(3 800 Méens, 6 540 ha dont 2 616 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Alpes-de-Haute-Provence dans l’arrondissement de Digne-les-Bains, 21 km OSO de la préfecture à 410 m et membre de la CA Provence-Alpes Agglomération. Le village est au pied du talus du plateau de Valensole, au bord de la plaine de la Durance en aval de son confluent avec la Bléone. Il conserve des restes de remparts et trois portes, une église bâtie sur une structure romaine. Il n’a pas de collège, mais un hôpital-maison de retraite de 100 lits (sans lit médical). Les principales entreprises sont un charcutier-traiteur Michar (Gil, 25 sal.), la maçonnerie Gal (20 sal.), un Intermarché (50 sal.) et les services aux cultures Champs des Alpes (50 sal.). La population communale augmente depuis le minimum de 1936 (moins de 1 400 hab.). Elle s’est accrue de 830 hab. après 1999 (+28%). Le finage s’étire le long de la Durance vers le sud, incluant les hameaux de Dabisse et des Pourcelles. Juste à l’est du bourg, le talus du plateau est raviné par l’érosion en une série de chandelles et clochetons dénommés ici Pénitents en raison de l’impression visuelle. Il est possible que Les Mées vienne de Metae, qui évoquerait des cônes ou pyramides et se trouve en d’autres lieux pour désigner des pics particulièrement élancés. Le finage porte de nombreuses olivettes, justifiant une coopérative oléicole et une confiserie d’olives; un musée de l’olivier souligne leur place éminente; il existe aussi un écomusée des pigeonniers. Le canal de la Durance passe aux Mées et coule le long du talus sous le nom de canal d’Oraison. La chapelle Saint-Honorat (13e s.) s’isole au sud dans la plaine. |