Dijon Métropole

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métropole de la Côte-d’Or, de 24 communes, 251 900 hab. sur24 000 ha. Dijon (siège), Chenôve, Chevigny-Saint-Sauveur, Fontaine-lès-Dijon, Longvic, Marsannay-la-Côte, Neuilly-Crimolois, Plombières-lès-Dijon, Quetigny, Saint-Apollinaire, Sennecey-lès-Dijon et Talant ont plus de 2 000 hab.

Ahuy (1 230 Aqueduciens, 640 ha), 5 km au nord de Dijon, accueille quelques entreprises périurbaines, notamment des garages. Le finage est boisé sur les reliefs à l’ouest; il est traversé à l’est par le Suzon. Ahuy avait 540 hab. en 1962 (350 en 1926), mais a perdu 150 hab. après 1999.

Daix (1 510 Daixois, 1 180 ha dont 375 de bois), juste au NO de Fontaine-lès-Dijon et au nord de Talant, a ses habitats au pied du relief, sur lequel monte son finage au NO; la D971 limite le territoire au sud-ouest et le traverse au NO, la N274 (rocade nord de Dijon) le traverse au sud. La partie occidentale est très accidentée et atteint 476 m; restes de défenses et porte au Champ Moron. Daix a un laboratoire de recherche en biotechnologie Inventiva (85 sal.). La commune n’avait encore que 250 hab. en 1954, 530 en 1975; le bond démographique date surtout des années 1990 et la population s’est stabilisée ensuite.

Hauteville-lès-Dijon (1 240 Hautevillois, 901 ha) est au nord de Daix à 7 km NO de Dijon sur le relief; fort d’Hauteville à l’ouest. La commune, banlieue résidentielle, n’avait encore que 200 hab. en 1962. La population augmente depuis, gagnant encore 1 100 hab. après 1999. L’adjonction lès-Dijon est de 1936.

Corcelles-les-Monts (650 Corcellois, 1 433 ha) est 7 km OSO de Dijon sur le plateau, à 460 m, au pied du Mont Afrique (600 m). Le finage atteint l’Ouche au nord. Il participe à l’ouest à la forêt domaniale de Plombières et contient au NE la réserve naturelle de la Combe à la Serpent (360 ha dont 250 dans la commune, le reste à Dijon). La commune a 70 hab. de moins qu’en 1999.

Flavignerot (190 Flavignerotins, 629 ha) dessine une extension du territoire de la Métropole vers le sud-ouest dans la forêt de Plombières; ancien camp de César et ancien fort d’Afrique sur le plateau du Mont Afrique au NE à 590 m; Mont de Siège (591 m) et ancien Télégraphe au SE, tour de télécommunications au nord.

Fénay (1 660 Fédinois, 1 046 ha), 10 km au sud de Dijon, associe depuis l’origine trois villages. Fénay est le plus méridional, sur la D996 à la limite sud du Finage. Il a une église romane. Chevigny est juste au nord sur la même route. Domois est plus étoffé, au nord et à l’écart de la route; il abrite un institut médico-éducatif qui succède à un ancien orphelinat. Juste au nord est l’ancien fort de Beauregard. À l’ouest, le finage est borné par une ancienne voie romaine. La population communale a été en nette augmentation depuis les 360 hab. de 1962, du moins jusqu’en 1990; elle a gagné 240 hab. après 1999.

Perrigny-lès-Dijon (1 950 Patriniens, 671 ha) est juste au sud de Chenôve à 6 km au SSO du centre de Dijon; le territoire communal atteint à l’est l’autoroute A31, qui y a un échangeur à péage. La commune avait 400 hab. en 1950, 800 en 1975, et croît toujours, augmentant de 280 hab. après 1999; elle a reçu un centre commercial, avec hypermarché Cora (160 sal.). et le terminal ferroviaire Dijon-Bourgogne doté d’un triage. L’habitat se concentre à l’ouest du finage.

Ouges (1 530 Ougeois, 1 210 ha) est traversée par le canal de Bourgogne, les D968 et D996, la voie ferrée vers Losne. L’A31 traverse le sud du finage. Celui-ci héberge au NE les principales installations de la base aérienne militaire 102 dite de Dijon-Longvic et son personnel, ainsi que la petite aérogare de Dijon. L’aérodrome (codes DIJ et LFSD) a un dépôt de munitions, deux pistes de 2 000 et 2 400 m. La population de la commune, même sans les comptés à part, a beaucoup fluctué: 400 hab. avant 1914 et 1 500 après, et 2 700 en 1954, mais seulement 1 200 en 1962 et jusqu’à un creux de 800 hab. en 1982; elle augmente depuis, en raison de la proximité de Dijon (+170 hab. après 1999).

Bretenière (930 Bretenièrais, 603 ha), 10 km au SE de Dijon, a son village tout à l’est du finage. La D968, le canal de Bourgogne et la voie ferrée traversent le finage; triage et silos au sud, zone d’activités de la Plucharde au centre, hameau d’Époisses à l’ouest. L’A31 longe le finage au NO et le traverse au NE; +150 hab. après 1999.

Deux autres communes sont tout à l’est du territoire de la Métropole.

Bressey-sur-Tille (1 120 Bresseyliens, 726 ha dont 228 de bois), 15 km à l’est de Dijon, est bien dans la plaine de la Tille mais n’atteint pas son cours. Le finage, plus à l’ouest, est traversé par le Gourmerault, que longe l’A31, et porte des étangs de sablières à l’ouest. Son élégant château du 18e siècle est à la tête d’un domaine couvrant presque toute la commune et a finalement accepté un lotissement. La population de Bressey s’était abaissée à 58 habitants en 1962; elle est passée par 200 en 1975, 500 en 1990 et a encore augmenté de 570 hab. depuis 1999, faisant plus que doubler.

Magny-sur-Tille (890 Magnytillois, 1 056 ha) est au sud de Bressey, avec un finage étiré vers le sud et formant une avancée de la Métropole dans le territoire de la Plaine Dijonnaise. Le village est au bord de la Norge, et le finage, loin d’être sur la Tille, en est séparé par Izier. L’A39 le traverse au sud, ainsi que la voie ferrée vers l’Est. L’A31 le traverse près de sa limite NO. Une longue série d’étangs occupe le NE de la commune. La population a augmenté de 240 hab. depuis 1999 (+37%).