(8 130 hab., 14 497 ha dont 688 de bois) est une commune nouvelle de 2017, réunissant treize communes anciennes autour de Saint-Pierre-sur-Dives (3 610 Pétruviens, 968 ha), ancien chef-lieu de canton du Calvados dans l’arrondissement de Lisieux, dans la communauté Lisieux Normandie, 31 km au SE de Caen sur la rive droite de la Dives. C’est un gros bourg actif et fréquenté. La municipalité restaure et réemploie le vaste ensemble de l’ancienne abbatiale, en partie des 12e-13e s., en partie des 16e-17e s.; grandes halles de bois refaites après 1944. La ville est un centre traditionnel du travail du bois, qui a notamment fourni les fromageries en boîtes à camemberts; il reste une usine d’emballages légers en bois de la Cibem (190 sal., ex-Novopan, reprise par le groupe SNEC); lignes électriques Vigilec (70 sal.); abattoirs Eva (130 sal.); magasin Casino (50 sal.), négoce de matériel agricole Ruaux (30 sal.); La Poste (35 sal.). Saint-Pierre-sur-Dives a trois zones d’activités, des collèges, un lycée agricole public avec classes préparatoires, un centre de recherche de l’INRA. Déjà grandie au milieu du 19e s. par l’absorption de Carel au SO et Douville-en-Auge à l’ouest, toutes deux au bord de la Dives, que longe la voie ferrée, la commune a eu 2 300 hab. en 1896, comme dans les années 1930, puis a pris du poids peu à peu, jusqu’en 1982 (4 500 hab.); mais elle en a reperdu depuis, dont 410 hab. après 1999. Thiéville (310 hab., 394 ha) est sur la rive gauche de la Dives juste en aval de Saint-Pierre. Bretteville-sur-Dives (290 Brettevillais, 691 ha) lui fait face sur la rive droite; son finage est bordé au nord par l’Oudon, qui conflue avec la Dives à l’angle NO. Ouville-la-Bien-Tournée (250 Ouvillais, 767 ha) occupe les deux côtés de la Dives, son petit centre double étant à 4 km au nord de Saint-Pierre. Le nom est une déformation ancienne de la Bétournée, allusion à son église mal orientée. Hiéville (280 hab., 477 ha) est juste au nord-est de Saint-Pierre; son finage va un au peu au-delà de l’Oudon à l’est. Mittois (140 hab., 738 ha dont 202 de bois ) a un très petit village 4 km ESE de Saint-Pierre sur la rive droite de l’Oudon. Son finage monte au sud-est sur le bas plateau, que couvre le bois de Quévrue. Vieux-Pont-en-Auge (300 hab., 1 249 ha), qui n’est dit «en Auge» que depuis 1999, occupe le nord-est de la commune nouvelle; son embryon de village est à 8 km ENE de Saint-Pierre. La Viette traverse son finage, qui monte à l’est sur le rebord du plateau. Boissey (240 Boisséens, 528 ha), sur la D4 à 6 km à l’est de Saint-Pierre, se partage entre la plaine de la Dives et de l’Oudon au nord, les collines modelées au sud. Sainte-Marguerite-de-Viette (380 Viettois, 772 ha) est aussi sur la D4, 4 km à l’est de Boissey, sur la rive droite de la Viette; la partie orientale du finage est sur le plateau. Montviette (210 hab., 662 ha), n’a qu’un embryon de village au bord de la Viette, 14 km ESE de Saint-Pierre, 6 km OSO de Livarot. Saint-Georges-en-Auge (100 hab., 516 ha) est à 10 km ESE de Saint-Pierre, 9 km à l’ouest de Livarot. Vaudeloges (210 Vaudelogiens, 1 251 ha) est une commune relativement étendue au sud-ouest de la commune nouvelle, dont le petit village est à 10 km au sud de Saint-Pierre. Son finage est modelé par deux buttes et atteint au SE le cours de l’Oudon et contient au sud-est le hameau d’Abbeville, issu d’une commune partagée en 1833 entre Amnéville et Vaudeloges. Tout le reste de la commune nouvelle est occupé par L’Oudon (1 820 hab., 5 484 ha dont 532 de bois), elle-même issue d’une grande fusion de dix communes réalisée en 1972 par Lieury (620 hab. en 1999) à l’ouest, 5 km au sud de Saint-Pierre, flanquée du château et du lycée agricole privé du Robillard à l’est, qui a près de 400 internes et un centre équestre; Tôtes (140 hab.) à 3 km au sud, devenue chef-lieu en 1990; Berville (290 hab.) à 3 km SE de Saint-Pierre; Écots (100 hab.) à 7 km SE de Saint-Pierre au bord de l’Oudon; Saint-Martin-de-Fresnay (140 hab.) sur l’Oudon en amont d’Écots; Notre-Dame-de-Fresnay (140 hab.) encore en amont sur l’Oudon, à 11 km SE de Saint-Pierre, dont le finage monte à l’est sur le plateau, incluant le gros hameau du Billot sur la D39, devenu centre administratif de L’Oudon; Montpinçon (100 hab.), à 14 km SE de Saint-Pierre au bord de l’Aubette, affluent de droite de l’Oudon, et qui contient sur le plateau au NE la forêt de Montpinçon; Ammeville (110 hab.) au sud, sur le côté droit de la vallée de l’Oudon; Garnetot (60 hab.), au SE d’Ammeville et limitrophe de l’Orne; enfin Grandmesnil (70 hab.), la plus méridionale, à 16 km SSE de Saint-Pierre et à la limite du département, et sur l’Odon. |