(2 390 hab., 4 369 ha dont 630 de bois et 1 076 de vignes) 27 km au NO d’Angoulême, est une commune nouvelle formée en 2016 par la réunion de Rouillac, Sonneville et Plaizac, et siège de la communauté de communes du Rouillacais. L’ancienne Rouillac (2 000 Rouillacais, 2 928 ha dont 438 de bois) a été chef-lieu de canton de la Charente dans l’arrondissement d’Angoulême, sur la D939. Le bourg, «station verte de vacances», est sur la Nouère, qui coule vers le sud-est et rejoint la Charente juste en aval d’Angoulême; mais Rouillac est surtout une grande commune viticole, cultivant 871 ha de vignes et qui se veut la capitale des Fins Bois. Au bourg, belle église romane, collège public, marchés; centre culturel moderne du «27», avec auditorium et médiathèque; petits ateliers et commerces; cognac Martell (40 sal.), machines pour papeteries Empac (30 sal.), centre de fournitures et maintenance pour poids lourds et autocars (Graffeuille, 90 sal.), supermarché U (85 sal.), négoce de matériel agricole Tardy (30 sal.); maison de retraite les Hyades (30 sal.). Rouillac avait dépassé 2 400 hab. en 1866 et s’est dépeuplée jusqu’en 1968 (1 520 hab.); elle a bien repris depuis. Au nord du bourg, le château de Lignières, construit en 1898 dans un style néorenaissance, est à la tête d’un grand domaine du cognac Bisquit et Renault (205 ha), avec une distillerie de 56 alambics et chais (70 sal.), récemment dotée d’une usine de conditionnement traitant 3 000 à 10 000 bouteilles à l’heure. Sonneville (230 hab., 1 043 ha dont 192 de bois), 7 km ONO de Rouillac, est également sur le D938 et cultive 205 ha de vignes. Plaizac (160 hab., 398 ha dont 110 de vignes) est à 4 km au SO de Rouillac sur la D736, avec une église du 12e s. L’ensemble est limitrophe de la Charente-Maritime et s’est accru de 580 hab. depuis 1999 (+32%). |