(14 110 Chenoveliers, 742 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Côte-d’Or dans l’arrondissement de Dijon, en banlieue sud de la métropole Dijon Métropole. Chenôve, dont le nom vient du chanvre, fut d’abord un village viticole; on y visite la grosse cuverie des ducs de Bourgogne et ses pressoirs géants (datés du 15e s., mais entretenus et rénovés jusqu’en 1926). C’est maintenant comme un vaste quartier du Grand Dijon, même si quelques vignes, au sud près des pressoirs, ont droit à l’appellation marsannay, du nom de la commune voisine. À l’ouest du finage, un petit élément de plateau boisé est surtout occupé par le champ de tir de Chenôve et par l’espace de loisirs du Chapitre. À l’est s’étend une vaste zone d’activités entre la D974 et la voie ferrée, accompagnée d’un triage. La ville, qui avait 800 hab. en 1910, a abrité après 1920 de nombreux cheminots employés à la gare de triage dite de Perrigny-lès-Dijon, mais qui est surtout sur le finage de Chenôve où elle occupe plus de 13 ha, et qui a eu jusqu’à 1 200 emplois. La population communale était passée à 2 500 hab. en 1935, et avait atteint 5 500 en 1962. C’est alors qu’elle a été choisie pour une énorme opération d’urbanisme en grands immeubles, simplement dénommée «le Grand ensemble», «zone à urbaniser en priorité» (ZUP) prévue pour 4 600 logements sur 65 ha; la population atteignait près de 22 000 hab. en 1975. Elle s’est réduite ensuite, à la faveur des remodelages de la ZUP, qui fait partie depuis 1995 des «zones franches urbaines» (Le Mail) puis des quartiers prioritaires (passé de 9 200 à 4 800 hab.) Chenôve, ville fleurie (trois fleurs), a deux collèges et un lycée professionnels publics, une clinique (144 lits, 190 sal.), un institut médico-éducatif, et la partie centrale densément urbanisée est jalonnée par trois centres commerciaux. La ville, qui a équipé une zone industrielle près du triage, totalise plus de 2 000 emplois; outre les 300 emplois subsistant au triage, la Sncf déclarant encore en tout 570 salariés assistance aux projets ferroviaires 110 sal., Fret ferroviaire (SNCF, 365 sal., Europorte France, 50 sal.), transports Idees 21 (Initiatives d’entreprises et services, 225 sal., entreprise d’insertion), SDP (55 sal.). L’industrie est représentée par les laboratoires pharmaceutiques Corden (120 sal.), Adhex (360 et 100 sal.), Urgo (450 sal. en plusieurs établissemnts); équipements d’emballage et conditionnement (DS Smith Packaging Systems, 65 sal.); négoce d’équipement de contrôle automobile (GADEST, 80 sal.), centre d’aide par le travail. Chenôve a également au sud-est un grand centre commercial avec l’hypermarché Géant Casino (100 sal.) et Brico Dépôt (55), plus un supermarché U (80 sal.), des entreprises de service aux entreprises (Doras, 120 sal.), gardiennage (Seris Security, 160 sal.), et de nettoyage (Pro Impec 210 sal.), et plusieurs négoces de matériaux dont Payot et Savoie (110 sal.) et équipements (Assa Abloy, 50 sal.); étanchéification SOPREMA (45 sal.), réseaux électriques et télécommunications SOGETREL (40 sal.) machines-outils (Boutillon, 70). Le nouveau canton de Chenôve a 2 communes et 19 300 hab. L’autre commune est Marsannay-la-Côte. |