(3 790 Ruffécois, 1 337 ha dont 337 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Charente dans l’arrondissement d’Angoulême, 44 km au nord de la préfecture. La ville est sur le couloir de circulation de Poitiers à Angoulême, avec voie ferrée et N10 à 4 voies; elle est un peu à l’écart de la vallée de la Charente, au bord du Lien qui est une résurgence de la vallée de la Péruse, dont les eaux se perdent en amont. Ruffec était poitevine avant la délimitation des départements, et le chef-lieu de la marche encore boisée qui sépare Poitou et Angoumois. Elle conserve des ruelles et des maisons à colombage, une église des 12e et 15e s. à façade romane très illustrée, sans clocher; un château, surtout du 18e s. La ville, foyer de services et de commerce assez actif, a un centre hospitalier, un collège public et un privé, un lycée professionnel public, un centre Leclerc (110 sal.) et un Intermarché (30 sal.), habillement Styl Charentes (30 sal.), La Poste (65 sal.); fromagerie From A Cœur (70 sal.), quelques ateliers dont la SNRI (Société nouvelle de robinetterie industrielle, 150 sal.), mécanique Valco (45 sal.), l’atelier protégé IDTA (droguerie, 40 sal.); travail temporaire Ereica (130 sal.). La Scachap (centrale d’achats des centres Leclerc) emploie 260 personnes; trois zones industrielles équipées. Une base de loisirs est au bord de la Charente à Rejallant. La commune avait 3 000 hab. en 1845, 3 500 en 1900 et sa population est lentement montée à 4 250 en 1975, avant de diminuer de 600 hab. jusqu’en 1999; elle a crû de 130 hab. depuis 1999. La ville est bureau distributeur du nouveau canton Charente-Nord et le siège de la communauté du Val de Charente. |