' nouvelle intercommunalité des Côtes d'Armor, issue de fusions en 2016. Elle groupe 38 communes, 67 000 hab., 91 300 ha, et siège à Lamballe-Armor. Pléneuf-Val-André, Erquy et Saint-Alban sur la côte, Pommeret, Quessoy et Hénon à l'ouest, Plénée-Jugon et Jugon-les-Lacs-Commune-Nouvelle au sud, dépassent aussi 2 000 hab. Plémy (1 600 Plémytains, 4 004 ha) est à 20 km SO de Lamballe et 18 km NNE de Loudéac sur le plateau; vente à domicile de produits «bio» (Armille, 30 sal.), quelques artisans. Au NE, la commune contient le collège, l’ancienne gare et le camping de Moncontour; village de Saint-Laurent au NO; +50 hab. depuis 1999. Moncontour (880 Moncontourais, 48 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 15 km au SO de Lamballe, 24 km au SE de la préfecture. C’est au bord de l’Évron un ancien centre des toiles de lin, qui fut riche aux 17e et 18e s., et en a gardé, dans un finage minuscule, un vieux centre apprécié pour ses ruelles, ses remparts, ses portes et les vitraux de son église du 18e s., et classé comme «petite cité de caractère» et «village de charme» puis parmi les «plus beaux villages de France». Ce fut un haut lieu de la chouannerie, illustré par un musée de la chouannerie et de la révolution; fête «médiévale» en août. De nos jours, Moncontour est surtout un petit centre de services, avec des commerces, un collège public et une maison de retraite de 160 employés. La population de ce minuscule territoire diminuait depuis 1962 (1 200 hab.), mais s’est stabilisée depuis 1999; elle était de 1 700 hab. en 1806. Trédaniel (990 Trédanielais, 1 592 ha) jouxte Moncontour, juste de l’autre côté de l’Évron; sa population croît et a gagné 110 hab. depuis 1999; elle n’atteignait pas 600 hab. en 1968. Trébry (860 Trébritiens, 2 512 ha) est à l’est de Trédaniel, 15 km au sud de Lamballe, et se signale côté ouest par le château renommé de la Touche-Trébry (fin 16e); la commune a gagné 130 hab. depuis 1999; au sud, le finage monte jusqu’au Bel-Air (339 m), point culminant du petit massif du Mené. Un parc de 6 éoliennes est sur la crête méridionale de Bon Abri depuis 2005 (9 MW, 22 GWh, groupe Ardian issu d’Axa), près de la source du Gouessant. Saint-Glen (620 Saint-Glénois, 1 151 ha) a un finage très étroit et très allongé du sud au nord tout au long du Gouessant, côté droit; musée (village des automates), +60 hab. depuis 1999. Penguily (630 Penguilais, 1 049 ha), 12 km au sud de Lamballe, a un finage en S qui atteint au NO le cours du Gouessant; la commune a gagné 200 hab. depuis 1999, son bourg s’est étoffé de pavillons. La Malhoure (570 Malhourins, 502 ha), 8 km au sud de Lamballe, a gagné 210 hab. depuis 1999. Saint-Trimoël (520 Trimoëliens, 835 ha), 13 km SSO de Lamballe, a crû de 190 hab. depuis 1999; le finage est bordé à l’est par le cours encaissé du Gouessant. Bréhand (1 640 Bréhandais, 2 495 ha) est à 10 km SSO de Lamballe, traversée par la D768; travaux publics et transports Lessard (45 et 25 sal.), carrières; château de Launay (14e et 19e s.) au SO. La commune a gagné 350 hab. depuis 1999. Landéhen (1 430 Landéhennais, 1 180 ha), 5 km au SSO de Lamballe, a gagné environ 400 hab. depuis 1999, près de 40%; la commune est limitrophe de Lamballe et bordée au SE par le Gouessant. Hénon, Quessoy et Pommeret sont trois grandes communes à l’ouest de l’intercommunalité, jouxtant celle de Saint-Brieuc. Coëtmieux (1 820 Coëtmieusiens, 802 ha), 8 km ONO de Lamballe, est plus petite mais aussi en nette croissance dans le périurbain briochin: elle n’avait que 560 hab. en 1954, 1 290 en 1999; elle accueille un atelier de la coopérative agricole du Gouessant (aliments du bétail, 55 sal.), la plâtrerie Boivin (20 sal.) et les travaux publics Setap (35 sal.). La N12 passe au sud du finage, qui est bordé à l’ouest par l’Évron, à l’est par le Gouessant, et atteint au nord l’étang des Ponts-Neufs. Andel (1 130 Andelais, 1 220 ha) est un village de pavillons à 6 km ONO de Lamballe; la commune, qui jouxte celle de Lamballe, n’avait guère que 520 hab. en 1968, 900 en 1999. Quatre communes peuplées se partagent l’essentiel de la côte de Penthièvre, Planguenoual, Pléneuf-Val-André, Erquy et, un peu en retrait, Saint-Alban. Plurien (1 520 Pluriennais, 2 165 ha) est entre Erquy et Fréhel, 21 km au NE de Lamballe. Le nom, qui amuse parfois, vient de saint Urien ou Thurien, précédé de plou. Le bourg est à 500 m de la côte, où débouche l’Islet, et la commune n’a qu’une petite ouverture sur cette baie, proche des Sables-d’Or, avec un camping. La population, qui avait dépassé 1 500 hab. autour de 1900, était encore en baisse de 1975 à 1999; elle a regagné 260 hab. depuis 1999. La commune a 350 résidences secondaires, soit le tiers des logements, deux campings (200 places), deux hôtels. La D786 traverse le finage au sud du bourg. La Bouillie (870 Lambolliens, 1 091 ha), 13 km au nord de Lamballe, est tout au sud de son finage; la tour de la Ville Téhard se dresse à l’est; 190 hab. de plus qu’en 1999. Hénanbihen (1 400 Hénanbihennais, 3 165 ha), 19 km NE de Lamballe, a été un point fort de l’élevage du porc sous la tutelle de la Cooperl et accueille un transporteur (Launay, 25 sal.); +80 hab. depuis 1999. Le finage est traversé par le Frémur. Hénansal (1 180 Hénansalais, 2 900 ha), 15 km NE de Lamballe, se signale par l’alimentation du bétail avec la coopérative Le Garun-La Paysanne d’Erquy (160 sal.). La commune partage avec Saint-Alban, à l’extrême ouest, un parc éolien de 5 machines Vestas de 90 m, installé en 2009 (10 MW, 25 GWh, au portugais EDP); allée couverte de Trémaudan au NE; la D768 court sur tout le sud du finage. Hénansal a gagné 230 hab. après 1999. Toutefois, leur population fut jadis plus élevée: Hénanbihen avait 1 900 hab. en 1900, Hénansal 1 300; Hénan «le petit» (bihen) reste plus peuplée que Hénan «le château» (sal), henan ayant le sens de vieux, ancien. Au sud-est d’Hénansal, Saint-Denoual (450 Guinguenoualais, 961 ha), 15 km ENE de Lamballe, touche à la forêt de la Hunaudaye et abrite un tricotage de chandails (Noret, 40 sal.); elle a gagné 90 hab. depuis 1999. Quintenic (380 Quintenicais, 750 ha), 12 km ENE de Lamballe au sud d’Hénansal, a un négoce d’engrais Fertival (20 sal.) et a gagné une centaine d’habitants dans le même temps; son finage est aux sources du Frémur. Plédéliac (1 430 Plédéliacais, 5 175 ha dont 2 015 de bois), 11 km ESE de Lamballe et 10 km NNO de Jugon, a gagné 170 hab. depuis 1999. Son finage contient au nord la grande forêt domaniale de Saint-Aubin-la Hunaudaye, et au SE la forêt de Coatjégu; château de Saint-Aubin en clairière au NO, allée couverte. À la limite NE, les grosses tours des ruines du château-fort de la Hunaudaye accueillent un spectacle médiéval en été. La commune propose aussi une «ferme d’antan» en forme d’écomusée (le Saint-Esprit, à l’est). La limite orientale du finage est rehaussée par le très sinueux lac de barrage de la Ville Hatte, dans la vallée encaissée de l’Arguenon. Saint-Rieul (550 Rieulais, 637 ha), 9 km ESE de Lamballe, a gagné 210 hab. depuis 1999 (+62%). Noyal (920 Noyalais, 680 ha), 3 km au SE de Lamballe sur la rive droite du Gouessant, est aussi en croissance (400 hab. en 1954, 800 en 1999); le bourg est serré tout à l’ouest du finage, entre le Gouessant et la N12. Plestan (1 610 Plestannais, 3 281 ha), bien située sur le couloir de circulation à 8 km au SE de Lamballe, abrite des installations de la Cooperl (aliments du bétail, 180 sal.) et a reçu en 2007 un site éolien de 6 hélices Nordex de 90 m (13,8 MW, 34 GWh, au suisse Susi) sur le plateau de Bel-Air à l’est du bourg; +190 hab. depuis 1999. Tramain (700 Traminois, 915 ha), 14 km SE de Lamballe, partage avec Plestan le large échangeur N12-N176; +170 hab. depuis 1999. Jugon-les-Lacs - Commune nouvelle est juste à l’est et a pour voisine au sud-est Plénée-Jugon. Au-delà, la pointe sud-est du territoire intercommunal de Lamballe compte encore six communes. Sévignac (1 130 Sévignacais, 4 325 ha), 24 km SE de Lamballe, a eu plus de 3 000 hab. au 19e siècle et encore 2 000 un peu avant 1950; elle vient de regagner 100 hab. par rapport à 1999; carrières de la lande de Guitternel, étang de Rochereuil avec base de loisirs et camping au sud, châteaux de Limoëlan (18e) au SE et de la Béchardière à l’est; le finage touche au SE à la vallée de la Rosette, et au nord aux étangs de Jugon dans la vallée de la Rosette; la N12 et la voie ferrée Paris-Brest traversent le nord de la commune. Trémeur (760 Trémeurois, 1 456 ha), 30 km ESE de Lamballe, est sur cet axe de circulation; la zone d’activité des Dineux longe la N12, abritant deux carrosseries Guitton (40 sal.) et Essonne (25 sal.), des négoces de matériel agricole Blanchard (30 sal.) et de matériel pour élevage porcin I Tek (25 sal.); la commune n’a gagné que 40 hab. après 1999. La Rosette fixe sa limite orientale et septentrionale. De l’autre côté de la rivière, Trédias (500 Trédiasais, 1 101 ha) est à 32 km ESE de Lamballe, mais à l’écart des circulations; +110 hab. depuis 1999. Rouillac (400 Rouillacais, 1 577 ha dont 263 de bois), au SO de Sévignac, est à 26 km SE de Lamballe; elle a gagné 120 hab. depuis 1999; le finage touche au nord aux étangs de Rochereuil, du Poncey et de la Rieule; bois de Bougueneuf au SE. Éréac (690 Éréacais, 2 121 ha), au sud de Rouillac, est à 30 km SE de Lamballe; château de Coat Bicor au sud; +80 hab. depuis 1999. Lanrelas (840 Lanrelasiens, 2 940 ha dont 298 de bois) 36 km SE de Lamballe, sur la Rance, abrite l’élevage de volailles Ogier (25 sal.); c’est la seule commune du pays de Lamballe à avoir perdu des habitants depuis 1999 (-40 hab.), ainsi que quelques entreprises agro-alimentaires; c’est aussi la plus méridionale et la plus éloignée à la fois de Lamballe et du littoral. Landes et bois occupent le sud du finage. |