Alpes d’Azur ' communauté de communes des Alpes-Maritimes, associant 34 communes et 9 700 hab. sur 88 850 ha au nord-ouest du département. Le siège est à Puget-Théniers. Aucune commune n’atteint 2 000 hab. Puget-Théniers (1 920 Pugétois, 2 145 ha dont 973 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 66 km au NO de Nice à 410 m. Le village est sur la rive gauche du Var au débouché des gorges de la Roudoule. Il a une Maison de pays, une coopérative laitière; ruines castrales, maisons anciennes à loggias rapportés et pans de bois. La statue de Maillol, la Liberté enchaînée (1908), a été érigée en hommage à Auguste Blanqui, né au village en 1805. Le bourg a un collège public, un hôpital local (6 lits médicaux, 200 en tout), un supermarché Carrefour (30 sal.). Son finage s’étend d’ouest en est sur les deux versants de la vallée du Var et monte au sud sur la Montagne de Gourdan (1 436 m). Le cours du Var est suivi par la N202 et le chemin de fer de Provence, qui a une gare et deux stations dans la commune. La population communale avait atteint 1 400 hab. autour de 1880; elle a un peu baissé ensuite (1 100 hab. en 1954) puis a crû à nouveau, mais lentement. Elle a gagné 300 hab. depuis 1999. La Croix-sur-Roudoule (100 Cruciens, 3 006 ha dont 1 000 de bois) a un village perché à 8 km au nord de Puget-Théniers au-dessus des gorges de la Roudoule, à 800 m; il montre remparts et porte, maison seigneuriale à tours, nef du 13e s. La commune, limitrophe des Alpes-de-Haute-Provence, atteint au nord la Tête de Mélèze à 1 733 m et comprend plusieurs hameaux, plus l’ancienne mine de cuivre de Léouvé assortie d’un musée du cuivre et d’une maison de la mine (gîte d’étape). La mention «sur-Roudoule» a été ajoutée au nom de la commune en 1937. La population a atteint son minimum en 1982 (70 hab.), son maximum un siècle avant (800 hab.). Puget-Rostang (130 Rostagnois, 2 246 ha dont 713 de bois) est à 7 km au NE de Puget-Théniers, à 770 m. Le village propose un écomusée du pays de la Roudoule et son finage très contourné englobe à l’est la Montagne de Mayola (1 596 m). Sa population a un peu repris depuis le minimum de 1962, où elle était tombée à 24 hab. Auvare (33 Auvarois, 1 827 ha) à 920 m d’altitude est un village perdu, à 14 km au NNE de Puget-Théniers par une route sinueuse, bien qu’à moins de 4 km à vol d’oiseau; son finage grimpe jusqu’à 2 137 m au dôme de Barrot; ruines castrales. Saint-Léger (49 Léodégariens, 461 ha dont 200 de bois), limitrophe des Alpes-de-Haute-Provence, est à 14 km au NO de Puget-Théniers, au-delà du col de Saint-Léger (1 069 m) à 1 000 m, dans un vallon qui débouche sur le Var mais près de Daluis; Maison de l’agriculture, de l’apiculture et de la forêt, écomusée d’une classe d’école. La commune a changé plusieurs fois de nationalité au 18e et au 19e s. Daluis (150 Daluisiens, 4 003 ha dont 407 de bois), à 670 m, est à 20 km au nord-ouest de Puget-Théniers par la route qui suit la vallée du Var et franchit les gorges de Daluis. Celles-ci sont dans le finage de Guillaumes, taillées à pic sur 300 m de haut dans les schistes rouges du Permien du Dôme de Barrot, et appréciées des amateurs de sports d’eaux vives; saut à l’élastique au pont de la Mariée (80 m de haut). Le finage de Daluis, limitrophe des Alpes-de-Haute-Provence, s’étend surtout vers le nord-ouest jusqu’au mont Saint-Honorat( 2 520 m); une petite route grimpe du village dans cette direction et dessert de maigres hameaux. On y voit des ruines du château fort; la grande grotte du Chat, à concrétions belles mais fragiles, est fermée aux visiteurs. La population de Daluis est à son minimum depuis 1985. Sauze (72 Sauzois, 2 777 ha dont 1 350 de bois) est un autre minuscule village perché à 1 360 m juste au-dessus de Guillaumes, côté ouest, à 1 500 m à vol d’oiseau mais 8 km par une route en lacets, qui se prolonge encore sur 5 km par le hameau de Villetalle. Le finage est assez étendu vers l’ouest, où il monte à 2 520 m au mont Saint-Honorat. Il est limitrophe des Alpes-de-Haute-Provence. Sauze a eu plus de 400 hab. au début du 19e s., un minimum de 40 autour de 1970. Villeneuve-d’Entraunes (90 Villeneuvois, 2 820 ha dont 1 072 de bois), limitrophe des Alpes-de-Haute-Provence, domine la rive gauche du Var à 8 km en amont de Guillaumes, à 950 m; son finage s’étend des deux côtés de la vallée et a des vergers. La population est à son minimum; elle avait atteint 360 hab. en 1860. Saint-Martin-d’Entraunes (160 Saint-Martinois, 4 005 ha dont 1 195 de bois), limitrophe des Alpes-de-Haute-Provence, est à 6 km en aval d’Entraunes, à 1 020 m, sur la rive droite du Var, avec une église du 12e s. Son territoire, qui culmine à la Frema (2 747 m), inclut à l’ouest la station de ski du Val Pelens, à 9 km par une route (D78) qui grimpe au col des Champs (2 045 m) et rejoint Colmars dans la vallée du Verdon, à 20 km. La petite station offre 9 pistes et 3 téléskis. La commune a eu 700 hab. en 1836 et se dépeuplait depuis mais a gagné 70 hab. (+78%) après 1999. Elle a 130 résidences secondaires (51% des logements). Entraunes (140 Entraunois, 8 145 ha dont 2 300 de bois), limitrophe des Alpes-de-Haute-Provence, est à la source du Var. Son village est au bord du Var à 18 km au NO de Guillaumes, 49 km au NO de Puget-Théniers, à 1 260 m, au confluent du torrent de Bourdous qui descend de la Cime de Pal à l’est (2 818 m). Son finage culmine au nord-est à la Cime de Pal et à la Côte de l’Âne (2 916 m). Près de la source du Var, au hameau d’Estenc, ont été équipés une petite station de ski de fond plus une piste de ski alpin avec un téléski et le refuge-auberge de la Santonnière. La route grimpe au nord jusqu’au col d’Allos (2 327 m) qui donne accès au bassin de l’Ubaye. Entraunes a eu 675 hab. en 1836; sa population est au même niveau depuis 1975; elle enregistre 150 résidences secondaires. On nomme Val d’Entraunes cette haute vallée du Var, longtemps disputée entre Provençaux et Sardes, où l’on voit encore d’anciennes bornes-frontières. Châteauneuf-d’Entraunes (63 Castelnoviens, 2 992 ha dont 459 de bois), a un petit village perché sur une crête à 11 km NNO de Guillaumes (4 km à vol d’oiseau), à 1 280 m. Son finage se cantonne au nord du Var, mais va jusqu’à la Cime de Pal le long du vallon de la Barlatte; une petite route mène au hameau des Tourres, proche de la cascade du Ray de l’Oule. Sa population, qui a culminé à 340 hab. au début du 19e s., est tombée à 19 hab. en 1968 mais a repris un peu depuis. Guillaumes (610 Guillaumois, 8 702 ha dont 1 913 de bois,) est un ancien chef-lieu de canton, 108 km au NO de la préfecture, 32 km au nord de Puget-Théniers par les gorges de Daluis et le col de Saint-Léger. Le village est dans la vallée du Var, à 790 m, au confluent du Tuébi, sous les ruines d’un château seigneurial dit de la Reine Jeanne (15e s.); musée des arts et traditions, sanctuaire marial de Buyei; maison de retraite (25 sal.), travaux publics Pratico (25 sal.). Guillaumes avait 1 200 hab. vers 1850 et s’est dépeuplée jusqu’en 1990 (530 hab.). Elle a 700 résidences secondaires, deux fois plus que de résidences principales. Le finage englobe au sud les gorges de Daluis, d’où une route difficile grimpe vers l’ouest aux hameaux de la Saussette et Villeplane. Il atteint au sud-est le Dôme de Barrot, qui culmine à 2 137 m. Vers le nord, il inclut le vallon de la Barlatte et s’étire le long du vallon affluent de la Barlattette jusqu’à la Peyre de Vic (2 580 m) dans le Parc du Mercantour. Au NNE du village, le hameau agricole de Bouchanières est au bout d’une petite route de crête et au passage du GR52a, sous la Tête de Méric (2 048 m), qui est un site minéralogique de calcaires et s’orne de cheminées de fées. Péone (790 Péoniens, 4 859 ha dont 957 de bois), jadis en italien Peonne, se tient au confluent du haut Tuébi et du vallon d’Aygue Blanche, à 6 km au NE de Guillaumes, à 1 180 m. Son finage se limite à la crête de l’Alp (2 553 m à la Cime Nègre) et se tient ainsi entièrement hors du Parc du Mercantour. C’est au sud de la commune que s’est établie la station de neige de Valberg, qui y culmine à la Tête du Sapet (1 821 m), mais monte à 2 010 m sur le territoire de Beuil. L’une des toutes premières des Alpes-Maritimes, elle offre 52 pistes de ski alpin et 22 remontées mécaniques, plus 25 km de pistes de ski nordique; elle est gérée par les remontées mécaniques SERM (30 sal.). Le nombre d’habitants de Péone a assez peu varié sur deux siècles et augmente lentement depuis les 400 hab. de 1954; il s’est accru d’une centaine de personnes après 1999; en outre, Péone affiche 2 100 résidences secondaires (81% des logements). Beuil (560 Beuillois, 7 565 ha dont 2 000 de bois) est à 20 km à l’est de Guillaumes par la route qui traverse Valberg, et à 10 km à vol d’oiseau. Son minimum de population date de 1982 (310 hab.) et la commune a gagné 220 hab. (+65%) après 1999; elle a environ 800 résidences secondaires (68% des logements). Le village est à 1 450 m d’altitude, à la tête de la vallée du Cians, qui en sort au sud par de belles gorges au fond desquelles se faufile la route vers Nice (77 km) ou Puget-Théniers (28 km). Vers le sud-ouest, Beuil participe à la station de ski de Valberg et en a quelques remontées mécaniques. Vers le nord-ouest, les massifs de Beuil-Valberg sont propices à l’escalade. Au nord, le finage dépasse la crête des Moulinés (2 083 m au mont des Moulinés) et s’étire sur 10 km vers le nord-ouest, sur l’ombrée de montagne de l’Alp où elle possède tout le versant gauche du vallon de Roya, le mont Mounier (2 817 m) et la tête du torrent du Démant, qui descend aussi vers la Tinée. Tout ce secteur est dans le Parc du Mercantour. Pierlas (110 Pierlasois, 3 131 ha) est à 27 km au NE de Puget-Théniers par la route (11 km à vol d’oiseau), à 1 000 m d’altitude au fond d’un vallon affluent de gauche du Cians sous le sommet des Cluots (2 105 m); les gorges du Cians sont au nord-ouest du finage. Lieuche (50 Lieuchois, 1 340 ha dont 714 de bois), 21 km ENE de Puget-Théniers, a son village perché au-dessus de la rive gauche du Cians à 850 m, à 5 km de la rivière par une route en lacets. Au NE, le relief atteint 1 756 m au Mont de Lieuche, 1 776 m au Mont Fracha. Thiéry (110 Thiérois, 2 224 ha dont 1 059 de bois) est dans la montagne un peu au SE de Lieuche, à 1 050 m, mais au bout d’une route qui vient directement de Villars-sur-Var au terme de 13 km, ce qui la met à 31 km de Puget-Théniers (11 km à vol d’oiseau). Le finage est longé à l’ouest par les gorges inférieures du Cians. Rigaud (190 Rigaudois, 3 254 ha dont 578 de bois) est entre les deux gorges du Cians à 17 km ENE de Puget-Théniers à 750 m et conserve des ruines d’un ancien château des templiers. Son finage culmine au nord à 1 906 m à la Tête de Rigaud. La population a un peu repris depuis les minima des années 1960 à 1975 (110 hab.); elle a augmenté de 40 hab. après 1999. Touët-sur-Var (680 Touétiens, 1 498 ha dont 779 de bois) est dans la vallée du Var juste en aval du confluent du Cians, au bord de la N202, 10 km à l’est de Puget-Théniers à 350 m seulement; elle a une gare du train des Pignes, une maison de retraite (40 sal.). La mention «sur-Var» est de 1909 et a remplacé Touët-de-Beuil. La population augmente depuis le minimum de 1962 (250 hab.) et a gagné 230 hab. après 1999 (+51%). Villars-sur-Var (780 Villarois, 2 527 ha dont 952 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Alpes-Maritimes, 51 km au nord-ouest de la préfecture, 18 km à l’est de Puget-Théniers. Le nom actuel est de 1931; il fut auparavant Villar, Villars ou Villars-du-Var. Sa population augmente lentement depuis les 390 hab. de 1960; elle a gagné 200 hab. (+35%) après 1999. Le village est perché à 410 m, au-dessus de la rive gauche du Var; une gare du train des Pignes est dans le fond de la vallée. L’église est en partie du 13e s.; ruines d’un château des Grimaldi (15e s.). Le domaine viticole du Clos Saint-Joseph bénéficie de la seule appellation (aoc) des côtes-de-provence dans le département; mais seuls 6 ha de vignes sont déclarés dans la commune. Massoins (100 Massoinques, 1 213 ha) est à 5 km à l’est de Villars par la route (2 km à vol d’oiseau), à 410 m, en face de Malaussène, et son finage très étroit va au nord jusqu’à la Pointe des Quatre Cantons (1 804 m); musée des moulins à huile. Malaussène (330 Malaussénois, 1 948 ha dont 1 461 de bois) est au sud du Var à 410 m dans un vallon affluent, à 8 km au SE de Villars (3 km à vol d’oiseau); son finage se limite au versant droit du Var, en ombrée, où il monte au mont Vial (1 550 m), et atteint à l’est les gorges de la Mescla, traversées en tunnel par la route et la voie ferrée. La population était tombée à 70 hab. en 1975 et 1982; elle a doublé depuis 1999. Elle avait atteint 420 hab. en 1858, et plus de 1 000 momentanément en 1891 au moment du creusement des tunnels. Trois petites communes se succèdent au SE du territoire intercommunal, formant les Balcons de l’Esteron. Revest-les-Roches (230 Revestois, 861 ha), 34 km ESE de Puget-Théniers, est sous la crête du Mont Vial (1 541 m) dans le haut bassin de l’Esteron, à 853 m. Son finage se perd à l’est dans les gorges du défilé de Chaudan; pont suspendu des Hirondelles. La commune a été créée à partir de Toudon en 1871, sous le nom de Revest, avec 190 hab. Elle a jouté les-Roches en 1933 en raison d’homonymies; elle s’est dépeuplée jusqu’en 1975 (25 hab.) et croît depuis, gagnant 70 hab. après 1999 (+44%). L’auberge de l’Escapade y a 45 sal. Tourette-du-Château (130 Tourettans, 974 ha), 31 km ESE de Puget-Théniers, a un village perché à 941 m, jouissant d’une vue étendue. Elle fut jadis nommée Tourette-Revest. Une petite route monte au mont Vial (1 541 m) où ont été trouvés des restes d’un habitat ligure; le mont offre un large panorama et a reçu un observatoire et des auberges; quelques ruines castrales. De 400 hab. en 1846, sa population était tombée à 23 hab. en 1975; elle a 40 hab. de plus qu’en 1999. Toudon (350 Toudonnais, 1 856 ha dont 1 231 de bois, à 1 000 m) est à 29 km ESE de Puget-Théniers. Elle avait moins de 120 hab. en 1982 et croît aussi, gagnant 120 hab. depuis 1999 (+52%). Son finage culmine à la cime des Collettes (1512 m) au NO; musée d’outils anciens dans l’ancien moulin à grains. Pierrefeu (340 Pierrefeutins, 2 227 ha dont 1 805 de bois) a son village perché à 690 m, 6 km à l’est de Roquestéron à vol d’oiseau, mais 14 km par la route; musée de la Genèse, église du 16e s., fête de la polenta. Son finage monte à 1 518 m au mont Brune tout au nord. Sa population était tombée à 60 hab. en 1962. Elle a augmenté de 100 hab. (+42%) depuis 1999. Roquestéron (590 Roquerois, 647 ha dont 433 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 58 km au NO de la préfecture, 26 km SSE de Puget-Théniers, à 350 m. Le village, doté d’une église du 12e s., est dans la vallée de l’Esteron sous la haute crête du Mont Long (1 063 m); seule une route très tortueuse le relie à la vallée du Var à l’est, puis à Nice; d’autres petites routes tout aussi sinueuses permettent d’atteindre Puget-Théniers au nord et Castellane loin vers l’ouest. Le finage s’étire d’ouest en est sur le versant gauche de l’Esteron. Le village ne fut d’abord qu’une petite annexe de rive gauche de la commune de Roquestéron-Grasse, devenue La Roque-en-Provence (CA de Sophia-Antipolis), dont le village est juste en face rive droite. La sarde Roccasterone fut nommée Roquesteron-Puget en prenant son autonomie par son rattachement à la France en 1760, redevint Roccasterone dans le royaume sarde de 1814 à 1860, Roquesteron-Puget de 1860 à 1985, Roquesteron de 1860 à 2013, enfin Roquestéron avec accent depuis 2013. La population communale est passée par un maximum de 520 hab. en 1822, un minimum de 220 hab. dans les années 1950-1965 et a augmenté ensuite, gagnant encore 110 hab. après 1999. Cuébris (180 Cuébrois, 2 310 ha dont 2 000 de bois et garrigues) est à 4 km au NE de Roquestéron à 540 m. C’est un beau village d’allure médiévale; il possède un finage étiré d’ouest en est, drainé en gorge vers l’Esteron par le riou de Cuébris; ruines castrales. La commune n’avait plus que 70 hab. autour de 1960. Ascros (175 Ascrossois, 1 774 ha dont 893 de bois) est à 17 km ESE de Puget-Théniers à 1 100 m et conserve quelques restes de son château (11e s.) et une église du 13e s. Au nord, le finage est en ubac sur le versant droit du Var, sous la forêt domaniale de Touët. Saint-Antonin (87 Santantoninois, 644 ha dont 400 de bois) est à 17 km SE de Puget-Théniers à 800 m, un peu isolée en terrain accidenté dans le grand val synclinal du haut Esteron. La Penne (210 Pennois, 1 808 ha dont 1 100 de bois), limitrophe des Alpes-de-Haute-Provence, a son village à 11 km au SE de Puget-Théniers à 800 m dans le val synclinal du haut Esteron; les crêts de Roccaforte et de Sainte-Marguerite limitent le finage au nord, la route D2211 les passant en lacets au col de Saint-Raphaël à 875 m. Le crêt de Gourdan, au NO, monte à 1 365 m. La population a gagné 50 hab. après 1999. Sigale (200 Sigalois, 560 ha) est à 5 km à l’ouest de Roquesteron, à 630 m, en adret au-dessus de l’Esteron et sous la cime de la Cacia qui prolonge vers l’ouest le Mont Long; église romane du 12e s., restes de remparts et de portes, fontaine du 16e s., musée Sigalois; transports par autocars STVE (35 sal.). Sigale a eu plus de 500 hab. avant 1860, 110 au minimum de 1968. Sallagriffon (50 hab., 960 ha dont 427 de bois, à 720 m), 20 km au sud de Puget-Théniers, est limitrophe des Alpes-de-Haute-Provence, au nord, par la Montagne de Miolans. Aiglun (94 Aiglenois, 1 537 ha dont 870 de bois) est à 30 km au sud de Puget-Théniers, à 620 m; son finage est encadré par la clue d’Aiglun à l’ouest, où s’enfonce en gorge l’Esteron sur 200 à 400 m de profondeur, et par la clue de Riolan à l’est, sur un affluent. La belle cascade du Vegay, de 140 m de haut, est au sud du village. Le finage monte au sud à 1 541 m sur la crête du Cheiron. Aiglun a eu 380 hab. en 1851, 50 en 1968. |