'

groupement intercommunal de l’Aveyron, rassembleant 7 communes, 6 200 hab. sur 26 500 ha. Le siège à Pont-de-Salars; seule Flavin atteint 2 000 hab. Le pays de Salars est une fraction du Lévezou dans le haut bassin du Viaur.

Pont-de-Salars (1 700 Salarsipontains, 4 490 ha dont 610 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aveyron dans l’arrondissement de Rodez, 26 km au SE de la préfecture à 684 m. La bourgade est établie sur un petit lobe de méandre du Viaur. Elle a bénéficié à partir de 1746 de la route des Intendants, joignant Montauban à Millau; elle est alors devenue une ville-étape et, de ce fait, un actif marché du Lévezou. Elle a un collège public, quelques commerces dont un Intermarché (20 sal.). Elle est aussi «station verte de vacances», avec deux hôtels (50 chambres), deux campings (380 places) dont un de luxe (180 places).

Un barrage de 38 m de haut a été achevé en 1952 sur le Viaur juste en amont du village; il est le plus septentrional du système du Pouget et peut retenir plus de 20 Mm³ d’eau; son plan d’eau, très contourné, occupe 170 ha. Au sud du village, sur un petit affluent du Viaur, un autre barrage, haut de 28 m et de la même année, retient les 4,4 Mm³ du lac de Bage, qui occupe 53 ha et qui est réservé à la pêche. Leurs eaux sont refoulées par pompage dans une conduite souterraine vers le lac de Pareloup.

Dans la valléee du Viaur à l’ouest, se cache le pittoresque hameau de Camboulas. Au nord sur le plateau, château de Veillac. La commune a reçu en 2008 un parc éolien de 6 Vestas (12 MW) du groupe portugais EDP, tout au nord au Puech de l’Angel. Il voisine avec celui de Flavin. La population communale a assez peu changé depuis les années 1840; elle est en légère augmentation depuis 1950, et s’est accrue de 210 habitants après 1999. Le village est le bureau du nouveau canton Raspes et Lévezou (22 communes, 11 000 hab.).

Prades-Salars (310 Pradiens, 3 055 ha dont 393 de bois), 7 km ESE de Pont-de-Salars, est à 838 m sur le plateau. La D911 passe au nord, par le hameau de Buscatels. Le finage est borné au sud-est par les deux branches orientales du lac de Pareloup, au pied du hameau de Boulouis. Salars a été ajouté au nom de Prades en 1897.

Arques (130 hab., 1 129 ha), 7 km ESE de Pont-de-Salars est une petite commune dont le Viaur limite le finage au sud. Son territoire est presque divisé en deux, à l’est, par une queue de la commune de Ségur.

Le Vibal (530 Bisbaliens, 2 592 ha dont 189 de bois), 7 km NE de Pont-de-Salars, est sur un talus à 760 m. Au sud, le finage englobe la partie amont très ramifiée du lac de Pont-de-Salars, au bord duquel est le hameau d’Auzuech; camping au SO; +70 hab. depuis 1999. Le finage s’étire vers l’ouest, englobant le gros hameau de Frayssinhes.

Agen-d’Aveyron (1 080 Agentols, 2 235 ha dont 823 de bois), 13 km NNO de Pont-de-Salars, est sur la rive droite de l’Aveyron au confluent du ruisseau de Laval. Le finage s’étend au NE dans la forêt de Palanges; +50 hab. depuis 1999.

Trémouilles (520 hab., 2 883 ha dont 415 de bois, 10 km SO de Pont-de-Salars, est à 811 m sur le plateau; charpentes Batut (20 sal.). Le Viaur borde le finage au nord, le Vioulou à l’est, leur confluent est à l’angle du finageau Moulin de Bannès.

Comps-la-Grand-Ville (640 Compsiens, 2 195 ha dont 346 de bois), 18 km OSO de Pont-de-Salars à 700 m, est à la limite du Ségala et du Lévezou et bordé par le Viaur au nord et à l’ouest. Sur sa rive gache, l’abbaye de Bellecombe occupe la ptite plaine encaissée d’un ancien méandre. Elle fut fondée en 1167, ruinée après la Révolution, puis successivemnt rebâtie à partir de 1889, cédée au clergé orthodoxe en 1965, transformée en centre de réinsertion pour délinquants, reprise en1980 par la communauté de l’Arche (Lanza del Vasto), enfin en 1998 par la communauté catholique des Béatitudes; il reste un haut clocher-tour carré à porche. Au-dessus sur le plateau se voit le château de Vareilles. La population a augmenté de 200 hab. depuis 1999 (+46%).

Salmiech (790 Salmiéchois, 2 816 ha dont 191 de bois), 21 km SO de Pont-de-Salars, a été édifiée sur le site d’un oppidum préromain à 605 m, sur un petit méandre du versant droit du Céor. La commune a un grand centre équestre et un musée du charroi rural et de l’artisanat local, ainsi qu’une pépinière départementale; on y organise une route du Sel en souvenir des anciens convois allant de la côte méditerranéenne au Rouergue. Le finage ss’allonge vers le NE, où il englobe les hameaux de Carcenac (ancienne commune annexée en 1832), la Bastide et Crayssac.