partie de l’arc alpin proche de la Méditerranée, correspondant à peu près à la partie du département de ce nom à l’est de la vallée du Var. Elles se divisent en massif du Mercantour et Préalpes de Provence, celles-ci plissées et faillées dans le sens est-ouest, riches en grottes, avens et dolines. Les séismes y sont relativement fréquents. La proximité de la mer crée de très fortes pentes et de vives érosions, et les glissements de terrains ne sont pas rares en cas de fortes pluies. Les torrents y sont souvent enfoncés en gorges (les clues). Longtemps domaine de l’élevage ovin et caprin, ces montagnes ont également concentré les voies de passage entre France et Italie, d’abord par de difficiles sentiers muletiers comme celui de la route du Sel, puis par voie ferrée, routes en corniche et finalement l’autoroute A8, au prix de nombreux tunnels. Une ligne de forts, à présent abandonnés, a couronné les crêtes à la fin du 19e s. et dans le premier tiers du 20e s. Les villages y sont généralement perchés et d’accès malcommode, en raison de siècles d’insécurité, et les anciens villages abandonnés sont nombreux. La montagne s’est fortement dépeuplée jusque dans les années 1960, mais la pression de la métropole niçoise, la mode de la Côte d’Azur et même les sports d’hiver sont à l’origine d’une forte fréquentation, de la multiplication des résidences secondaires et même d’installations nouvelles durables, provoquant un nouvel accroissement de population, du moins dans la moitié méridionale des Alpes maritimes. |