(21 910 Pennois, 3 366 ha dont 460 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), 15 km au NNO de Marseille. Le vieux village est en hauteur, comme les anciens oppidums de Teste Nègre et de la Cloche. La commune, traversée par la N113 et la ligne ferroviaire à grande vitesse, est jointive de celle de Marseille, qu’elle sépare de Vitrolles. Elle se partage entre le relief accidenté et les garrigues de l’Estaque au sud, le plateau d’Arbois à l’extrême nord, et la dépression intermédiaire, où se déploient les échangeurs des autoroutes A7 et A55 vers Martigues, A51 vers Aix; le tunnel ferroviaire de la Nerthe passe sous l’extrémité sud-ouest de la commune. La ville a un collège public et un privé, un institut médico-éducatif; multiplexe de cinéma Pathé (85 sal.), parc Aqualand à l’extrémité orientale de la commune près de la vaste zone d’activité de Plan de Campagne et de l’échangeur A 7-A 51. Banlieue industrielle et résidentielle de Marseille, elle accueille l’ingénierie Thyssenkrupp (150 sal.), une fabrique de boissons Coca-Cola (170 sal.), les ateliers de mécanique Quietalis (400 sal.) et Techno Plus (100 sal.), les ascenseurs PAS (100 sal.). Elle a reçu un centre commercial avec un hypermarché Casino (220 sal.), un supermarché Lidl (70 sal.) et des magasins Castorama (120 sal.) et Conforama (75 sal.), Metro (180 sal.), le négoce Compagnie Alimentaire (50 sal.); transports GCA (60 sal.); aide à domicile Le Rayon de Soleil (70 sal.); gardiennages SAPS (300 sal.) et Penauille (160 sal.), nettoyage Guilbert (180 sal.), distribution d’électricité Enedis (70 sal.), nettoyage urbain Suez RV (75 sal.). Le nom de la commune était seulement Les Pennes jusqu’en 1902. De 1850 au début du 20e s., sa population est restée étale vers 2 000 hab.; elle augmente depuis: elle est passée à 4 900 hab. en 1936, 10 000 en 1967, 15 000 un peu avant 1980. Elle crû de 2 660 hab. après 1999. |