(2 400 Guillestrins, 5 129 ha dont 2 285 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Hautes-Alpes dans l’arrondissement de Briançon, 37 km au sud de celle-ci. Le bourg, à 1 050 m au bord du Rioubel mais proche du débouché du Guil à sa sortie du Queyras. Elle a les commerces et services de base, un collège public, une maison départementale des solidarités et une maison technique départementale; des supermarchés Carrefour (25 sal.) et Intermarché (50 sal.); bâtiment et travaux publics STAM (70 sal.), distribution électrique Enedis (25 sal.); fromagerie de la Durance (20 sal.); autocars Imbert (25 sal.). Le centre a conservé des remparts et des maisons anciennes, une église classée du 16e s. sur des bases du 11e, à large porche à colonnes et clocher carré du gothique embrunais. Le territoire communal s’étend un peu dans la plaine et bien plus en montagne, surtout à l’est où il inclut sur plus de 12 km tout l’ubac de la Combe du Queyras jusqu’au-dessus de Ceillac, englobant la forêt de la Réortie, plus loin Bramousse et ses chalets, et atteignant 2 611 m à la crête d’Assan (pic de Guillestre); vers le sud, une bande un peu étroite s’achève à la crête de Razis (2 577 m). La commune a eu un minimum de 1 050 hab. dans les années 1930 (contre 1 800 hab. un siècle avant) et sa population augmente depuis; elle a gagné 120 habitants après 1999. Elle a 700 résidences secondaires (un tiers des logements) et elle est le siège de la communauté de communes Guillestrois et Queyras, qui rassemble 15 communes et 8 000 hab. Le nouveau canton de Guillestre a 15 communes et 8 000 hab.; il correspond exactement à la communauté de communes. |