(5 870 Nouzonnais, 1 092 ha dont 659 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Ardennes, 7 km au nord de la préfecture, dans l’agglomération Ardenne Métropole. La ville est surtout sur la rive droite de la Meuse et occupe également un étroit vallon affluent, qui représente probablement un ancien cours de la Meuse; mais il s’étend aussi sur la rive gauche et possède à l’ouest une enclave de 170 ha sur le plateau, correspondant à Meillier-Fontaine, petite commune absorbée en 1974 (43 hab.). La ville a reçu un collège public et un petit hôpital local de 8 lits, un supermarché Carrefour (35 sal.). C’est un bourg industriel encore actif, où régnait la grosse fonderie Thomé-Genot (360 sal.), liquidée en 2007, peu après sa reprise par l’états-unien Catalina, dans un fracas médiatique marqué par des manifestations ouvrières, des interventions policières, plusieurs incendies (jusqu’en 2010) et finalement la condamnation pénale pour malversations de ses dirigeants, à l’abri aux États-Unis. Restent des ateliers, dont les principaux sont la serrurerie Warsmann (35 sal.), les Fonderies Nicolas (30 sal.), les forges FECR (le Paquis, 25 sal.); aide à domicile Gohome (40 sal.). La population communale diminue depuis les 7 800 hab. de 1968, et a encore perdu près 1 120 hab. depuis 1999 (-16%). |