(2 310 Martinais, 470 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Charente-Maritime dans l’arrondissement de La Rochelle (Île de Ré), 19 km ONO de la ville sur la côte septentrionale de l’île de Ré. Elle fut longtemps la commune la plus peuplée de l’île, et reste la mieux équipée; son nom était Saint-Martin tout court jusqu’en 1962, mais elle avait beaucoup d’homonymes, y compris dans le département. Elle a eu 2 800 hab. en 1886, 1 300 au creux de 1931. Elle a crû ensuite, mais a perdu 350 hab. depuis 1999. Elle compte un peu plus de résidences secondaires (950) que de principales (900), trois campings. Le bourg est une ancienne place forte, ceinturée de remparts par Vauban et doté d’une citadelle au NE sur le rivage. Il s’organise autour de son port, ouvert à la plaisance (220 anneaux), qui entoure une ancienne petite île où vivaient les pêcheurs; la pêche connaît encore une certaine activité. Dans le bourg, une église fortifiée restaurée, des maisons anciennes, l’hôtel des Cadets du 17e s., qui abrite poste et mairie, l’hôtel de Clerjotte des 15e et 17e s., qui héberge le musée Ernest Cognacq. La commune a aussi une maison des marais salants, un collège public et un hôpital local, la thalassothérapie Neptune (35 sal.), un centre Leclerc (115 sal.) et un Intermarché (50 sal.); autocars Keolis (20 sal.). Au sud-est, village de vacances, campings dans un cadre arboré. Un peu à l’est du bourg au bout des remparts subsiste la puissante citadelle, plusieurs fois fortifiée et notamment par Vauban, avec bastions en étoile. C’est elle qui a servi d’antichambre du bagne, puis de bagne; celui-ci n’a été supprimé qu’en 1938, et la citadelle reste une prison. Du port de Saint-Martin subsistent des liaisons maritimes avec La Rochelle, ainsi qu’avec Charron au fond de la baie de l’Aiguillon. Le bourg accueille un laboratoire de biologie médicale, divers petits ateliers et des équipements hôteliers. |