dénomination d’une partie de la côte méditerranéenne due à Stephen Liégeard, dans un livre de ce nom publié en 1887, qui la faisait aller de Marseille à Gênes et voulait évoquer par là le ciel bleu qui a fait sa renommée. Liégeard (1830-1925), avocat, sous-préfet et poète, était originaire de Dijon et se prénommait François Stéphène. En fait l’expression s’est d’abord assez vite restreinte à la partie du littoral située dans le département des Alpes-Maritimes, associée à la douceur relative des hivers et aux formes de végétation qui en tirent parti, et à la villégiature d’hiver mise à la mode au 19e siècle par les étrangers fortunés à Nice, Cannes et alentour. Son succès et son côté valorisant ont fait étendre l’appellation à la côte varoise, au moins à l’est de Toulon ou, mieux, d’Hyères, tandis que l’appellation Riviéra, francisée d’après la Riviera ligure, s’appliquait à la côte de Villefranche-sur-Mer à Menton. De nos jours, le littoral marseillais n’est pas censé faire partie de la Côte d’Azur. L’adjectif est «azuréen». La Métropole de Nice a pris le nom de Nice Côte d’Azur. Un peu abusivement, il existe tout au nord du département une CC Alpes d’Azur qui n’est nullement sur la côte. |