ancienne province dont le territoire correspond à peu près à celui du département de l’Ardèche; en créant celui-ci, les Révolutionnaires, fidèles à leur ligne de conduite, en avaient écarté le nom. Il reste vivant, et souvent employé. Les habitants sont les Vivarois. Le nom vient de Viviers, qui fut Vivarium aux temps gallo-romains. Le Vivarais fut un haut lieu du protestantisme (musée du Bouschet de Pranles), de la châtaigneraie et de l’industrie de la soie. Son nom avait été repris par plusieurs des premières communautés de communes, mis en a curieusement disparu après les regroupements de 2015, alors que celui de l’Ardèche s’est maintenu ou étendu. On appelle monts du Vivarais les serres des Cévennes septentrionales en Ardèche, formant le rebord granitique du sud-est du Massif Central, extrêmement découpé par les failles et les ravins qui descendent rapidement vers le fossé du Rhône. L’appellation contrôlée (aoc) côtes-du-vivarais a été accordée en 1999 à des vignes des plateaux calcaires et des vallées du sud-est du département de l’Ardèche, pour environ 600 ha; le grenache est le cépage principal, appuyé par le cinsault et la syrah. Neuf communes sont en Ardèche, 5 dans le Gard; trois ont droit à une mention spéciale de cru: Orgnac-l’Aven, Saint-Montan et Saint-Remèze. Le Chemin de fer du Vivarais survit sous la forme d’un train touristique entre Tournon et Lamastre (v. Mastrou). |