Marche et Combraille en Aquitaine ' précédemment commnauté de communes Chnérailles, Auzances/Bellegarde et Haut Pays Marchois, est le nom d’une communauté de communes de l’est de la Creuse, siégeant à Auzances. Elle résulte de l’addition des trois anciennes communautés qui en forment le nom et rassemble 49 communes, 13 800 hab. sur 94 200 ha. Chénérailles (790 Chénéraillais, 777 ha dont 150 de bois), au nord-ouest, est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement d’Aubusson, 22 km au nord de celle-ci à 560 m. C’est une ancienne place forte, où se voient des restes de défenses, et un lieu de foires aux chevaux; elle a un collège public. Le finage comprend une forêt communale et plusieurs étangs. Sa population a culminé à près de 1 300 hab. en 1891. Elle reste stable depuis 1999. Saint-Chabrais (320 Caprésiens, 2 494 ha dont 206 de bois) est 3 km au NE de Chénérailles. Le finage longe à l’est l’étang Pinaud et englobe à l’ouest l’étang de Malleret (15 ha). Saint-Dizier-la-Tour (220 hab., 1 699 ha) est voisine de Chénérailles au NO; Saint-Dizier (au sud) et la Tour (au centre avec un étang) ne sont que deux de ses huit petits hameaux dispersés, dont les Viges au NO (avec étang) ou Orgnat au SO (avec château). Saint-Pardoux-les-Cards (300 hab., 2 476 ha dont 332 de bois) a son village à 6 km SO de Chénérailles. Le château de Villemonteix a conservé ses hautes formes de pierres rousses du 15e s. avec un donjon carré flanqué de tours en poivrière; parc, belles tapisseries, expositions d’art contemporain. Tout au SO, la commune lance une pointe dans la vallée de la Creuse à Bourlat, où passe la voie ferrée. Lavaveix-les-Mines (730 hab., 471 ha) se tient dans la vallée de la Creuse, en un petit fossé minier, 10 km au SO de Chénérailles et proche d’Ahun. On y exploitait le charbon à 300 m de profondeur et les houillères employèrent jusqu’à 1 000 mineurs; mais tout s’est arrêté en 1950. La commune a été créée en 1868 et nommée aussitôt «les Mines»; elle avait alors plus de 4 000 habitants. Un atelier fabrique du matériel pour les boulangeries et pâtisseries SEBP (CFI, 50 sal.); quincaillerie Fauconnet (20 sal.); gare. La commune a 170 hab. de moins qu’en 1999. Issoudun-Létrieix (300 Issoudunois, 2 643 dont 482 de bois) est à 8 km au SO de Chénérailles, sur le rebord du plateau dominant la Creuse; stèle gallo-romaine classée au village. Létreix est un hameau à l’est, sur la D990; étang des Moines (14 ha) tout au sud. Saint-Médard-la-Rochette (600 Rochettois, 3 892 ha dont 541 de bois) a son village tout au NO de son grand finage, sur le rebord du plateau dominant la vallée de la Creuse, 11 km au SO de Chénérailles. Le finage s’étend des deux côtés de la vallée; il englobe au SO le site de défilé de la Rochette où s’insinue la voie ferrée, doté d’une mairie annexe et proche du hameau de Ceyrat sur le plateau occidental; mais l’habitat principal est au hameau de Fourneau, sur la D942 de Guéret à Aubusson. La réunion de Saint-Médard et de La Rochette date de 1972. Puy-Malsignat (170 hab., 1 261 ha) est à 10 km SSE de Chénérailles, à 550 m; tour ruinée au village, château et chapelle de Margeleix à l’est. Le relief monte à 614 m au Puy de la Mergue au sud. La limite occidentale du finage suit la D990; hameau de Vallansanges au nord. Peyrat-la-Nonière (430 Peyratois, 4 140 ha dont 480 de bois) est une commune étendue au SE de Chénérailles, englobant plusieurs hameaux aux alentours de 480-500 m. Le centre est à 7 km ESE de Chénérailles; château renaissance du Mazeau près du centre, château du Chiroux à l’ouest, petit étang de Chaux au sud avec minibase de loisirs. Tout à l’est, dans la vallée encaissée de la Tardes, subsistent des ruines de l’ancienne abbaye de Bonlieu. La commune a eu 1 600 hab. dans la seconde moitié du 19e s.; elle en a encore perdu 80 depuis 1999. Le Chauchet (120 Chauchetois, 1 062 ha) est à 15 km à l’est de Chénérailles, au-delà de la Tardes, en paysage très bocager. La partie médiane de l’intercommunalité s’organise autour de Bellegarde. Bellegarde-en-Marche (420 Bellegardiers, 314 ha) est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement d’Aubusson, 13 km ENE de la ville, à 603 m. Le village fut un site de fabrication de tapisseries et conserve une tour de l’Horloge, du 16e s., reste de l’ancienne enceinte. Le nom de la commune a été complété en 1892, elle avait alors 700 hab. Saint-Silvain-Bellegarde (210 hab., 2 085 ha dont 480 de bois) est toute proche, 2 km au SE de Bellegarde à 550 m; retable du 17e s. Le relief, traversé par la Tardes, est accidenté et l’habitat s’y disperse. La Chaussade (120 Chaussadois, 719 ha), 6 km à l’ouest de Bellegarde à 610 m, doit son nom à une chaussée romaine, dont demeurent des traces. Le finage est très étroit et fort tortueux; château et hameau de Baboneix à l’est; au nord, châteaux du Chalard et de l’Étang. Bosroger (110 hab., 756 ha) est à 4 km au NO de Bellegarde; son finage s’étire le long de la Voueize et comprend une partie de la forêt de Champagnat. Le petit village est au sud, relayé au nord par le hameau de Léon le Franc. Champagnat (480 Champagnatois, 2 882 ha dont 636 de bois), 6 km au nord de Bellegarde à 546 m, a une église fortifiée et détient la seule fabrique des environs, Codechamp (Codeurs de Champagnat), assez originale puisqu’elle fabrique des codeurs optiques de haute technologie; elle a été installée en 1980 par un Parisien d’origine creusoise et progresse depuis, atteignant 45 salariés. Au nord, l’étang de la Naute (10 ha) est équipé pour les loisirs et sports nautiques, avec un camping. Au NO, hameau de Montelladonne sur la D993 et menhir de la Pierre à la Femme (ou Pierre Sainte-Valérie). Au sud, château de Peyrudette. À l’est, le finage dépasse la vallée de la Tardes, au fond de laquelle est le château de Fournoux. Saint-Domet (180 hab., 1 533 ha dont 203 de bois) est à 9 km au nord de Bellegarde à 500 m; à l’ouest, chapelle classée d’une ancienne commanderie (12e-14e s.) à la Croix au Bost. La Tardes borde la commune à l’est. La Serre-Bussière-Vieille (120 hab., 1 441 ha) est à 12 km NNE de Bellegarde à 510 m, à l’est de la Tardes. Le centre est à la Serre à l’ouest; elle a été réunie dans les années 1790 à Bussière-Vieille, un hameau à l’est, près du Puy Vialleix qui monte à 613 m; au NE, dolmen de Pierre sous Pèze. Mainsat (590 hab., 3 481 ha dont 582 de bois), 14 km au NE de Bellegarde à 550 m, a un château du 15e s. et, au sud, au château des Portes, un village de vacances et des animations culturelles et artisanales en été, dans un environnement de verdure et d’étangs drainés vers la Tardes; maison de retraite; jardin botanique à Éculneix au SE. Les altitudes dépassent 650 m au sud. La commune a 100 hab. de moins qu’en 1999. Lupersat (320 hab., 3 264 ha dont 807 de bois), 6 km à l’est de Bellegarde à 630 m, n’a pas moins d’étang s; belle église romane du 11e s., très sobre mais ornée de chapiteaux. Au SE, le Puy d’Érouletas monte à 597 m et le Puy de la Croix à 710 m. Au nord-est de l’intercommunalité en bordure de l’Auvergne, Auzances sert de centre local. Auzances (1 300 Auzançais, 708 ha) est un ancien chef-lieu de canton, à 32 km ENE d’Aubusson sur le plateau de Combraille, à 560 m. Le village est un peu à l’écart de la vallée du Cher, qui toutefois traverse la partie orientale de la commune. Il fut précédé par le site gallo-romain de Coux, dont les restes ont été trouvés un peu au nord-est et peuvent être vus dans le musée lapidaire du bourg. Le domaine municipal de Coux (50 ha) a été aménagé en espace de loisirs, avec site de fouilles et parc animalier. Auzances a une gare, qui fut le point de départ de nombreux maçons creusois — et joua donc son rôle dans le dépeuplement du plateau. C’est aussi un actif centre de services, doté d’un hôpital et d’un collège public. Le marché reste vivant et s’accompagne de coopératives agricoles (approvisionnement, ramassage de lait, etc.); fromages et salaisons. La laiterie-fromagerie des Montagnes d’Auzances, qui est passée de Boursault à Unilever puis Bongrain avant d’être reprise par Comalait, produit 80 millions de bouteilles par an et emploie 45 salariés; Intermarché (45 sal.). La population communale est restée pendant deux siècles à peu près au même niveau, avec une pointe à 1 700 hab. en 1982 et un minimum vers 1930 à 1 300 hab.; elle a encore diminué de 160 hab. depuis 1999. Le nouveau canton d’Auzances a 8 200 hab., 35 communes. Dontreix (420 hab., 4 745 ha dont 4 048 de bois), 9 km au SE d’Auzances à 640 m, a un village circulaire, à la tête d’une commune étendue à l’est du Cher, qui borde le finage au NO. Celui-ci, limitrophe de l’Auvergne, englobe la forêt de Drouille et l’étang Neuf (20 ha), à 674 m. Le relief culmine tout au sud à 731 m. Le territoire a eu 2 600 hab. en 1851. Charron (240 Charronnais, 3 011 ha dont 445 de bois) est 6 km NE d’Auzances juste à la limite de la région. Le petit village est sur un promontoire de confluence du Pampeluze qui, à la pointe nord du finage, rejoint le Cher à Champauvergne. Le finage s’étire dans le sens nord-sud le long de la limite régionale; tout au sud, le hameau de Courdemanges est à 640 m. Fontanières (260 hab., 1 591 ha) est à 11 km au nord d’Auzances sur la D996. Le Cher borde son finage à l’est. Reterre (290 Reterrois, 1 754 ha) est à 11 km NNO d’Auzances à 530 m; elle a perdu 40 hab. depuis 1999. Sannat (360 Sannatois, 3 400 ha dont 521 de bois) est à 20 km NO d’Auzances; bois d’Évaux au nord, de Fayolle au sud. La commune s’est agrandie de Fayolle dans les années 1790, et de Saint-Pardoux, au SE, en 1835, date à laquelle sa population approchait de 1 800 hab. Arfeuille-Châtain (190 hab., 2 050 ha dont 448 de bois, à 510 m), 11 km NO d’Auzances, faite de plusieurs hameaux dispersés, s’enfonce en coin entre les finages d’Auzances et de Bellegarde. Arfeuille est sur une butte à 645 m à l’angle SO du finage. Châtain est plus centrale, à 580 m, entre deux étangs. Leur réunion est des années 1790. Plusieurs étangs sont du côté des sources du Chacros, que l’IGN écrit aussi Chat-Cros. La commune a eu 1 170 hab. en 1851, encore 875 en 1901, 425 en 1946…. Rougnat (510 Rougnatois, 4 101 ha dont 521 de bois) est à 4 km au nord d’Auzances à 560 m près de la D996; château Bodaux à l’est, base de loisirs avec étang aux Vergnes, au sud près d’Auzances. Elle a perdu 40 hab. depuis 1999. Bussière-Nouvelle (90 hab., 852 ha) est 8 km à l’ouest d’Auzances, à 645 m, avec un finage étiré du NE au SO. Le Puy de Coudias monte au sud à 687 m au-dessus du hameau de Blavepeyre. Le Compas (220 Compassiens, 1 654 ha dont 227 de bois) se divise en petits hameaux, celui du Compas étant à l’extrême sud à 7 km SSO d’Auzances; le Theil, un peu au nord, est plus étoffé; château de Vauchaussade à l’extrême NO. Les Mars (200 Marsiens, 1 290 ha), est à 6 km SSO d’Auzances, à 600 m, au SO d’un finage qui va jusqu’aux portes d’Auzances et que le Cher borde à l’est. Brousse (27 Broussiens, 363 ha) est une minuscule commune à 9 km SSO d’Auzances, avec un château inscrit du 16e s. Sermur (140 Sermurois, 1 950 ha dont 412 de bois), 9 km au SO d’Auzances au pied d’une butte bien dessinée montant à 720 m, s’orne d’une vieille tour ruinée du château féodal disparu et de nombreux étangs, dont ceux de Biaulon (11 ha) et de Roudeleix (13 ha) au NO; château de la Combe (16e s.) au SO. La commune, dont le nom s’écrivit à l’origine Sine Muro (sans murs, mais bien plus probablement vieux murs (sene), a eu 910 hab. en 1850, 730 en 1901, 345 en 1946. Châtelard (31 hab., 242 ha) est une microcommune à 10 km SSO d’Auzances, avec un petit village à 650 m sous une butte à 720 m. Lioux-les-Monges (57 hab., 732 ha) est à 12 km SSO d’Auzances à 640 m. Chard (210 hab., 1 412 ha dont 600 de bois) est 13 km SSO d’Auzances dans la haute vallée du Cher, à 620 m. Le relief monte à 778 m au SO; château des Vergers au NE, sous le Puy de Siogeat (766 m). Le sud de l’intercommunalité de Chénérailles n’a aucune commune atteignant 1 000 habitants. Crocq (400 Crocquants, 1 416 ha dont 493 de bois) y est un ancien chef-lieu de canton, 21 km au SE d’Aubusson, à 726 m, au-dessus de la haute vallée de la Tardes, qu’elle domine de ses tours jumelles ruinées. Elle a une chapelle romane du 11e s., avec lanterne des morts et beau triptyque restauré du 15e s. Le village fut un lieu de travail des fourrures, livrant des vestes d’aviateurs en 1914-1918; il en reste un écomusée de la pelleterie; petits ateliers de mécanique (Tournaud, 25 sal.) et bâtiment; un collège public. Le finage s’étend largement au sud où il englobe le Bois d’Urbe et un dolmen au Puy Laval tout à l’est vers 780 m. La commune avait dépassé 1 100 hab. en 1891 et sa population se réduit depuis, perdant encore 180 hab. (un tiers) depuis 1999. Elle fut le siège de la communauté de communes du Haut-Pays Marchois. Basville (170 Bavillois, 2 257 ha dont 704 de bois) est 4 km à l’est de Crocq et limitrophe du Puy-de-Dôme. Le village est tout au NO du finage, à 700 m, au bord de la Tardes; à l’est, château et étangs du Layrit, dont les eaux s’écoulent vers la Sioule à l’est. Le relief atteint 833 m au SO dans le Bois d’Urbe. La Mazière-aux-Bons-Hommes (70 hab., 1 024 ha dont 319 de bois) est à 9 km ENE de Crocq à 750 m. Mérinchal (750 Mérinchalois, 4 545 ha dont 672 de bois), à l’extrémité NE du canton, à 18 km NE de Crocq, à 735 m, est limitrophe du Puy-de-Dôme et contient les sources du Cher, qui va vers le nord, et de la Saunade, qui descend à l’est vers le Sioulet et donc vers l’Allier. Son finage a plusieurs étangs, dont ceux de Mondayraud (24 ha) et de la Jurade (8 ha) proches du village. Celui-ci avait une gare, et conserve quelques commerces; compléments alimentaires Vita Nutrition (45 sal.) après reprise d’une ancienne laiterie-fromagerie Silam. La D941 d’Aubusson à Clermont-Ferrand traverse le finage au sud, sur un très ancien tracé entre les hameaux de la Vernède au nord et de Létrade, plus proche de la route dont elle évoque le nom (l’estrade), et assorti d’un étang. La commune a perdu 90 hab. depuis 1999. La Villeneuve (70 Villeneuvois, 445 ha dont 214 de bois) est à 9 km NNE de Crocq sur la D941, à 710 m; château du Rocher (19e s.) au SE. Saint-Bard (110 hab., 936 ha dont 284 de bois) est à 7 km NNE de Crocq, à 640 m; château et hameau de Chazépaud au SO, sur la D941. Mautes (220 Mautois, 2 267 ha dont 598 de bois) est 9 km au nord de Crocq à 625 m. Tout au sud du finage, le hameau de Nalichard est sur la D941. Saint-Oradoux-près-Crocq (100 hab., 1 336 ha dont 405 de bois) est à 2 km NE de Crocq au SE d’un finage qui monte à 737 m au nord, au Puy de Rougnat. Saint-Pardoux-d’Arnet (180 hab., 1 644 ha dont 405 de bois) est à 5 km ONO de Crocq; le finage s’étend vers le sud-est, où il englobe les hameaux d’Arfeuille et Arfeuillole. Saint-Maurice-près-Crocq (100 hab., 1 410 ha dont 387 de bois) est à 5 km à l’ouest de Crocq, juste au sud de Saint-Pardoux à la limite nord de son finage, avec un château. Pontcharraud (80 hab., 956 ha) est à 11 km à l’ouest de Crocq, à 580 m, au bord de la Razeille, qui a dégagé une petite plaine. Saint-Georges-Nigremont (120 hab., 1 859 ha dont 604 de bois) est à 13 km OSO de Crocq. Le village est juché sur une butte montant à 746 m, avec large panorama et table d’orientation. Le relief atteint 801 m au Puy Baubier, au SO. Saint-Agnant-près-Crocq (190 Saint-Agnantais, 2 551 ha dont 1 200 de bois), 9 km au sud de Crocq à 730 m, propose un musée écoculturel scolaire; chapelle et site Saint-Michel au SO sur une butte à 823 m. Flayat (320 Flayatois, 4 353 ha dont 834 de bois), 12 km au sud de Crocq à 760 m, est la commune la plus méridionale de la communauté et ses eaux s’écoulent vers la Dordogne. Elle a plusieurs étangs, dont celui de Flayat à l’ouest du village, avec base de loisirs; à l’est, le grand étang de la Ramade (82 ha), remontant au 17e siècle et très poissonneux, a une autre base de loisirs avec camping, à 735 m; petit château (18e s.) au village. La commune a perdu 80 hab. depuis 1999. |