(3 370 Mirapiciens, 4 728 ha dont 1 089 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 24 km à l’est de Pamiers dans la vallée de l’Hers vif au confluent du Courtirou. Elle est issue d’une bastide, créée en 1288 sur un site qui avait été dévasté par une crue en 1279, consécutive à la rupture du barrage du lac de Puivert. La puissance locale en était la famille Lévis, à qui Simon de Montfort avait attribué le pays d’Olmes comme fief du genre colonial, à l’occasion de la conquête du Languedoc. Mirepoix, refaite selon le plan quadrillé alors à la mode, reçut rapidement un évêché. C’est aujourd’hui une très belle bourgade, classée dans les «villages de charme», dont on admire la place centrale, bordée de maisons à colombage formant couverts, et d’une cathédrale du 14e s. à très grande nef et clocher de 63 m. Il lui reste aussi une porte, des éléments de remparts; un château du 16e s. (Terride) et la Fontaine des Cordeliers sont un peu au nord, où commencent les collines de la Piège; collège et lycée polyvalent publics, supermarché U (65 sal.); atelier Recaero Composites (25 sal.), négoce de matériel agricole Cavallez (20 sal.). Mirepoix a cinq hôtels (100 chambres), un camping (60 places). Le finage s’étend peu sur les collines au sud de l’Hers, mais très largement au nord dans le Terrefort de la Piège, traversé par la vallée de l’Estrique et où sont les hameaux de Saint-Aulin et Senesse, et par celle du Séguier à l’ouest, qu’emprunte la D625. La population s’est élevée jusqu’à près de 4 500 hab. en 1851, et s’est à peu près stabilisée depuis les années 1930, gagnant toutefois 70 hab. après 1999. La communauté de communes du Pays de Mirepoix groupe 33 communes (10 400 hab.). Le nouveau canton de Mirepoix a 35 communes, 13 200 hab.; il inclut Laroque-d’Olmes et Tabre. |