ancienne province dont le nom vient de la tribu des Santons. Celle-ci était fixée dans les pays de la basse Charente entre le Marais Poitevin et la Gironde; le nom de Saintes en dérive aussi. Le chef-lieu administratif en a été plus Saint-Jean-d’Angély que Saintes, mais celle-ci fut un temps le chef-lieu de l’Aquitaine et a grandi bien davantage, profitant du val de la Charente. Le nom reste très vivant, volontiers employé par les entreprises, les associations et pour la promotion des lieux. Il désigne la plus grande partie de la Charente-Maritime, ne laissant à l’Aunis qu’un espace assez restreint aux abords de La Rochelle. La Saintonge historique débordait même les limites actuelles du département au sud-est, du côté de Baignes-Sainte-Radegonde et de Chalais, ce que ne manquent pas de rappeler des communes qui se sentent peu «angoumoises» tout en appartenant éventuellement au Petit Angoumois… La Saintonge a pris une place particulière dans l’histoire de l’art, par la diffusion et la réussite d’une forme particulière de façade des églises romanes, dite de nos jours «saintongeaise» et qui se caractérise par l’abondance et la finesse des sculptures, et des séries de petites arcatures aux étages. Huit intercommunalités en ont porté le nom. Restent, à l’issue des regroupements de 2016, la Haute-Saintonge et le Val de Saintonge; v. Saintonge (Haute-) et Saintonge (Vals de). La Double saintongeaise est un pays de bois et de landes au sud du département. Un nouveau canton près de Royan est nommé Saintonge Estuaire. |