(4 550 Trembladais, 6 913 ha dont 4 820 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Charente-Maritime dans l’arrondissement de Rochefort, à 34 km au SO de celle-ci et à 23 km au NO de Royan (Royan-Atlantique). La ville est sur la presqu’île d’Arvert, au bord des marais de la Seudre à 6 km de la sortie de l’estuaire. Dotée d’un collège public, elle est surtout un centre ostréicole, pourvu de nombreuses petites entreprises, le plus souvent associées à cette activité; la principale est Mulot (40 sal.), qui fabrique des matériels en inox pour la conchyliculture et l’industrie agro-alimentaire; s’y ajoutent la vinaigrerie Fuchs (25 sal.), un supermarché Coop (25 sal.), comptabilité In Extenso (25 sal.), transports Guibert (20 sal.); La Poste (40 sal.). Mais la commune est très étendue et occupe toute l’extrémité de la presqu’île; de ce fait, elle est touristique, balnéaire et forestière. Elle dispose d’un petit port de plaisance de 130 places, et de 2 350 résidences secondaires, presque autant que de principales (2 650) et huit campings. Elles sont surtout au nord-ouest, au bord du coureau, où Ronce-les-Bains est une station balnéaire dont les plages sont abritées et les eaux tranquilles; casino (25 sal.). En revanche, toute la côte atlantique au sud de la pointe d’Arvert (ou Espagnole) est réputée pour ses courants et justement nommée Côte Sauvage; elle reste vide, et fréquentée par les amateurs de sports de glisse et de sensations fortes. La pointe du Galon d’Or fait saillie entre Ronce et la pointe d’Arvert. Tout au bout se trouve le phare de la Coubre, construit en 1905, haut de 58 m et qui offre 300 marches à l’ascension. Entre la Côte Sauvage et le bourg, s’étend un massif dunaire de 6 km de large, fixées par la forêt domaniale de la Coubre-la Tremblade et montant à 53 m aux Brisquettes; une route longe ce massif au nord et à l’ouest et donne accès au phare. La D728E traverse la Seudre à la Pointe du Mus de Loup par un long viaduc, longe Ronce-les-Bains et contourne la ville par l’ouest. La commune avait 2 500 hab. dans la première moitié du 19e s. et sa population a augmenté de façon à peu près continue ensuite, atteignant 4 000 hab. en 1946 et 5 150 (sdc) en 1975, avant de perdre environ 500 hab. dès 1982, et encore 170 depuis 1999. Le nouveau canton de La Tremblade a 9 communes et 22 300 hab. |