(3 430 Fumaciens, 3 766 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Ardennes dans l’arrondissement de Charleville-Mézières, dans la communauté Ardenne, Rives de Meuse, 32 km au nord de la préfecture dans un méandre de rive gauche de la Meuse. Le finage communal s’étend largement sur le plateau de part et d’autre de la Meuse. On y a extrait beaucoup d’ardoise et la ville a aménagé un musée de l’Ardoise; hôpital local de 15 lits, un collège public, supermarché Carrefour (30 sal.), tubes d’acier FABB21 (25 sal.), entreprise d’insertion d’handicapés (Afeih, 100 sal.). Les environs, accidentés et boisés, ont leur pittoresque et la commune s’étend assez loin à l’ouest dans la forêt du Francbois-Bryas, incluant même le versant meusien très raide qui fait face à Revin. La frontière belge descend jusqu’à la Meuse qu’elle atteint devant Fumay, en suivant la vallée encaissée de l’Alyse jusqu’à son confluent. L’industrie a compté beaucoup, mais a presque disparu: Fumay a perdu notamment les usines Piedselle (chauffage, gazinières) qui remontaient aux années 1830, ont employé jusqu’à 1 200 personnes en 1970, et laissent une cité ouvrière construite entre 1860 et 1925. La commune avait atteint 6 400 hab. en 1968 et se dépeuple depuis; elle a perdu 1 320 hab. après 1999 (+28%). Le quartier du Charnois, en amont de la ville rive gauche, au-dessus de la gare et des usines, a été inscrit parmi les «zones urbaines sensibles» puis quartiers prioritaires. |