(8 890 Aytrésiens, 1 222 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Charente-Maritime dans l’arrondissement de La Rochelle (agglomération de la Rochelle), en banlieue sud de celle-ci. La commune jouxte celle de La Rochelle sur le littoral, où elle inclut la pointe du Roux et la plage de l’anse de Godechaud. Son territoire est entrecoupé par la rocade péri-urbaine (A137) et par les voies ferrées; petits marais de la Moulinette au nord, d’Angoulins au sud. Aytré a reçu une partie des activités de l’agglomération rochelaise, et surtout la grande usine de matériel ferroviaire Alstom (1 150 sal.), établie sur la voie ferrée près de la côte. Les autres principaux établissements industriels sont une laiterie Avi du groupe Senoble (250 sal.), les plastiques Masters Composites (30 sal.), les métalleries TI 17 (40 sal.) et Cance (30 sal.); sérigraphie Alphasign (20 sal.). Aytré abrite également les finitions de bâtiment Vinet (85 sal.) et Gadoud-Braud (30 sal.), les travaux publics Eiffage (65 sal.) et Etchart (20 sal.), les installations électriques Snee (50 sal.), ECCS (25 sal.), Ceme (25 sal.), thermiques Proxiserve (25 sal.) et Benoît Samson (20 sal.), nettoyage Samsic (870 sal.), ISS (40 sal.) et A votre Service (60 sal.), ordures Veolia (30 sal.), fourniture de chaleur Dalkia (50 sal.); aménagement paysager Aunis-Saintonge (établissement aidé, 40 sal.). Dans le secteur tertiaire l’informatique Systel (100 sal.), les négoces d’équipements industriels Orexad (Tinel, 25 sal.), d’aliments pour animaux de compagnie (Chadog, 45 sal.), de matériel acoustique Lescuyer (40 sal.), de bois et matériaux Libaud (45 sal.), BMSO (Point P, 30 sal.), VM (20 sal.), de matériel de travaux publics M3 (20 sal.), d’équipements pour automobiles Sofair (30 sal.), un centre commercial avec Castorama (120 sal.), supermarché Carrefour (70 sal.), La Poste (30 sal.); transports Aunis Messageries (20 sal.) et Geodis (20 sal.). Aytré a un collège public et un institut médico-éducatif, une maison de retraite (les Tamaris, 75 sal.). Une bonne partie de la croissance urbaine est déjà ancienne: la commune avait 2 300 hab. en 1946, contre moins de 800 au creux des années 1870, et avait bondi à 5 300 dès 1962 grâce à l’industrie, atteignant 6 900 en 1975. Le mouvement s’est ralenti ensuite, mais la commune a gagné 970 hab. depuis 1999. Une petite zone urbaine sensible de 2 000 hab. a été délimitée au sud d’Aytré, dans les HLM de la résidence Pierre-Loti (ou Karine). Au sud, le quartier de la Plage d’Aytré n’est pas construit: quelques étangs, camping, parkings d’accès à la plage. Le nouveau canton d’Aytré a 4 communes et 27 600 hab. |