Ubaye-Serre-Ponçon (Vallée de l’)

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communauté de communes des Alpes-de-Haute-Provence, associant 13 communes et 7 700 hab. sur 101 360 ha. Barcelonnette (siège) est seule à dépasser 2 000 hab.

Uvernet-Fours (610 Uvernetais, 13 544 ha dont 3 167 de bois, a son village à 4 km au SO de Barcelonnette, à 1 180 m dans la vallée nord-sud du Bachelard. Formée par fusion en 1973, Fours ayant alors une quarantaine d’habitants, la commune, qui est limitrophe des Alpes-Maritimes à l’est, s’allonge sur 20 km. À la tête de la vallée du Bachelard, sous la Cime de la Bonette (2 860 m), s’étend une partie de la forêt domaniale du Bachelard; le torrent descend du col de la Cayolle (2 327 m) dominé par le mont Pelat (3 051 m), qui est à 26 km du village et donne accès à la haute vallée du Var. Une piste, passant près de la Pierre d’Annibal et jalonnée de gravures d’origine militaire, permet de franchir le col de la Moutière et descend sur Saint-Dalmas-le-Selvage dans les Alpes-Maritimes, ainsi qu’aux cols de la Bonette et de Restefond; le refuge de la Cayolle est près du col à 2 266 m, le refuge de Bayasse dans la vallée, 10 km plus bas à 1 750 m d’altitude. En aval, le Bachelard prend une direction E-O, et ses versants présentent un beau contraste d’exposition, avec un adret raide et nu au dos d’Enchastrayes et des stations de la Sauze, un ubac long et boisé qui a été inclus dans le Parc du Mercantour. Puis la rivière reprend une direction sud-nord(ou l’inverse ?) à la faveur de gorges qui séparent assez nettement du village le haut val. Vers l’ouest, une route monte au col d’Allos (2 240 m, à 20 km de Barcelonnette) par les pentes du cirque des Agneliers; celui-ci a été équipé d’une station de ski alpin dominée par la Grande Séolane (2 909 m) et la Sestrière (2 571 m), qui fait la liaison entre la station d’Allos au sud (canton de Colmars) et celle de Pra-Loup qui, juste au nord et dans la commune d’Uvernet, occupe un vaste versant au sud-ouest du village. Pra-Loup est un domaine très prisé, riche de 73 pistes (170 km) et 53 remontées mécaniques, dont 4 télécabines et 2 téléphériques. La commune totalise 3 600 résidences secondaires (93% des logements) mais sa population a peu augmenté depuis 1975. La route qui monte à Pra-Loup par les Molanès est un peu ardue, mais la station n’est guère qu’à une dizaine de kilomètres de Barcelonnette, à peu près comme la Sauze.

Enchastrayes (400 Enchastrayens, 4 419 ha dont 734 de bois), formée de 7 hameaux, est juste au sud-est de Barcelonnette à 1 450 m, en ubac; c’est ce qui lui a permis de se transformer en station de neige, sous les noms de Le Sauze et Super-Sauze, sous les hauteurs du Lan, ou Chapeau de Gendarme (2 682 m) à l’ouest, de la Rouchinière (2 718 m) à l’est. La station, «station verte de vacances», bénéficie de 37 pistes et 23 remontées. La commune a eu plus de 900 hab. au début du 19e s., seulement 200 en 1954; elle a crû ensuite jusqu’en 1999 mais a perdu 110 hab. après 1999 à 2007. Elle compte 1 940 résidences secondaires (89% des logements).

Jausiers (1 000 Jausiérois, 10 773 ha dont 800 de bois) est à 8 km ENE de Barcelonnette, limitrophe des Alpes-Maritimes, à 1 250 m, dans la vallée de l’Ubaye, un peu élargie et où le petit lac du Siguret a été aménagé en base de loisirs; «station verte de vacances», la commune a un petit hôpital-hospice local de 110 lits (aucun médical), quelques commerces et services, une coopérative de la Maison des produits de pays; musée de la migration et de l’eau, moulin restauré d’Abriès, parcs d’aventure. Le village était celui des Arnaud, pionniers de l’émigration en 1805, qui passèrent par la Louisiane où Arnaudville rappelle leur nom: le jumelage allait de soi. Plusieurs grosses villas, à hautes façades et trois niveaux, dites mexicaines, se voient dans la commune: Morélia (1900), Manon (1907), Javelly et les Charmettes (1910). Jausiers est séparé de La Condamine et de la haute Ubaye et de l’Ubayette par les gorges du Pas de Grégoire.

La commune est peu étendue sur la droite de l’Ubaye, et y supporte un champ de tir; mais elle est vaste au sud, où elle se divise en deux grandes vallées, séparées par la crête de l’Empeloutier (2 820 m). Celle d’Abriès (ou des Sagnes), à l’est, parallèle à l’Ubayette, va jusqu’à la Tête de Pelouse (2 922 m) et n’a pas de route; une prise d’eau à 1 895 m à la tourbière des Sagnes aboutit au village. La vallée de Clapouse, au sud, monte jusqu’aux cols de Restefond (2 692 m) et la Bonette (2 715) dominés par la Cime de la Bonette (2 860 m); la route qui vient de Jausiers déroule 24 km jusqu’au col; il lui en faut encore 26 au-delà pour atteindre Saint-Étienne-de-Tinée (Alpes-Maritimes) dans la vallée de la Tinée; c’est l’une des plus hautes routes d’Europe, et elle monte même à 2 802 m à la Cime de la Bonette, offrant un spectaculaire panorama (table d’orientation). La crête méridionale est dans le Parc du Mercantour; de belles cascades bruissent dans la vallée de Restefond et son annexe du torrent de Terres Plaines à l’ouest, qui vient du lac de Terres Plaines à 2 200 m, sous la Tête Dure (2 693 m); la batterie de Cuguret est à l’est du village. Au-dessus de Jausiers vers le sud, l’ancienne station de ski de la Frache, en ubac, n’a pas réussi mais permet le ski nordique et la raquette. La commune a plusieurs centres et villages de vacances. Son nom s’est jadis plutôt écrit Jauziers; sa population a atteint 2 000 hab. en 1846, 630 à son minimum de 1968; elle croît depuis et a gagné 110 hab. de 1999 à 2004; s’y ajoutent 850 résidences secondaires (62% des logements).

Val-d’Oronaye (120 hab., 10 945 ha) est une commune nouvelle issue d’une fusion de 2016 entre Larche et Meyronnes, à la frontière italienne et touchant au sud aux Alpes-Maritimes.

Meyronnes (62 Meyronnois, 4 059 ha dont 1 017 de bois) est dans la vallée de l’Ubayette, à 19 km NE du chef-lieu à 1 500 m; la commune monte au sud à 3 032 m à la Tête de Siguret, au nord à 3 193 m à la Roche Blanche, sur la frontière. Le contraste entre adret nu et ubac boisé est très accusé; sur l’adret, subsistent les deux forts de Roche-la-Croix et de Saint-Ours, et plus loin à l’est celui de Viraysse sur la crête à 2 772 m, tandis que celui de Mallemort a été détruit; un musée des forts est aménagé à Saint-Ours, qui a aussi une via ferrata. Le village a souffert de la dernière guerre et a été reconstruit. La commune a eu 650 hab. en 1836, 180 en 1936 et moins de 50 entre 1960 et 1999.

Larche (57 Larchois, 6 886 ha dont 473 de bois) occupe l’extrémité de la vallée de l’Ubayette, à 1 700 m; le village, fleuri (trois fleurs), qu’il a fallu également reconstruire après 1945, et qui avait eu 700 hab. autour de 1850, est à 26 km ENE du chef-lieu et à 6 km du col routier (1 931 m) qui donne accès à l’Italie par Argentera. Le finage culmine à la Tête de Moïse (3 104 m) tout à l’est sur la frontière; batterie de Viraysse, mais pas de fort. Le col de Larche, que les Italiens appellent de la Madeleine, est dans une ancienne vallée glaciaire calibrée, drainée dans les deux sens et vers laquelle convergent de droite la petite vallée de l’Oronaye, ornée d’un lac sous la Tête de Moïse, et de gauche la haute Ubayette, qui vient du sud. Cette dernière haute vallée, de 8 km de long, dite du Lauzanier, est incluse dans le Parc national du Mercantour; elle vient de la Tête de l’Enchastraye (2 955 m), flanquée de la Tête de Pelouse (2 922) et du Rocher des Trois Évêques (2 868) entre lesquels le GR5 se faufile par le Pas de la Cavale (2 673 m); elle a pour attraits plusieurs lacs dont le Lauzanier, la cascade du Pis. Au-dessus du village de Larche se proposent une petite station de ski alpin (3 pistes, 3 remontées) et 4 pistes de ski de fond (45 km).

Saint-Paul-sur-Ubaye (190 Saint-Paulois, 20 555 ha dont 3 000 de bois) est une grande commune dont le territoire s’avance vers le NE entre la frontière italienne et la limite des Hautes-Alpes; «sur Ubaye» a été ajouté en 1998. La commune a eu jusqu’à 1 850 hab. au début du 19e s. et n’a pas cessé de se dépeupler ensuite. Son territoire occupe toute la haute vallée de l’Ubaye. Le centre est à 1 470 m d’altitude et à 22 km de Barcelonnette par la route, qui se termine en cul-de-sac 16 km au-delà du village. De celui-ci part vers le nord-ouest la route du col de Vars, qui est à 8 km et à 2 111 m, et qui donne accès au Queyras. Quelques cheminées de fées se voient aux environs; petit musée de l’outillage agricole. Vers l’aval, l’accès oriental de Saint-Paul est défendu par le défilé de la Reyssole, où s’enfonce l’Ubaye. Vers l’amont, la commune s’étire sur 27 km SO-NE, compte une douzaine de hameaux et affiche une trentaine de sommets de plus de 3 000 m. À 4 et 5 km de Saint-Paul, apparaissent les hameaux de Sérenne, une usine électrique et le vieux pont hardi du Châtelet, de 1880 m, perché à 100 m au-dessus d’une gorge très étroite. Le dernier hameau sur l’Ubaye est celui de Maurin, où est le refuge de Maljasset; le GR5 y descend du col Girardin (2 706 m) sur le chemin de Ceillac, à l’est du pic de la Font Sancte (3 385 m). La Tête des Toillies (3 176 m) est le sommet le plus éloigné au NE, le Bric de Rubren (3 340 m) le plus élevé à la frontière vers l’est, mais le point culminant est l’Aiguille de Chambeyron (3 412 m), à l’intérieur de la commune à l’ENE du village, bordée de glaces; aux alentours, refuge de Chambeyron, plusieurs petits lacs et celui des Neuf Couleurs, plus étendu (10 ha), à 2 834 m. Au sud du Chambeyron et à l’est de Saint-Paul, le hameau et le vallon de Fouillouse, qui vient du SE, sont accessibles par le GR5. À l’extrême sud, à l’entrée de la commune et chargés de protéger la vallée de Barcelonnette, ont été érigés les forts de Berwick (1709), des Corres et de Tournoux (visite), au-dessus du confluent de l’Ubaye et de l’Ubayette. On fait un peu de ski de fond dans la commune, toutefois plus fréquentée en été, où sont 280 résidences secondaires (71% des logements).

La Condamine-Châtelard (150 Condaminois, 5 608 ha dont 818 de bois), limitrophe des Hautes-Alpes, a son village à 13 km NE de Barcelonnette, à 1 305 m, au confluent de l’Ubaye et du Parpaillon, un peu aval de celui de l’Ubaye et de l’Ubayette. L’ancien nom était Le Châtelard, modifié en 1850. Le gros fort de Tournoux domine le village, à la limite de son finage. Celui-ci s’étend peu à l’est du cours de l’Ubaye mais largement vers l’ouest, montant au Grand Parpaillon (2 990 m) à la limite des Hautes-Alpes, et à 3 046 m au Grand Bérard, plus au sud. Une ancienne route militaire non revêtue suit le Parpaillon et grimpe au col de même nom (2 788 m), offrant un beau circuit aux fervents de VTT qui peuvent rejoindre Embrun. Dans cette vallée, sous la Tête de Crouès (2 929 m), a été équipée la station de ski de Sainte-Anne-la Condamine, dotée de 30 pistes et 6 remontées mécaniques, deux centres de vacances. Sainte-Anne est un petit hameau avec chapelle à 6 km NO du village. La population communale a plusieurs fois fluctué selon les chantiers et les événements: deux pics à 1 000 hab. en 1861, 1 200 autour de 1900, un creux à 400 en 1921 et un pic à 780 en 1936, une chute en 1946; elle s’est stabilisée depuis 1980, avec une légère tendance à la baisse.

Faucon-de-Barcelonnette (320 Fauconnais, 1 742 ha dont 711 de bois) est un village ancien, antérieur au chef-lieu et situé à 2 km au NE de celui-ci, à 1 210 m; le campanile est un donjon du 12e s. refait au 16e s.; couvent des trinitaires (17e s.), avec jardin, fondé au 12e s. La commune ne s’étend que sur le versant d’adret, jusqu’à la Chalanche (2 984 m), et a un centre de vacances. La population communale remonte depuis le minimum de 1962 (140 hab.) et a gagné 100 hab. après 1999; mais elle a jadis dépassé 550 hab. (1836).

Saint-Pons (610 hab., 3 206 ha dont 1 437 de bois), limitrophe des Hautes-Alpes, est aussi d’origine ancienne, mais en aval et au NO de Barcelonnette, à 1 145 m. Le village conserve une église classée des 12e-15e s., à beau portail ouvragé et haut clocher carré. Le versant en adret est raviné par le Bourdoux, qui fut connu pour ses ravages; il a fallu des centaines d’aménagements de murettes et de radiers au 19e siècle pour stabiliser les versants, qui montent jusqu’à la Grande Épervière (2 879 m) dans la forêt domaniale de Riou-Bourdoux; refuge de la Pare et col de la Pare (2 665 m) vers le Parpaillon, où passe le GR6. En fond de vallée s’étale l’aérodrome de Barcelonnette (codes BAE et LFMR), doté d’une piste en dur de 800 m et servant aux loisirs, à un aéroclub privé Humanit’Air ainsi qu’au Centre d’instruction et d’entraînement au combat en montagne (CIECM) de Barcelonnette; supermarché Casino (25 sal.), travaux publics Alpine (20 sal.), village de vacances, parcours d’aventure. De 700 hab. en 1821, la population communale est descendue à 180 hab. en 1968 puis a sensiblement augmenté aussitôt après. Elle a néanmoins baissé de 50 hab. après 1999.

Les Thuiles (390 Thuilois, 3 280 ha dont 969 de bois) est à 5 km à l’aval et à l’ouest de Barcelonnette, sur la rive droite de l’Ubaye et la D900, à 1 110 m, avec en face, rive gauche, le hameau des Guérins; un camping. Son finage, étroit mais étiré du nord au sud sur 12 km, monte sur les deux versants, atteignant 2 909 m à la Grande Séolane au sud dans le vallon et la forêt domaniale de Gimette, 2 917 m au nord à l’Aupillon, limitrophe des Hautes-Alpes. La commune, descendue à 160 hab. dans les années 1960 contre 600 en 1841, se repeuple depuis (+40 hab. après 1999).

Méolans-Revel (340 Méovellans, 12 774 ha dont 8 000 de bois) est à l’aval des Thuiles et limitrophe des Hautes-Alpes. La commune résulte d’une fusion de 1973 entre Revel et Méolans, de poids comparable et qui avaient totalisé plus de 2 000 hab. vers 1840. Sa population s’est accrue de 50 hab. après 1999. Le petit village escarpé de Méolans est à 13 km à l’ouest de Barcelonnette sur la rive gauche de l’Ubaye à 1 040 m d’altitude, et a une église du 14e s. Revel était une commune d’habitat dispersé en adret, face à Méolans. La mairie a pris place à la Fresquière, hameau de rive droite de l’Ubaye au confluent de l’Abéous, avec écomusée (Maison du Bois) et site de canoë. L’adret au nord de l’Ubaye culmine au nord au pic Silhourais (2 819 m) et réunit une collection de petits hameaux, dont les deux Rioclar (école); site d’escalade de Chaudon, un village de vacances; camping tout à l’est au bord de l’Ubaye. Au sud, le finage, très étendu, englobe le bassin de la Blanche de Laverq, où subsiste la forêt domaniale de Laverq. Il atteint au sud le pic des Trois Évêchés, qui monte à 2 819 m, et la Tête de l’Estrop à 2 961 m. Sa limite sud-ouest s’appuie sur la longue Crête de la Blanche. Au bord du torrent sont quelques restes de l’abbaye de Laverq, fondée au 12e s.

Le Lauzet-Ubaye (180 Lauzetans, 6 626 ha dont 2 378 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 24 km à l’ouest de Barcelonnette, à 900 m. Ubaye a été ajouté au nom en 1959. La commune est deux fois limitrophe des Hautes-Alpes au nord et à l’ouest. Le village est sur la rive gauche de l’Ubaye; il a un pont du 13e s., quelques ruines du château seigneurial, une branche du musée de la Vallée (cueillette et chasse), trois campings; dolmen du Villard au sud, cascade de Casteplane en aval au pas de la Tour, point extrême de la route périphérique du lac de Serre-Ponçon vers le sud-est. La commune a eu plus de 1 000 hab. dans les années 1830, et s’est dépeuplée jusqu’après 1999. Le territoire communal est divisé en deux parties inégales par l’Ubaye. Au sud, il monte jusqu’au pic de Bernardez (2 430 m), est assez boisé et comporte une station de ski reliée à celle de Montclar et dont le domaine est parsemé de lacs (Vallon du Loup); il englobe le site de la cascade de la Pisse, le fort de Dormillouse et l’altisurface du col Saint-Jean. Au nord, il s’étire sur 12 km sur l’adret de l’Ubaye, culminant au nord-est à 2 494 m au Joug de l’Aigle et montant au nord-ouest au pic de Morgon (2 324 m), d’où l’on domine les deux branches du lac de Serre-Ponçon.

Ubaye-Serre-Ponçon (790 hab., 6248 ha) est une commue nouvelle issue de la fusion de en 2017 de La Bréole et Saint-Vincent-les-Forts et limitrophe des Hautes-Alpes.

Saint-Vincent-les-Forts (390 Pangauniers, 2 282 ha dont 1 035 de bois) est à 31 km ONO de Barcelonnette à 1 300 m), sur la route D900 du tour du lac de Serre-Ponçon, doit depuis 1923 son prédicat aux forts qui encadrent le village (Joubert et Chaudon). Son finage va de la branche sud du lac au sommet de Dormillouse (2 505 m) et comporte un site réputé de vol libre en haut du village. Sur la rive du lac au nord, deux campings et base nautique; hameau du Lautaret à l’ouest. La commune a eu 700 hab. en 1846, 170 en 1990, et a gagné 45 hab. de 1999 à 2006; 140 résidences secondaires.

La Bréole (400 Bréolais, 3 966 ha dont 1 339 de bois, à 998 m) est 8 km à l’ouest de Saint-Vincent sur les pentes dominant la rive sud du lac de Serre-Ponçon, sur la D900 à 920 m. Le barrage de Serre-Ponçon s’appuie sur son territoire au NO. Le village, disposant de quelques commerces et services, dont une maison de retraite, est à 2 km au sud-est du barrage, à vol d’oiseau; centre de vie spécialisé des Jardins d’Asclepios (50 sal.) et centre d’accueil Gerage, un village de vacances. La limite communale s’est fixée à l’ouest sur le cours de la Blanche, très encaissé, et monte au sud à plus de 1 400 m aux Courbons. La Bréole a eu plus de 1 000 hab. dans les années 1840, 230 au minimum de 1975; elle a 70 hab. de plus qu’en 1999.

Pontis (93 hab., 1 411 ha) est sur le versant sud de la branche nord du lac de Serre-Ponçon. Son territoire marque une avancée des Alpes-de-Haute-Provence dans les Hautes-Alpes, mais la commune, située entre Savines et Le Sauze, a choisi comme ses voisines d’adhérer à la CC de Serre-Ponçon. Son habitat est dispersé, avec un petit village vers 1 120 m: deux campings flanquent la D954. Au sud, le finage dépasse la crête qui culmine à 2 324 m au pic de Morgon, et contient le petit hameau de l’Adroit de Ponti, sur l’adret de l’Ubaye en effet; site des Demoiselles Coiffées à la limite ouest. Le rivage du lac n’est pas équipé. La population a plus que doublé depuis les 45 hab. de 1999; mais elle dépassait 700 hab. en 1896.