contrée des Alpes du Sud, formant tout le bassin supérieur du Guil; le Queyras, jadis en Dauphiné, est réputé pour son fort ensoleillement, ses bois de mélèzes, de pins cembro et de pins à crochets et ses hauts villages, dont Saint-Véran, record en France d’altitude. L’habitat traditionnel est fait d’assez grosses maisons à nombreux éléments de bois, avec balcons et parfois des arcades, souvent des cadrans solaires. L’artisanat du bois y reste vivant et de petites fromageries sont réapparues. Le Queyras a trois entrées: la principale, et la seule en hiver, se fait par la vallée de la Durance et Guillestre; les autres sont par le col d’Izoard au nord et le col d’Agnel au sud-est, à la frontière italienne. Le Queyras a vu s’équiper plusieurs stations de ski et la fréquentation estivale n’est pas négligeable. Le nom vient d’une vieille racine répandue de forme car, cayre pour désigner des rochers, qui en Queyras relèvent de la zone géologique des nappes du Briançonnais et sont souvent schisteux. Le parc naturel régional du Queyras a été créé en 1977 à l’instigation de Philippe Lamour. Il porte sur 62 450 ha, peuplés de 2 400 habitants. La surface agricole utilisée est de 3 800 ha, pour une centaine d’exploitations. Des maisons du Parc sont établies à Aiguilles, Ristolas, Arvieux et Guillestre, un Espace géologique à Château-Queyras; un festival du livre et de l’image est organisé en juillet dans les différents villages. Le Parc communique avec le Val Pellice de l’autre côté de la frontière et les deux institutions ont favorisé la restauration d’une population de bouquetins. Les abords du mont Viso sont l’objet d’une cartographie détaillée et de recherches écologiques. La Combe du Queyras est un étroit et profond défilé du Guil entre Château-Ville-Vieille et Ceillac (CC Guillestrois-Queyras). La communauté de communes Guillestrois et Queyras est une intercommunalité des Hautes-Alpes (15 communes et 8 000 hab.) siégeant à Guillestre et correspondant à son nouveau canton. |