Crêtes préardennaises

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communauté de communes des Ardennes, associant 94 communes et 22 000 hab. sur 101 570 ha. Le siège est à Saulces-Monclin; aucune commune n’atteint 2 000 hab.

Les Crêtes préardennaises forment un ensemble géographique de dénomination relativement récente, désignant les reliefs de côtes et de plateaux étroits et morcelés qui bordent au nord et au nord-est la Champagne crayeuse et la séparent du massif ardennais et de la vallée de la Meuse. Les affleurements des terrains secondaires y sont resserrés, les côtes successives très rapprochées; le relief est accidenté et boisé, la vie agricole assez difficile par endroits; mais les modes de culture de la Champagne crayeuse se sont répandus dans les terroirs les plus accessibles, accentuant les contrastes locaux entre bons pays et pays aux bois. Le nom a pris racine dans les habitudes locales.

Saulces-Monclin (820 Saulcerons, 2 023 ha dont 264 de bois) est sur la grand route de Charleville à Rethel et Reims (D 951 ex-N51), à 14 km NE de Rethel et a un accès à la voie rapide parallèle A34. L’ancienne Saulce-aux-Bois avait absorbé en 1828 les communes de Monclin au SE, dont il reste un hameau, et La Vieilville au nord, qui n’apparaît plus sur les cartes mais a laissé place au hameau de Saulces aux Tournelles. L’A34 et la D951 traversent le finage à l’ouest du village et ont un échangeur au nord, avec l’aire de service des Ardennes près de Saulces au Tournelles; sur ce site se voit Wolnic, sanglier des Ardennes géant (14 m de long, 10 de haut), sculpté à Bogny-sur-Meuse de 1983 à 1993 par Eric Siléziak et installé à l’aire des Ardennes en 2008. Le village s’est projeté à l’ouest sur la D951 dans les quartiers des Tuileries et de la Guinguette. La voie ferrée Reims-Charleville passe à l’est près de Monclin. La population s’est accrue de 280 hab. (+52%) depuis 1999.

Au SE

Auboncourt-Vauzelles (100 hab., 540 ha), 4 km au sud de Saulces-Monclin, associe depuis 1828 Auboncourt au SE et Vauzelles au NO sur la D951, longée au NO par l’A34.

Lucquy (610 hab., 507 ha), 8 km SSO de Saulces-Monclin, 11 km ENE de Rethel, a son village au centre du finage, prolongé vers le sud par une longue rue habitée jusqu’à la gare de bifurcation partagée avec Amagne et Coucy et dite gare d’Amagne-Lucquy; mairie et école sont à présent près de la gare, sur la ligne Reims-Charleville et d’où part le chemin de fer touristique du Sud des Ardennes qui mène à Vouziers et Challerange; maison familiale rurale; +90 hab. depuis 1999.

Faux (58 Fallois, 328 ha), 7 km au sud de Saulces-Monclin, est traversée par la voie ferrée Reims-Charleville.

Sorcy-Bauthémont (150 Sorcy-Bauthémontais, 1 114 ha dont 350 de bois)), 7 km SE de Saulces-Monclin, résulte d’une fusion de 1828. Sorcy est au centre du finage, avec la mairie, Bauthémont au sud; bois au nord.

Vaux-Montreuil (110 hab., 835 ha), 7 km à l’est de Saulces-Monclin, a son village dans un vallon affluent de la Foivre, rivière qui rejoint l’Aisne à Givry. Au nord dans un autre vallon affluent de la Foivre, sont les hameaux du Pas et de Cohault. La commune avait absorbé Wignicourt de 1828 à 1871.

Wignicourt (58 Wignicourtois, 449 ha), 9 km à l’est de Saulces-Monclin, a son village dans la vallée de la Foivre à l’est de Vaux-Montreuil et au sud de son finage, qui est borné à l’est par la D987. La commune avait été réunie à Vaux-Montreuil de 1828 à 1871.

Chesnois-Auboncourt (160 Chesnoisiens, 471 ha), 8 km ESE de Saulces-Monclin, résulte d’une fusion de 1828. Chesnois est le village, au confluent de la Foivre et du vallon de Vaux-Montreuil; il ne reste d’Auboncourt qu’un petit hameau sur la Foivre en amont, sous la ferme du Pilori.

Écordal (330 Escordalais, 1 289 ha dont 161 de bois), 13 km SE de Saulces-Monclin, est au bord de la Foivre, avec le hameau du Petit Ban, en amont; la D987 passe à l’est; +60 hab. depuis 1999.

Charbogne (230 Charbogniers, 906 ha), 14 km SE de Saulces-Monclin, est sur la D987, avec des restes de château-fort.

Alland’Huy-et-Sausseuil (250 hab., 871 ha), 10 km SSE de Saulces-Monclin, résulte d’une fusion de 1828. Le village principal est sur le versant nord de la large vallée de l’Aisne, au croisement de la D43 et de la voie ferrée du Chemin de fer touristique. Sausseuil est un hameau au NO.

Givry (280 Givryats, 1 193 ha), 13 km SSE de Saulces-Monclin, est sur la rive gauche de l’Aisne, que suivent le canal des Ardennes et la D983.

Attigny (1 160 Attigniens, 1 146 ha), 16 km SSE de Saulces-Monclin, est un ancien chef-lieu de canton, 15 km au NO de Vouziers, juste au sud de l’Aisne et du canal des Ardennes, à la traversée de la D987. Le village déborde au nord par le faubourg du Moulin jusqu’à la gare du chemin de fer devenu Chemin de fer touristique du Sud des Ardennes, assortie d’ateliers et d’un camping. Attigny eut jadis son heure de gloire et même un palais royal mérovingien, que fréquenta Charlemagne; mais elle a été souvent victime des guerres. Sa population diminue depuis un maximum aux environs de 1 900 hab. dans les années 1880 (+70 hab. depuis 1999) et sa sucrerie a été fermée en 1997. Toutefois, elle a un petit port de plaisance, et un collège public, partagé avec Machault; fête du rail et trains touristiques vers Vouziers, Challerange et Amagne-Lucquy; un centre pour handicapés (40 lits, 50 sal.), fabrique de savons et détergents ACL (25 sal.). Le nouveau canton d’Attigny a 80 communes, 12 400 hab., 88 868 ha.

Saulces-Champenoises (240 Saulcerons, 2 264 ha dont 154 de bois), 19 km au sud de Saulces-Monclin à 8 km SO d’Attigny, 16 km ESE de Rethel, abrite à la limite sud de son finage une coopérative Euroluz (150 sal.) disposant de la plus grande usine de luzerne déshydratée d’Europe (140 000 t de granulés par an, 10 000 ha et 900 récoltants) assortie d’une fabrique d’aliments du bétail Alian (25 sal.). Au sud, deux files de quatre éoliennes Vestas chacune (16MW en tout), dont l’une au SE suit une voie romaine qui borne le finage.

Vaux-Champagne (130 Vaux-Champenois, 1 078 ha), 5 km SSO d’Attigny, a son village sur le versant gauche de la large vallée de l’Aisne (Côte de Champagne) et des traces d’une voie romaine; au sud, quatre des douze éoliennes Vestas (24 MW en tout) du parc de Vaux-Coulommes partagé avec Coulommes-et-Marqueny (groupe An Avel Braz).

Coulommes-et-Marqueny (79 Colimensards, 1 199 ha), 5 km au sud d’Attigny, est un village de la Côte de Champagne; Marqueny est un très petit hameau dans la plaine au NE. Sur le plateau, 8 des 12 éoliennes Vestas (24 MW en tout) du parc de Vaux-Coulommes (An Avel Braz).

Chuffilly-Roche (74 Chuffillaciens, 767 ha), 5 km SE d’Attigny, 11 km NO de Vouziers, résulte d’une fusion de 1828 entre Chuffilly au SO et Roche-et-Mary, elle-même associant le hameau de Roche au NE sur la D983 et celui de Mary entre les deux (château, labyrinthe).

Sainte-Vaubourg (90 Valburgeois, 691 ha), 3 km SE d’Attigny, est dans le Vallage au bord de la plaine de l’Aisne; belle église classée du 16e. La D987 traverse la commune en droite ligne à l’ouest du village.

Voncq (220 Voncquois, 1 987 ha dont 695 de bois), 9 km ESE d’Attigny, a son village perché sur un promontoire à l’extrémité NO du plateau de l’Argonne, juste au-dessus de la rive droite de l’Aisne; une église classée à tour-porche (13e-15e s.). Le finage touche au nord au canal des Ardennes et s’étire vers le NE le long d’une voie romaine au bord de laquelle est le hameau de Beaufuy. À l’ouest, le finage va au-delà du canal de Vouziers, que suit la voie ferrée touristique (gare).

Rilly-sur-Aisne (140 hab., 344 ha), 5 km ESE d’Attigny, occupe un lobe de méandre de l’Aisne, rive gauche. Le village est au bord du canal des Ardennes et contourné par le Chemin de fer touristique. Le nom ancien était Rilly-aux-Oies, devenu sur-Aisne en 1936.

Saint-Lambert-et-Mont-de-Jeux (150 hab., 1 074 ha dont 155 de bois), 4 km NE d’Attigny, est issue d’une fusion de 1828. Les deux villages sont sur le rebord du bas plateau d’Argonne, Mont-de-Jeux au SE juste au-dessus de la rive droite de l’Aisne, Saint-Lambert (mairie) au NO. Le Chemin de fer touristique traverse au SO. L’Aisne borne le finage au sud; Bois de la Plaine au NE.

Semuy (90 Semuyards, 397 ha), 7 km ENE d’Attigny, est au débouché du canal des Ardennes dans la vallée de l’Aisne; musée de la bataille de mai-juin 1940.

Neuville-Day (170 Neuvillois, 768 ha), 10 km ENE d’Attigny, a son village sur le versant droit du vallon de Longwé, qu’emprunte le canal des Ardennes, et domine ainsi celui-ci; cimetière militaire. Au nord, le hameau de Day conserve des restes d’un château-fort du 16e s. (tour de Day) et a un camping. La commune est issue d’une fusion de 1828. Elle est fleurie (trois fleurs); elle a eu plus de 900 hab. de 1830 à 1850, et encore 600 en 1900, 300 en 1950.

Lametz (75 hab., 946 ha dont 307 de bois), 15 km NE d’Attigny, 21 km ESE de Saulces-Monclin, est dans un vallon à l’extrémité nord du plateau d’Argonne.

Suzanne (65 Suzannois, 645 ha), 7 km NE d’Attigny, est sur le bas plateau d’Argonne, creusé par la vallée encaissée de Saint-Lambert; vergers Courtois.

Tourteron (190 Tourteronnais, 883 ha), 10 km NNE d’Attigny, 17 km ESE de Saulces-Monclin, est un ancien chef-lieu de canton qui perche son village-rue sur une échine longée par le vallée de Saint-Lambert; église classée des 13e et 15e s. La population est stable depuis 1982, mais elle fut de 300 hab. en 1950, 500 en 1900 et jusqu’à 700 dans le cours du 19e s.

Guincourt (87 hab., 831 ha), 14 km ESE de Saulces-Monclin, a son petit centre dans la vallée encaissée de Saint-Lambert, mais un habitat dispersé, avec le hameau du Plain en amont, celui d’Hurtebise au SO sur le plateau, celui de la Saintinerie à l’angle NO du finage au-delà de la D987 rectiligne. Au sud dans la vallée de Saint-Lambert, petit hameau avec douves carrées et en eau d’un ancien château.

Jonval (100 Jonvaliers, 253 ha) est une petite commune 15 km à l’est de Saulces-Monclin.

La Sabotterie (120 hab., 364 ha), 17 km ESE de Saulces-Monclin, 3 km à l’est de Tourteron, accueille la menuiserie Pierrard (35 sal.). Le très petit village, sur la D33, est encadré par trois hameaux: au sud le Puits-de-là-bas, au nord par la Rue du Bois, au NO l’Ânerie.

Marquigny (83 Marquinois, 665 ha dont 233 de bois), 21 km ESE de Saulces-Monclin, est dans la partie amont du vallon de Longwé, juste au nord du plateau d’Argonne et limitrophe de la commune nouvelle de Bairon-et-ses-Environs.

Nord-Est

Chagny (190 Chagnotins, 1 335 ha dont 315 de bois), 20 km à l’est de Saulces-Monclin, a un village-rue à la traversée du vallon de Bairon par la D33, avec une zone d’activités sur le plateau au carrefour de la D991; bois au NE.

Omont (83 Omontais, 1 796 ha dont 1 178 de bois), 25 km ENE de Saulces-Monclin, est un ancien chef-lieu de canton, à 20 km au sud de la préfecture à vol d’oiseau, mais à plus de 30 par la route. Omont est une ancienne place forte, dans un site original juxtaposant un étroit promontoire et une butte d’un front de côte jurassique, où passe la D33. Le finage est très boisé à l’est. La place était naguère totalement déchue (42 hab. en 1982, contre 580 en 1831), et fut l’un des plus minuscules chefs-lieux de canton de France; elle a pourtant a repris un peu de couleurs dans les années 1990.

Vendresse (490 Vendressois, 4 322 ha dont 2 406 de bois), 29 km ENE de Saulces-Monclin et 20 km SO de Sedan, donne à l’est sur la large vallée de la Bar et du canal des Ardennes, dans un secteur large et marécageux parsemé d’étangs; hameau de la Cassine avec ancien monastère de cordeliers et château ruiné au SE, forêt de Mazarin au nord, port de plaisance sur le canal. La commune a gagné 80 hab. après 1999.

Omicourt (42 Omicoutis, 736 ha dont 444 de bois), 11 km NE de Vendresse, 15 km SO de Sedan, a son village sur la rive gauche de la Bar, et une partie de la forêt de Mazarin à l’ouest.

Villers-le-Tilleul (240 hab., 861 ha dont 163 de bois), 7 km NO de Vendresse et 24 km ENE de Saulces-Monclin, a un château du 17e s. et une base de loisirs avec golf des Ardennes au SE aux Poursaudes. La limite nord du finage borne la forêt d’Élan, désormais en commune de Flize; +40 hab. depuis 1999.

Singly (140 hab., 992 ha dont 217 de bois), est à 21 km ENE de Saulces-Monclin sur la D27. La commune a une enclave boisée de 150 ha juste au NE, dans le bois de la commune nouvelle de Flize.

La Horgne (190 hab., 527 ha dont 130 de bois), 18 km ENE de Saulces-Monclin, a consacré un musée aux spahis et à la bataille du 15 mai 1940 en ces lieux. Le village est au pied d’une côte du Jurassique nommée localement Côte des Spahis; hameau des Trois Maisons au SE. La commune a gagné 80 hab. (78%!) depuis 1999.

Poix-Terron (880 Pixiens, 1 426 ha dont 239 de bois), 16 km NE de Saulces-Monclin, a quelque vitalité: elle est située dans la vallée de la Vence à une quinzaine de kilomètres au SSO de Charleville, à laquelle elle est reliée par autoroute (avec échangeur), et par voie ferrée (gare sur la voie Reims-Charleville). L’administration de la vaste communauté de communes des Crêtes préardennaises y a des bureaux. Son église romane est inscrite; hameau de Terron-les-Poix au SE, dont le nom a été ajouté à celui de Poix en 1897. Une usine Carbody ex Trelleborg-Stanton, qui fabrique de la mousse pour automobiles (60 sal.), accompagne au SO un échangeur de l’A34. La population augmente un peu depuis les 650 hab. de 1975 (+ 60 hab. après 1999).

Villers-sur-le-Mont (110 Villermontois, 530 ha) est à 4 km NE de Poix-Terron et 21 km NE de Saulces-Monclin.

Yvernaumont (130 Yvernaumontois, 282 ha), 19 km NE de Saulces-Monclin, est sur le flanc oriental de la vallée de la Vence et traversée par l’A34 et la D951 qui y ont un échangeur. Le finage est limité par le cours de la Vence à l’ouest et monte sur le relief à l’est.

Boulzicourt (980 Boulzicourtois, 665 ha dont 256 de bois), 25 km NE de Saulces-Monclin et 9 km SSO de Charleville, est au pied de la Côte jurassique sur la rive droite de la Vence à sa sortie des Crêtes préardennaises. Le village est en longueur sur la D951, avec de éléments de faubourg sur la rive droite; la limite NO du finage suit la voie ferrée, laissant l’A34 au-delà, dans la commune de Saint-Pierre-sur-Vence. Au sud-est, le finage monte sur le plateau, découpé en buttes et promontoires jusqu’à 290 m. C’est le lieu de naissance de l’écrivain René Daumal (1908-1944).

Saint-Marceau (360 Montémarcelins, 480 ha), 28 km NE de Saulces-Monclin et seulement 7 km au sud de Charleville, perche son village sur une butte-témoin de la Côte jurassique. La Vence fixe la limite occidentale du finage, où passe la D951; atelier métallurgique Foissy (35 sal.). La commune a perdu 80 hab. après 1999.

Saint-Pierre-sur-Vence (130 hab., 463 ha), 23 km NE de Saulces-Monclin et 11 km SSO de Charleville, a son village au pied du versant gauche de la Vence. La voie ferrée et l’A30 suivent la rive de la Vence.

Champigneul-sur-Vence (130 hab., 461 ha), 24 km NE de Saulces-Monclin, 12 km SO de Charleville, n’est nullement sur la Vence. Le village est sur une colline du plateau jurassique 2 km au NO de Saint-Pierre et son finage n’atteint pas la vallée de la Vence. Saint-Pierre et Mondigny avaient été réunies à Champigneul de 1828 à 1871.

Évigny (190 hab., 433 ha), 28 km NE de Saulces-Monclin, 7 km SO de Charleville, est dans un vallon qui échancre la Côte jurassique. L’A30 passe au nord du finage.

Warnécourt (400 hab., 536 ha), 23 km NE de Saulces-Monclin et 6 km au SO de Mézières, est dans une échancrure de la Côte jurassique, doublé juste à l’est par le hameau-rue de la Hobette le long de la D3, et porte aussi à l’angle NE le hameau du Champ-Donnet; centre de soins et rééducation privé.

Mondigny (180 hab., 590 ha dont 203 de bois), 21 km NE de Saulces-Monclin, 8 km SO de Mézières, a son village dans la cuve de tête d’un vallon qui descend vers la Vence; hameau de Barbe-en-Croc juste à l’ouest sur le plateau à 288 m le long de la D3.

Gruyères (100 hab., 548 ha dont 285 de bois), 19 km NE de Saulces-Monclin, est dans un vallon du plateau jurassique, avec un château.

Guignicourt-sur-Vence (300 hab., 944 ha dont 510 de bois), 20 km NE de Saulces-Monclin, a son village au pied du versant gauche de la Vence au débouché d’un large vallon encaissé; la voie ferrée Reims-Charleville longe la Vence; arboretum. La mention sur-Vence est de 1897.

Touligny (87 hab., 728 ha dont 341 de bois), 17 km NE de Saulces-Monclin, a son village sur le plateau. Le finage atteint à l’est le cours de la Vence, la voie ferrée et l’A34. Au nord, le hameau d’Hocmont est le reste d’une ancienne commune absorbée en 1968, en partie à l’est par Guignicourt.

Barbaise (100 hab., 668 ha), 14 km NNE de Saulces-Monclin, a son village dans un vallon affluent de gauche de la Vence; hameau de la Grande Rubrique au nord.

Raillicourt (210 Raillicourtois, 687 ha dont 150 de bois), 14 km NE de Saulces-Monclin, a son village sur la rive gauche de la Vence au confluent du ruisseau de Barbaise. Au sud passent l’A34 et la voie ferrée

Montigny-sur-Vence (250 hab., 824 ha dont 190 de bois), 16 km NE de Saulces-Monclin, est sur la rive gauche de la Vence sur la D35; la voie ferrée et l’A34 sont sur la rive droite; l’échangeur A34-D95I est au SE, partagé avec Poix-Terron; +70 hab. depuis 1999.

Mazerny (130 Mazerniens, 1 230 ha dont 389 de bois), 13 km ENE de Saulces-Monclin, a son finage borné au nord par la D951 et traversé par la D987; petit hameau de la Bascule à la bifurcation.

Baâlons (220 Baâlonnais, 1 472 ha dont 615 de bois), 18 km ENE de Saulces-Monclin, est tout au sud de son finage, boisé à l’est et traversé à l’ouest par la D991 rectiligne; +40 hab. depuis 1999.

Bouvellemont (130 hab., 431 ha), 17 km ENE de Saulces-Monclin, a son village sur la D991.

Saint-Loup-Terrier (190 hab., 1 530 ha dont 230 de bois), 13 km à l’est de Saulces-Monclin, dans la vallée de Saint-Lambert, a une église classée, en partie du 12e s. Terrier, un peu au sud de Saint-Loup, a été absorbée en 1824. La D987 traverse le finage, qui a de petits hameaux au sud-ouest.

Hagnicourt (76 hab., 575 ha dont 136 de bois), 10 km ENE de Saulces-Monclin, a son village dans un large vallon, branche supérieure NE de la Foivre; château d’Harzillemont (16e s., à 4 tours d’angle).

Villers-le-Tourneur (200 Loups, 785 ha dont 198 de bois), 13 km NE de Saulces-Monclin, est sur la D951, avec un ancien château. Le finage est traversé au NO par l’A34 et s’étire vers le SO, où Buissonwé est un maigre reste d’une ancienne commune réunie dans les années 1790; +40 hab. depuis 1999.

Puiseux (120 Puiseutins, 341 ha) a son village à 5 km ENE de Saulces-Monclin dans le vallon de la Châtelaine, autre branche supérieure de la Foivre.

Au nord-ouest

Faissault (260 Fachotins, 607 ha), 4 km NNE de Saulces-Monclin, est traversé par la voie ferrée Reims-Charleville et la voie rapide A34, qui s’y croisent. Le village, en plusieurs rues, est sur la D951; +70 hab. depuis 1999. `

Neuvizy (120 Neuviziens, 862 ha dont 237 de bois), 7 km NNE de Saulces-Monclin, est traversée par la D951 et, tout à l’est, par l’A34.

Jandun (300 Jandunois, 1 278 ha dont 180 de bois), 12 km NNE de Saulces-Monclin, a un finage étiré du nord au sud, où passent la D35, la Vence et la voie ferrée Reims-Charleville; une source y est exploitée pour l’eau minérale par le groupe Castel (Roxane, 85 sal.).

Launois-sur-Vence (700 Launoisiens, 1 337 ha dont 148 de bois), 10 km au NE de Saulces-Monclin, est à la fois à un carrefour de routes et à la confluence de plusieurs ruisseaux qui forment la Vence. La source considérée comme celle de la Vence est au NO près du hameau de Bellevue. À la limite nord du finage, le hameau de la Fosse à l’Eau fut le site d’une bataille meurtrière des 28-29 août 1914. Launois a un centre culturel actif dans un ancien relais de poste à cour carrée du 17e s.; marché des produits du terroir et salon annuel de la culture «bio», salon de la voiture ancienne et de la pièce détachée. Le nom était seulement Launois jusqu’en 1959; en 1829, elle a absorbé La Péreuse au SO et Pierpont au sud. La population s’est accrue de 120 hab. depuis1999.

Thin-le-Moutier (650 Moustériens, 3 972 ha dont 1 873 de bois),19 km au nord de Saulces-Monclin, a des allures de clairière entre la forêt domaniale de Froidmont et la forêt du Hailly. Le Thin, qui va vers le NE et rejoint la Sormonne entre Tournes et Ham-les-Moines, y a sa source. Ce fut là, comme son nom l’indique, un site de monastères; on y a trouvé les restes d’une villa romaine. Au SE, un monument commémore la bataille de la Fosse à l’Eau (1914). La population communale a gagné 150 hab. depuis 1999 (+30%).

Clavy-Warby (360 hab., 1 178 ha dont 360 de bois), 26 km NNE de Saulces-Monclin, a son village principal dans la vallée du Thin, Warby au SO dans un vallon affluent. Les deux étaient déjà réunis en 1801.

Neufmaison (74 hab., 706 ha dont 242 de bois), 24 km au nord de Saulces-Monclin, a son village sur une colline à 282 m, juste au nord de Thin-le-Moutier; hameau de Valcontent au sud.

Dommery (190 Dommericains, 1 066 ha), est à 16 km NNO de Saulces-Monclin, 4 km SE de Signy-l’Abbaye sur la D27.

Signy-l’Abbaye (1 390 Signaciens, 6 203 ha dont 3 284 de bois), 18 km NNO de Saulces-Monclin, est un ancien chef-lieu de canton à 26 km OSO de la préfecture et 23 km au nord de Rethel, sur la D985. On y visite les restes d’une abbaye cistercienne de 1134 et la résurgence du gouffre de Gibergeon. La Vaux et la Malacquise ont leur source dans la commune. Signy partage avec Chaumont-Porcien un collège public, accueille une maison de retraite Orpea (55 sal.) et une tuilerie Monier (95 sal.), quelques ateliers. La forêt domaniale de Signy occupe une grande partie du finage, qui contient à l’ouest le hameau de Maimby, au sud celui de Faurigault, au nord ceux de Librecy et de la Cense Godel. Au NO, le site de la Fontaine Rouge (source pétrifiante) est en forêt. Au sud-ouest, la commune s’augmente d’une quasi-enclave contenant le bois d’Angenville, partie de la forêt domaniale. Le nom fut jadis Signy-le-Grand ou Signy-Librecy. Le nouveau canton de Signy-l’Abbaye a 71 communes, 15 600 hab., 81 870 ha.

Lalobbe (170 Lalobbois, 996 ha dont 304 de bois), 18 km NO de Saulces-Monclin, a son village dans la vallée de la Vaux, et plusieurs petits hameaux dans un finage assez accidenté et boisé; son nom évoque une hauteur boisée (lobbe) et les pommiers y abondent (cidrerie).

Montmeillant (83 hab., 702 ha dont 253 de bois), 22 km NO de Saulces-Monclin, a un village-rue dans un vallon affluent de la Draize: forêt au nord, et lieu-dit la Gare au-delà, au nord de la vallée de la Malacquise.

Maranwez (59 hab., 303 ha), 26 km NO de Saulces-Monclin, disperse quelques maisons dans les collines à l’orée NO de la forêt de Signy, dans laquelle elle envoie une queue de 1 200 m sur 60 à la faveur du vallon de Serre.

Saint-Jean-aux-Bois (110 Saint-Jeantois, 890 ha), 27 km NO de Saulces-Monclin, a un petit village avec une halle signalée; quelques écarts, dont les hameaux du Sousberteaux à l’ouest et de la Cour Honorée au sud au bord de la Malacquise.

La Romagne (130 Romagnons, 991 ha dont 308 de bois a), 21 km NO de Saulces-Monclin, a un village sur deux rues, et quelques écarts; bois d’Apremont au nord.

Rocquigny (700 hab., 3 685 ha dont 588 de bois), 25 km NO de Saulces-Monclin, est limitrophe de l’Aisne. Son village est dans la vallée de la Malacquise. La commune s’est agrandie par fusion en 1973 avec La Hardoye (70 hab.) au sud-ouest, Maimbresson (80 hab.) et Mainbressy (140 hab.) au nord-ouest, dont les anciens villages subsistent comme hameaux. Mainbressy est sur la D978, qui traverse le finage au nord. Quelques autres petits hameaux sont dispersés, dont la Rue Gibourdelle au NE, en effet en forme de rue. La population diminue depuis, alors qu’elle atteignait 1 300 hab. au 19e siècle, bien avant ces fusions; elle a baissé de 80 hab. depuis 1999.

Rubigny (67 hab., 512 ha) est à 29 km ONO de Saulces-Monclin, 4 km à l’ouest de Rocquigny. La Malacquise borne le finage au SO.

Vaux-lès-Rubigny (48 hab., 392 ha), 30 km ONO de Saulces-Monclin, est à la limite de l’Aisne et au nord de Rubigny. La D978 passe à l’extrême nord du finage.

Fraillicourt (190 Ferlicains, 1 439 ha dont 143 de bois), 31 km ONO de Saulces-Monclin, est limitrophe de l’Aisne, avec son village sur le versant gauche de la Malacquise, au passage de la D946.

Renneville (200 Rennevillois, 985 ha), 33 km ONO de Saulces-Monclin, a un village à plan quadrillé en bordure de l’Aisne et sur la rive gauche de la Malacquise. Au sud, parc de neuf éoliennes Sanvion (18 MW) à l’allemand Enertrag.

Chaumont-Porcien (500 Chaumontais, 3 597 ha dont 272 de bois), 22 km ONO de Saulces-Monclin, est un ancien chef-lieu de canton, 21 km au NO de Rethel, dans un paysage de fortes collines. Le village est dans un défilé entre un promontoire de la Cote crétacée et l’avant-butte du Gros Mont. Au nord, la côte lance un autre promontoire vers le NE, dit Mont de Châtillon. Au sud, le finage s’est agrandi par fusion, en 1971 et 1974, de la commune de Logny-lès-Chaumont dont le village est dans une échancrure de la Côte, et au SE de la commune d’Adon dont le village est dans la plaine drainée par le Vaux, enfin au NO par la commune de Wadimont, dont le village est dans la vallée de la Malacquise; mais la population, qui était passée de 180 à 570 hab. entre 1968 et 1975, a baissé ensuite jusqu’en 1999. La commune partage un collège public avec Signy-l’Abbaye.

Remaucourt (180 hab., 1 080 ha), 23 km ONO de Saulces-Monclin, 15 km NO de Rethel, a son village dans un vallon que traverse juste au sud la D946.

Chappes (100 hab., 959 ha), 21 km ONO de Saulces-Monclin, est dans un rentrant de la Côte crétacée au pied d’un promontoire. Le Vaux borne le finage au SE.

Doumely-Bégny (73 hab., 780 ha), 20 km NO de Saulces-Monclin, issue d’une fusion de 1829, se signale par un gros château à fortes tours, datant du 16e s. sur des fondations du 13; jardin médiéval et animations culturelles par l’association des amis du château.

Givron (88 Givronais, 715 ha), 19 km ONO de Saulces-Monclin, est sur la D2, 4 km à l’est de Chaumont-Porcien.

Draize (100 Draiziens, 679 ha), à 18 km ONO de Saulces-Monclin, est dans la vallée de la Draize, affluent de la Vaux.

La Neuville-lès-Wasigny (160 hab., 521 ha), 15 km ONO de Saulces-Monclin, est sur la rive droite de la Vaux.

Wasigny (330 hab., 998 ha), 12 km ONO de Saulces-Monclin, est dans la vallée de la Vaux; elle se signale par une belle halle en bois du 15e s., une église du 16e s. et un château du 17e-18e s. La commune avait atteint 1 000 hab. au 19e s. et en avait encore plus de 700 en 1910; la population s’est stabilisée après 1999.

Justine-Herbigny (180 hab., 1 177 ha), 15 km ONO de Saulces-Monclin, a deux villages. Justine est au sud, au confluent de la Vaux et de la Draize. Herbigny et au nord, au pied de collines. Leur réunion est de 1965.

Séry (360 Gaudiauds, 1 857 ha dont 167 de bois), 12 km à l’ouest de Saulces-Monclin, est sur la D5 dans l’environnement accidenté de la «montagne de Séry», avec un château du 18e s. à deux tours pointues. Au sud, le Plumion traverse la plaine; au NE, hameau de Beaumont-en-Aviotte. La population a gagné 70 hab. depuis 1999.

Novion-Porcien (500 Novionnais, 1 721 ha), 5 km ONO de Saulces-Monclin, est un ancien chef-lieu de canton, 13 km au NNE de Rethel, tenant un petit carrefour où se croisent D985, D3 et D8, sur la rive droite du Plumion. Le village a quelques commerces, un musée de la Bataille des Ardennes. La population diminuait depuis le milieu du 19e s., où elle dépassait 1 200 hab., mais s’est stabilisée après 1999.

Mesmont (90 Mesmontois, 1 132 ha), 8 km ONO de Saulces-Monclin, est à 2 km au NO de Novion.

Grandchamp (100 Grandchampois, 728 ha dont 338 de bois), 12 km NO de Saulces-Monclin, est à l’orée de la forêt de Signy et traversée par la D985, qui passe au petit hameau de la Guinguette; le village est à l’écart sur une colline.

Wagnon (130 hab., 1 528 ha dont 786 de bois), 10 km NO de Saulces-Monclin, est dans la vallée du Plumion. Au nord, le finage occupe une partie de la forêt domaniale de Signy-l’Abbaye.

Viel-Saint-Remy (300 hab., 2 263 ha dont 360 de bois), 7 km au nord de Saulces-Monclin, a un petit village appuyé par quelques hameaux, dont Margy au SO. La voie ferrée Reims-Charleville traverse une partie du finage à l’est.