(2 170 Maursois, 3 084 ha dont 543 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département du Cantal dans l’arrondissement d’Aurillac, 45 km au SO de la préfecture dans la CC de la Châtaigneraie Cantalienne; elle n’est qu’à 290 m d’altitude, dans la vallée de la Rance élargie en plaine. La bourgade est serrée dans le cercle de ses anciens remparts, avec une abbatiale du 14e s., reste d’une abbaye du 10e s., et un ensemble de moulins et pressoirs. Se désignant volontiers comme «Maurs-la-Jolie», elle est une «station verte de vacances» et une «petite cité de caractère», qui se flatte d’une spécialité de tripes et de châtaignes, avec les fêtes correspondantes; marchés de bétail, foires au matériel agricole et aux livres, collèges public et privé et lycée agricole professionnel privé, village de vacances. Sa population s’est assez bien tenue, dépassant certes 3 000 hab. au milieu du 19e siècle mais en conservant environ 2 500 entre 1925 et 1975; elle a tendance à diminuer, perdant encore 200 habitants après 1999. Le nouveau canton de Maurs a 18 communes, 11 300 hab. |