(18 300 hab., 13 852 ha) est une commune nouvelle du Calvados, formée en 2016 par l’agrégation de sept communes à Vire. Vire (11 750 Virois, 2 250 ha) est une sous-préfecture du Calvados au sud-ouest du département, au milieu du Bocage normand à 60 km de Caen, près des sources de la Vire. La ville est un centre commercial et industriel actif au milieu d’une étoile de six routes principales et sur la voie ferrée de Paris à Granville. Elle a un centre hospitalier de 130 lits et une clinique (120 sal.), des maisons de retraite, un IUT, 4 lycées dont 2 publics, un lycée agricole public et un autre privé, des collèges, une maison familiale rurale et d’actifs marchés. On y voit de vieilles maisons, un donjon carré, un beffroi avec une tour de l’Horloge du 15e s., un musée municipal doublé d’un musée du couvert; théâtre du Préau. Vire a dû réaménager ce qui restait d’un long passé d’industrie drapière et métallurgique, mais a conservé un remarquable ensemble d’industries. La plus connue fut la maison Guy Degrenne, issue de Sourdeval, qui a ajouté à la fabrication de couverts métalliques toute une gamme d’objets pour la table et la maison et conserve 210 salariés. Filtrauto (370 sal., à l’Italien Sogefi), succédant à Labinal, fait des filtres pour automobiles. Mecaplast (enjoliveurs de roues d’automobiles Aries, qui eut 400 sal.), a fermé en 2011 mais est réapparu sous la forme de Mecacorp (groupe Novares, 210 sal., plastiques pour automobiles). B’Plast (110 sal.) est un autre spécialiste de plastiques mais pour le bâtiment. En électronique se signalent Chauvin-Arnoux (120 sal.) et Seprolec (125 sal.), en métallerie Legoupil (100 sal.), en mécanique Afmip (50 sal.); les autres établissements ont moins de 50 emplois. Vire soigne la renommée ancienne de ses andouilles, de production surtout artisanale, et a trois notables industries agro-alimentaires: la fromagerie du groupe Bongrain (Compagnie des Fromages, 200 sal.), les aliments pour animaux de compagnie La Normandise (470 sal., groupe Duquesne), les viandes et boyauderie Amand Bianic (125 sal.). Vire a aussi des supermarchés Carrefour (55 sal.) et Intermarché (55 sal.) et des entreprises de transports, avec STEF (390 sal.), les Messageries Laitières (310 sal.), VLT (groupe Chatel, 270 sal.); La Poste (85 sal.); nettoyage Netto Décor (370 sal.). La commune est traversée par la Vire, encaissée, qui reçoit à gauche la Dathée au SO de la ville, et à droite l’Allière au nord. Plusieurs grandes routes s’y croisent, dont les axes D512-524 de Falaise à Granville, D577 de Bayeux à Fougères, D674-524 de Saint-Lô à Alençon. Les zones d’activités sont au nord et nord-est; hippodrome au NO au-delà de la Vire, camping au sud. Vire avait plus de 8 000 hab. au début du 19e siècle et sa population s’est abaissée à 6 500 en 1900, 5 800 en 1936, avant de remonter: 8 000 en 1954, et un maximum de 13 700 en 1982, avant de diminuer à nouveau. En 1972, Vire avait déjà absorbé à l’ouest sa voisine Saint-Martin-de-Tallevende (700 hab.). Elle est le siège de la communauté de communes de la Vire au Noireau. L’arrondissement a 72 600 hab., 44communes, 121 200 ha. Le nouveau canton de Vire a 8 communes, 24 100 hab.; il est limitrophe du département de l’Orne. Sept communes se sont donc ajoutées à Vire, augmentant de moitié sa population. Roullours (960 Roullotins, 1 315 ha) est à 4 km ESE de Vire; le relief monte à 309 m à l’est sur une longue butte. La D512 borne le finage au nord; chaudronnerie Leconte (90 sal.). La population a augmenté de 170 hab. depuis 1999. Vaudry (1 490 Vaudriciens, 1 189 ha) est juste à l’est de Vire au bord de la D613 qui limite le finage au sud, la rocade de Vire le bornant à l’ouest, avec un échangeur; hypermarché Leclerc (180 sal.). Un peu au nord, la commune est traversée par la voie ferrée de Granville, puis par le cours de l’Allière, et contient le hameau de Montisenger. La population n’a pas augmenté depuis 1999. Coulonces (820 hab., 1 558 ha) a son village à 5 km NNO de Vire sur le versant droit de la Brévogne, qui rejoint la Vire au NE. La voie ferrée vers Granville traverse le finage au SO; +160 hab. depuis 1999 (+24%). Les anciennes communes au sud de Vire sont limitrophes de la Manche. Saint-Germain-de-Tallevende-la-Lande-Vaumont (2 080 Tallevendais, 4 189 ha, 120 ha de bois), 5 km au sud de Vire, a un gros village, longé à l’est par la D577; tôlerie Innoflex (40 sal.). Saint-Germain-de-Tallevende, qui se nommait Tallevende-le-Grand jusqu’en 1856, a absorbé La Lande-Vaumont (110 hab.) en 1972; sa population a beaucoup diminué du début du 19e siècle (3 400 hab.) à 1968 (1 400); elle remonte depuis et a augmenté de 320 hab. après 1999 (+18%). À l’ouest, elle partage le lac de la Dathée avec Noues-de-Sienne et contient le bois de la Haye; dolmen au SE au pied de la petite butte du Mont Savarin, hameau de la Lande Vaumont. Maisoncelles-la-Jourdan (460 Maisoncellais, 1 354 ha dont 113 de bois), 7 km SSE de Vire, avait son finage bordé à l’est par la Vire. Truttemer-le-Grand (650 Truttemériens, 1 469 ha), 11 km SSE de Vire, et Truttemer-le-Petit (100 Truttemériens, 528 ha), 1 km au sud, sont à l’est de la Vire; la D524 traverse les collines à l’est. Le finage de Truttemer-le-Petit dessine une avancée vers le SO à la limite de l’Orne et de la Manche à la fois. Truttemer-le-Grand a gagné 70 hab. depuis 1999.
|