(27 540 Vallauriens, 1 304 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Alpes-Maritimes dans la CA Sophia Antipolis. Le centre-ville est à 2 km de la côte à la tête du vallon de l’Issourdadou. Une première implantation a laissé quelques traces sur l’oppidum des Encourdoules au nord-est, une butte montant à 252 m. Le village fut ensuite une possession des moines de Lérins. Puis au 19e s. s’est développé le front de mer de Golfe Juan, où Napoléon avait débarqué à son retour de l’île d’Elbe. Il est devenu dans la seconde moitié du 20e siècle un ensemble urbain étendu, bordé par un grand port de plaisance double, offrant 850 places au Vieux Port, qui abrite aussi quelques bateaux de pêche, et 840 places au nouveau port Camille Rayon à l’est, qui peut accueillir des yachts de 85 m. Il est le plus fréquenté des ports de la Côte d’Azur, avec 142 000 nuitées par an, presque le double de Nice ou de Cannes. La ville a une tradition de poterie, qui s’est affirmée au début du 20e siècle et qui a ensuite inspiré les artistes; ceux-ci, autour de Picasso qui y a vécu de 1948 à 1955, ont animé le bourg dans les années 1950. Vallauris a un collège public, et vante l’Espace Jean Marais (l’acteur a été enterré à Vallauris en 1998). Des restes du château, ancien prieuré de l’abbaye refait au 16e s., abritent le musée national Picasso (la Guerre et la Paix) et le musée de céramique et d’art moderne; maison de retraite les Tourelles (25 sal.), résidence du Golfe (45 sal.). Au sud-ouest, la côte est rocheuse et porte les châteaux Robert et de l’Horizon, ancienne propriété fastueuse de l’Aga Khan. Tout le reste de la commune s’est couvert de villas, à l’exception de la pointe nord-est qui, près de l’échangeur d’Antibes, a reçu le lotissement serré des Samboures et la zone d’activité des Moulins et de Font de Cine, non loin des restes de l’aqueduc romain des Clausonnes. La commune cultive le bigaradier pour ses fleurs, qui entrent dans la parfumerie de Grasse. Elle a un assez large éventail d’entreprises mais d’assez petite taille sauf la mécanique Claugier (680 sal.); analyses Elsys (110 sal.), recherche en audioprothèses Neurelec (260 sal.); hypermarché E. Leclerc (Lunadis, 220 sal.), magasins Intermarché (45 sal.), Casino (40 sal.), Leroy-Merlin (100 sal.); informatique Avisto Telecom (130 sal.); aide à domicile Yopala (120 sal.) et Pôle Domicile (90 sal.), gardiennage Neopax (100 sal.), Impact (55 sal.) et Samsic (55 sal.), nettoyages GSF (250 sal.), Samsic (200 sal.), SENI (170 sal.), SER Hotel (100 sal.), Hygienarome (95 sal.), Nera (80 sal.); ascenseurs Kone (100 sal.), installations électriques Spie (80 sal.). La population de Vallauris était de 2 000 hab. vers 1840, 3 000 en 1866, puis elle a sensiblement augmenté: 8 000 hab. en 1911. Après un palier autour de 10 000 hab. jusque vers 1960, elle a connu un nouvel essor, passant les 20 000 hab. en 1980. Elle a encore augmenté de 1 610 hab. après 1999; s’y ajoutent 5 00 résidences secondaires (30% des logements). Les blocs d’immeubles de la Zaïne, sur le talus juste au nord du centre-ville, sont classés en «quartier prioritaire». |