO de Vervins, est sur la N2 dans la vallée du Vilpion au confluent du Chertemps.

Voulpaix (360 Voulpaisiens, 1 155 ha) est 6 km à l’ouest de Vervins sur la D960 dans le vallon de Beaurepaire.

La Vallée-au-Blé (370 Vallibladiens, 517 ha), 10 km ONO de Vervins, est un village-rue de 2 km de long, traversé par la D960; une partie du Bois de la Cailleuse au SO. Le nom était La Vallée-aux-Bleds avant 1981.

Le Sourd (170 Sourdois, 736 ha) est un petit village-rue 14 km ONO de Vervins dans un vallon affluent de l’Oise; hameaux Rue des Fontaines à l’est, et Rue Guthin au nord sur la D960. La commune a été créée en 1835 à partir de Wiège-Faty.

Wiège-Faty (190 Wiégeois, 747 ha), 16 km ONO de Vervins, a son village sur la D960, une partie dans le vallon du Sourd, une autre sur le plateau juste à l’ouest. Un peu plus au nord, le hameau de Faty est au bas du versant sud de la vallée de l’Oise, sur la D31 et la voie verte; il a été réuni à Wiège vers 1793. Le finage dépasse un peu le cours de l’Oise au nord. Au sud-est, il a été amputé de celui du Sourd, commune créée en 1835.

Colonfay (79 Colonfayens, 329 ha) est un petit village à 18 km ONO de Vervins.

Puisieux-et-Clanlieu (320 Putéoliens, 1 742 ha), 21 km ONO de Vervins, a un château en brique du 18^e s., avec jardins et parc romantique. Clanlieu est un hameau à l’ouest.

Landifay-et-Bertaignemont (270 Flaconiers, 1 960 ha) est à 25 km OSO de Vervins, 9 km à l’est d’Origny-Sainte-Benoîte; Bertaignemont est un hameau tout au nord du finage, issu d’une commune fusionnée en 1819.

Monceau-le-Neuf-et-Faucouzy (330 Moncellois, 1 972 ha), 28 km OSO de Vervins, a son village au bord de la Péronnelle et sur la D967. Faucouzy est un hameau à 1 500 m au NE à la source de la Péronnelle, réuni en 1819.

Le Hérie-la-Viéville (330 Lehériens, 927 ha), 20 km OSO de Vervins, sur la D967 et la D946, héberge un collège et lycée catholique avec internat; la commune avait plus de 900 hab. vers 1850, 200 seulement en 1990.

Housset (160 Houssetois, 1 320 ha) est à 17 km OSO de Vervins; la D946 traverse le finage au sud.

La Neuville-Housset (67 Neuvillois, 499 ha) est à 16 km OSO de Vervins, à l’est d’Housset. La D946 longe la limite sud du finage, flanquée par deux des éoliennes du parc de Marle.

Berlancourt (90 Berlancourtois, 520 ha) est à 14 km SO de Vervins, 5 km au nord de Marle.

Chevennes (120 Chevennois, 606 ha) est à 15 km OSO de Vervins, au SE de Sains-Richaumont.

Sains-Richaumont (1 080 Sainsois, 1 246 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aisne, 17 km à l’ouest de Vervins, 33 km au NNE de Laon; un collège public. La commune avait 2 200 hab. vers 1870 et a décliné depuis, avec toutefois une légère reprise dans les années 1950-1960 et un gain de 100 hab. après 1999. Richaumont est un gros hameau au NE de Sains. Son nom a été rajouté à celui de Sains en 1883 mais leur réunion est bien plus ancienne.

Lemé (430 Elmérois, 1 136 ha dont 148 de bois), 12 km à l’ouest de Vervins, a la forme d’un village-rue en zigzag, totalisant 6 km de files de maisons, dont la Rue du Sourd au NO, qui a un temple musée du protestantisme en Thiérache, les hameaux des Bouleaux et des Préaux au SE. Tout au NO, la nécropole nationale du Sourd est sur le territoire de Lemé. À l’est, la commune contient la plus grande partie du Bois de la Cailleuse. La population a baissé de 50 hab. depuis 1999.

Marfontaine (90 Marfontainois, 921 ha dont 420 de bois), 12 km OSO de Vervins, a son village dans un vallon qui rejoint le Vilpion à Rougeries; un château fait face au village, que borde au nord la forêt domaniale de Marfontaine.

Rougeries (250 Rougeriens, 413 ha) est à 11 km OSO de Vervins sur la rive droite du Vilpion, à un coude de confluence, et sur la voie ferrée de Laon à Hirson; sa papeterie, créée en 1871, a fermé en 2008.

Franqueville (110 Franquevillais, 304 ha), 10 km OSO de Vervins, est au confluent du Vilpion et du vallon de Beaurepaire.

Saint-Pierre-lès-Franqueville (52 Saint-Pierrois, 700 ha) est juste à l’amont de Franqueville dans le vallon de Beaurepaire.

Saint-Gobert (280 Saint-Gobertois 778 ha), 9 km OSO de Vervins sur la rive gauche du Vilpion, est un village-rue doté d’une église fortifiée du 16^e s., à donjon de brique et salle de refuge. La commune ajoute trois hameaux nommés Lanneux sur le versant droit du Vilpion. La voie ferrée suit la rive gauche de la rivière, la N2 traverse le finage au SE.

Voharies (74 Voharisiens, 332 ha), 11 km SO de Vervins, est sur la rive droite du Vilpion, à l’aval de Rougeries, au passage de la voie ferrée d’Hirson.

Lugny (120 Lugnisois, 477 ha), 10 km SO de Vervins, sur la N2, est au débouché de la vallée de la Rivière Brune dans celle du Vilpion.

Rogny (100 Rogniens, 561 ha), à 11 km SO de Vervins, est sur la rive droite de la Brune, dans la vallée du Vilpion, leur confluence étant au SO du village. Celui-ci a une église à donjon inscrite, une pisciculture (Pierru, 20 sal.).