(2 810 Briennois, 2 156 ha dont 980 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aube dans l’arrondissement de Bar-sur-Aube, 24 km au NO de celle-ci et 40 km ENE de Troyes, en Champagne humide. Issue d’un château du 9e siècle, la ville fut surtout marquée par la présence de l’école militaire fondée par des religieux, dont Bonaparte fut l’élève de 1779 à 1784, et qui a été fermée en 1794. Brienne entretient le culte de son plus illustre habitant et a aménagé un musée Napoléon. Elle s’est d’ailleurs un temps appelée Brienne-Napoléon sous le Second Empire, mais a repris son nom originel en 1880. Elle met également en avant des halles du 13e s. et un hôtel de ville de 1859. Un grand château des années 1770, très dégradé puis restauré après 1945, abrite l’hôpital psychiatrique départemental; maison de retraite publique, collège public. La ville est fleurie (trois fleurs) et sert de centre de services pour le petit pays agricole de Champagne humide, qui s’y signale par une spécialité de choux à choucroute (200 ha par 15 producteurs, fête de la choucroute en septembre), et sa coopérative agricole qui emploie 170 personnes. En revanche, l’activité industrielle est plus discrète. Brienne a deux supermarchés (Intermarché 65 sal., Leclerc 25 sal.) et la vente à domicile Maximo (35 sal.); meunerie des Grands Moulins de Paris (45 sal.), scierie Monniot (35 sal.), viandes Guilleminot (25 sal.). La partie orientale de la commune inclut, dans la forêt domaniale d’Ajou, un camp militaire de munitions sur plus de 6 km de long (8e régiment de matériel de Mourmelon). La population communale diminue depuis 1982, où elle avait dépassé 4 000 hab.; elle a perdu 660 hab. depuis 1999 (-19%). Brienne est le siège de la communauté de communes des Lacs de Champagne (43 communes, 9 500 hab.). Le nouveau canton de Brienne-le-Château a 53 communes, 14 100 hab. |