' subdivision de la Métropole d’Aix-Marseille-Provence comportant 36 communes et 394 000 hab. sur 133 334 ha. Aix-en-Provence (siège), Bouc-Bel-Air, Cabriès, Châteauneuf-le-Rouge, Coudoux, Éguilles, Fuveau, Gardanne, Gréasque, Jouques, Lambesc, Meyrargues, Meyreuil, Mimet, Les Pennes-Mirabeau, Pertuis (Vaucluse), Peynier, Peyrolles-en-Provence, Le Puy-Sainte-Réparade, Rognes, La Roque-d’Anthéron, Rousset, Saint-Cannat, Simiane-Collongue, Le Tholonet, Trets, Venelles, Ventabren, Vitrolles dépassent 2 000 hab. Beaurecueil (650 Beaurecuens, 986 ha dont 330 de bois) est à 9 km à l’est d’Aix et en contrebas du synclinal perché du Cengle. La population était tombée de 380 hab. en 1872 à 110 en 1936, et croît depuis (+70 hab. après 1999). La petite commune contient au nord la réserve naturelle de la Sainte-Victoire, le château et le champ de tir de Roques-Hautes. L’ancienne commune de Roques-Hautes a été absorbée en 1827 et le site est devenu un parc départemental, étendu sur 650 ha et où ont été trouvés des œufs de dinosaures. Puyloubier (1 890 Puyloubiens, 4 085 ha dont 1 300 de bois) est à 21 km à l’est d’Aix-en-Provence. Outre son château médiéval ruiné et ses fontaines, elle s’orne du château du Général, un peu à l’est, qui abrite depuis 1953 les retraités de la Légion étrangère, valides et invalides, et un musée d’uniformes; il cultive aussi 40 ha de vignes, dispose de plusieurs ateliers et d’un élevage de volailles. Le finage va jusqu’à la crête de la Sainte-Victoire au nord, et s’arrête à celle du Cengle à l’ouest. Il atteint ainsi 1 011 m au pic des Mouches; l’ermitage Saint-Ser est dans le domaine départemental de la Torque (91 ha), dominé par de hauts rochers d’escalade. La commune entretient 896 ha de vignes, record du département, avec une cave coopérative de 120 adhérents et 650 ha exploités, dont le domaine de la Légion; elle accueille une maison familiale rurale. Sa population, abaissée à 530 hab. en 1954, croît depuis; elle a augmenté de 290 hab. après 1999 (+18%). Saint-Antonin-sur-Bayon (130 Antoninois, 1 757 ha dont 1 500 de bois) est à 8 km à l’ouest de Puyloubier et occupe le synclinal perché du Cengle. Le relief est barré au nord par la Sainte-Victoire, qui y atteint 1 003 m; sites d’escalade des Deux Aiguilles et de la Croix de Provence, prieuré; oppidum entre le village et la montagne, restes d’un aqueduc romain, château au village (14e et 17e-18e s.); maison départementale de la Sainte-Victoire. La mention «sur Bayon» date de 1919. La commune n’avait que 40 hab. en 1954, mais aurait perdu 40 hab. depuis 1999. Saint-Estève-Janson (390 Saint-Estevens, 865 ha dont 440 de bois) est à 21 km au NNO d’Aix, dans la plaine de la Durance juste en amont de La Roque-d’Anthéron. Elle abrite une centrale électrique, les ruines du château de Janson et un champ de courses, ainsi que les grottes de l’Escale, lieu de recherches archéologiques et paléontologiques. Elle n’avait que 70 hab. en 1954 et sa population a progressé depuis, gagnant encore 80 hab. après 1999. Saint-Marc-Jaumegarde (1 300 hab., 2 256 ha dont 1 800 de bois) est à 6 km ENE d’Aix; elle est traversée par la galerie de la Campane du canal de Provence et elle contient le château, le barrage et la moitié du lac du Bimont, qui occupe en tout 73 ha et peut stocker 25 Mm3 d’eau (14 en situation normale). Le barrage-voûte, achevé en 1952, a 87,5 m de haut. La forme actuelle du nom date de 1919. La commune n’avait que 65 hab. en 1911 et sa croissance est surtout postérieure à 1960 (540 hab. en 1975); la population a augmenté de 210 hab. après 1999. Saint-Paul-lès-Durance (900 Saint-Paulais, 4 581 ha dont 3 660 de bois) est à 32 km NE d’Aix à extrémité nord-orientale du département sur la rive gauche de la Durance. Elle est le site principal du domaine nucléaire de Cadarache. Près du château de Cadarache (15e s.), un barrage retient un vaste lac au confluent du Verdon et de la Durance, partagé avec Vinon-sur-Verdon (Var) et Beaumont-de-Pertuis (Vaucluse), et d’où sort le canal d’amenée de Saint-Chamas; une digue en aval permet le raccordement à l’autoroute du Val de Durance (A51). Le village est à l’entrée du défilé de Mirabeau au confluent de la Durance et du Labéou, à 13 km ENE de Peyrolles. Dans la commune, le CEA (Commissariat à l’Énergie Atomique), qui déclare 2 290 employés, est accompagné par les ingénieries STEMI (820 sal.) et Engage (85 sal.), les distributeurs de chaleur Engie (110 sal.) et Dalkia (65 sal.), la fabrique d’équipements de contrôle Eiffel Énergie Industrie Services (90 sal.); inspection techniques Intercontrôle (90 sal.), élimination de déchets Orano (140 sal.), installations électriques Delta (DEEE, 80 sal.); entreposage Mainco (60 sal.); restauration d’entreprise Elior (70 sal.), nettoyages Derichebourg (100 sal.) et Onet (80 sal.), gardiennage Main Sécurité (130 sal.), intérim Manpower (70 sal.) et Proman (60 sal.). La population communale, de 580 hab. en 1836, est descendue à moins de 230 en 1931; elle augmente depuis, mais lentement (+110 hab. après 1999): les employés de Cadarache logent plutôt dans les villes voisines, dont Manosque et Aix-en-Provence. Vauvenargues (1 030 hab., 5 431 ha dont 4 132 de bois) est à 14 km ENE d’Aix. La commune n’avait que 140 hab. en 1954, contre 570 en 1836, mais sa population croît depuis (+300 hab. après 1999, +41%). Elle est connue pour son château des 14e-16e s. à deux tours, et surtout du 18e s., qui fut acquis par Pablo Picasso en 1959 et où il a été enterré en 1973; deux maisons de retraite (60 et 50 sal.). La vallée de l’Infernet sert d’axe à la commune, dont la partie sud correspond à l’ubac de la Sainte-Victoire. Vauvenargues partage avec Puyloubier les hauts sommets de la montagne (1 011 m). Le château du Grand Sambuc, assorti d’un circuit automobile de 2 000 m, est au pied septentrional de la montagne des Ubacs au nord; gouffre du Garagaï. Vauvenargues partage avec Jouques le domaine départemental Taulisson-Lambruisse-Senne-Puits d’Auzon, dont la commune contient à l’est les deux derniers termes. |