nom pris par une communauté de 51 communes, principalement du Briançonnais, à la suite d’une charte de mai 1343, par laquelle le Dauphin leur octroyait des libertés et des franchises en échange d’une contribution financière répartie; le nom d’escarton est synonyme d’écot et désigne la part attribuée à chaque partie du territoire. Celui-ci comptait alors 7 200 feux. Il était divisé en cinq escartons: de Briançon, du Queyras, de l’Oulx, de Pragelas, de Château-Dauphin. Oulx et Pragelas se retrouvèrent en Savoie au traité d’Utrecht, et sont en Italie. Le dernier est en Auvergne. L’ancienne intercommunalité du Queyras, dont le siège était à Aiguilles (8 communes, 2 400 hab.), avait choisi de se nommer communauté de communes de l’Escarton du Queyras; elle s’est fondue dans la CC du Guillestrois et du Queyras. |