(5 080 Égletonnais, 1 685 ha dont 442 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Corrèze, 28 km au NE de la préfecture à 630 m dans le couloir menant en Auvergne. Elle est membre de la communauté Ventadour-Égletons-Monédières. La petite ville fut la base principale de la seigneurie régionale des Ventadour, et anime la communauté de communes de ce nom. Elle conserve un plan circulaire à trois anneaux de rues, quelques restes de ses fortifications, un clocher-donjon, des maisons anciennes, mais elle a dû être en partie reconstruite après un bombardement allié subi en août 1944, qui visait une garnison allemande. Dans les années 1930 elle avait, comme Ussel et Neuvic, bénéficié d’implantations publiques d’envergure, sous l’impulsion de son maire Charles Spinasse (1893-1979), figure du Parti socialiste et du Front populaire. C’est pourquoi elle se trouve dotée d’un assez gros ensemble d’institutions de formation supérieure, orientées vers le bâtiment, autour de l’École d’application des travaux publics (EATP) et d’un Institut universitaire de technologie de génie civil, formant un «centre universitaire de génie civil». Elle a aussi un lycée général, un lycée professionnel et un collège publics, et un centre de formation professionnelle d’adultes. Égletons est par ailleurs un centre d’industrie des viandes, avec la firme Vital, du groupe Charal, qui toutefois a bien réduit ses effectifs (260 sal., contre 700 vers 1990), de la meunerie (Estager, 45 sal.) et du travail du bois, avec les meubles de bureau Stratobois (50 sal.) et plusieurs scieries dont TBN (35 sal.) et Arbos ex-Boissac (25 sal.), les emballages en bois Chrisbois (20 sal.); menuiserie métallique-serrurerie Cassin (25 sal.), constructions Eiffage (25 sal.); supermarchés Carrefour (50 sal.) et deux Auchan ex-Simply (35 et 30 sal.), Bricomarché (20 sal.). La ville a une gare, est traversée par la N89 devenue D1089 et traversée au nord-ouest par l’autoroute A89 (échangeur n°22). Juste à côté d’un étang servant de base de loisirs avec village de vacances, elle dispose au nord-est d’un aérodrome (code LFDE), doté d’une piste bitumée de 810 m, avec aéroclub. Le finage, étranglé au passage de l’autoroute, comprend au NO une annexe dans les reliefs boisés, qui montent à 797 m au Puy Faux. La population communale a augmenté de 1900 (1 700 hab.) à 1975 (4 600 sdc) puis un peu diminué ensuite; elle a 230 hab. de moins qu’en 1999. Le nouveau canton d’Égletons a 10 400 hab., 18 communes. |