sommet des Pyrénées ariégeoises montant à 2 838 m, un peu en avant de la crête frontière en Couserans, ce qui le fait apercevoir de loin et même de Toulouse. Il donne sur les communes des Bordes-sur-Lez à l’ouest, par le cirque des Estagnous et la vallée du Riberot, de Bethmale au nord (bassin du Lez), de Seix à l’est (bassin du Salat) par le cirque d’Aila et la vallée d’Estours. Son voisin sur la crête frontière est le pic de la Pale (2 721 m). Montagne vedette du Couserans, le Valier tire son nom de celui du premier évêque du Couserans, Valerius. Le nom du saint comme celui du mont sont aussi souvent écrits Vallier que Valier, mais l’IGN conserve Valier, plus logique puisque l’origine est Valerius, comme pour Valère, Valérien et Valéry. Le balisage d’un «chemin de la Liberté» rappelle que les abords du mont Valier ont servi de voies clandestines pendant la dernière guerre. Le refuge gardé des Estagnous (70 places, à 2 250 m) a été installé sur le versant occidental du mont Valier dès 1912; il a servi aux clandestins pendant la guerre; abandonné ensuite, il a été réhabilité en 1978. Une via ferrata, la première de l’Ariège, a été aménagée sur 620 m à partir du refuge. Une réserve domaniale du Mont Valier est protégée sur le versant du Lez; créée en 1937 et étendue à 9 000 ha, elle reçoit plus de 6 000 ovins en été, et certaines espèces comme la marmotte y ont été introduites. |