(2 530 Jugonnais, 3 803 ha dont 376 de bois) est une commune nouvelle des Côtes-d’Armor, issue d’une fusion de 2016, dans la communauté de Lamballe Terre et Mer. Jugon-les-Lacs (1 840 hab., 2 615 ha dont 353 de bois) était un chef-lieu de canton des Côtes-d’Armor, 21 km à l’OSO de Dinan, 19 km ESE de Lamballe. Le bourg originel est dans la vallée de l’Arguenon, qui traverse tout le territoire, adossé à un barrage et proche de la N176, accessible par deux échangeurs. Le site a été transformé par de longs lacs de barrage. L’étang de Jugon, en amont du bourg, offre un plan d’eau de 80 ha, étiré sur 3 km, qui a attiré rive droite les pavillons de la Résidence du Boutard (camping). Au nord, la commune contient toute la longue queue du lac de barrage de la Ville Hatte, qui est à Plorec et Pléven. Lieu d’une ancienne châtellenie, classé à présent «petite cité de caractère» et station verte de vacances, le bourg (Lanyugon en breton) a une place du Martray aux maisons de granite; centre nautique avec bassin de 70 ha, maison de la pêche; conserves de légumes Sobreval (125 sal.), atelier d’électronique Cequad (40 sal.), constructions Budet (85 sal.). La commune s’est agrandie par fusion en 1973, et en a profité pour ajouter «les Lacs», incorporant Lescouët-Jugon et Saint-Igneuc, ce qui l’a fait passer de 410 à 1 300 hab., niveau qu’elle a maintenu ensuite, puis élevé de 460 hab. depuis 1999. En 2016, Jugon-les-Lacs, ajoutant curieusement à son nom «Commune nouvelle», a fusionné avec Dolo (690 Dulcinéens, 1 188 ha), 3 km au sud de Jugon, bordée par le lac de Jugon et qui a gagné 250 hab. après 1999 (+56%); la N12 et la voie ferrée Paris-Brest traversent (sans accès) le sud du finage de Dolo. |