' communauté de communes au sud-ouest de la Dordogne, à la limite de la Gironde. Elle associe 18 communes, 11 600 hab., 26 100 ha. Aucune commune n’atteint 2 000 hab. Le siège est à Vélines. Vélines (1 160 hab., 1 047 ha dont 341 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton de la Dordogne dans l’arrondissement de Bergerac, 30 km à l’ouest de la ville. Le village est perché sur les collines dominant la large vallée de la Dordogne; église romane, château de la Raye (17e-18e s.) à l’est; un collège public; négoces de matériel agricole Chanceaulme (30 sal.), de fleurs Rosedor (20 sal.). Au pied dans la vallée passent la D936 et la voie ferrée, avec gare au hameau des Réaux au pied du village. Le finage est limité au nord et à l’ouest par le cours de l’Estrop; il n’atteint pas au sud la rive droite actuelle de la Dordogne. La population a progressé un peu à partir des années 1960, après être longtemps restée autour de 900 hab., mais n’a guère changé depuis 1999. Saint-Antoine-de-Breuilh (1 920 Saint-Antoinais, 1 782 ha dont 242 de vignes), 3 km ESE de Vélines, est en fond de vallée sur la route et la voie ferrée, mais la D936 est pourvue d’une déviation par le sud, englobant le hameau des Laurents au SE. Au NO, le hameau du Breuilh est au pied du fort coteau qui borde et domine la plaine. Celle-ci a des étangs de sablières, et au sud-ouest un méandre de la Dordogne juste en aval du hameau de Saint-Aulaye, où est un camping. Le cours de la Dordogne limite le finage au sud; laiterie-fromagerie des Chaumes (groupe Bongrain, 180 sal.); un collège privé. La population reste stable. Montcaret (1 470 hab., 1 707 ha dont 517 de bois et 260 de vignes), 4 km à l’ouest de Vélines au pied du coteau, a une église classée des 11e-12e s., une villa gallo-romaine à mosaïques et un musée national Pierre Tauziac. La carrosserie JLFD fabrique des vans (85 sal.). La D936 et la voie ferrée traversent le village. Au nord, le finage s’étend sur une large fraction du plateau viticole; au sud, il est séparé de la Dordogne par celui de Saint-Seurin; +230 hab. depuis 1999. Saint-Seurin-de-Prats (500 Saint-Seurinois, 556 ha), 5 km SO de Vélines, a son village sur la rive droite de la Dordogne, et les hameaux des Granges en amont, des Prats en aval; un pont franchit la Dordogne au Port de Pessac (camping); château de Prats (18e s.). Le finage se limite à une fraction de la plaine alluviale, au sud de Montcaret. Lamothe-Montravel (1 340 Lamothais, 1 163 ha dont 134 de vignes) est 6 km à l’ouest de Vélines, sur la rive droite de la Dordogne, qui est ici proche de son coteau droit, mais laisse la place au village, à la route et à la voie ferrée; l’ancien château des évêques de Bordeaux (15e-16e) est devenu hôtel de ville; maison de retraite Jardins d’Iroise au château de Lamothe (40 sal.); charpentes (le Toit du Périgord, 20 sal.). Le finage est limité à l’ouest par le cours de la Lidoire, jusqu’à son confluent avec la Dordogne juste à la limite de Castillon-la-Bataille (Gironde); en amont, il épouse une courbe de la Dordogne, et contient des étangs de sablières. Il n’inclut au nord qu’une faible fraction du plateau. Néanmoins, depuis 1937, a été définie une AOC montravel en blanc sec et haut-montravel ou côtes-de-montravel en blancs moelleux (sémillon, sauvignon et muscadelle); l’AOC a été redéfinie en 2001 et s’étend sur 15 communes (2 100 ha). Le nom de Montravel n’apparaît autrement que dans la tour de Montravel à Montcaret. La commune a augmenté de 180 hab. depuis 1999. Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières (330 Bonnevillois, 704 ha dont 178 de bois), 5 km NNO de Vélines, est une commune du plateau, sans village. Bonneville se limite à l’église (15e s.) au bord du coteau au sud, Saint-Avit est un maigre hameau au nord au bord de la Lidoire, le principal habitat au centre est celui du Gaucher. Leur fusion date de 1836; scierie Sambois (20 sal.). Saint-Vivien (270 hab., 853 ha dont 160 de bois), 6 km au nord de Vélines, cultive 218 ha de vignes. Le village est sur le plateau, accompagné à l’ouest par le hameau de Reynaudie; au sud, le relief descend dans la vallée de l’Estrop. Montpeyroux (450 Peyroumontois, 2 337 ha dont 1 132 de bois) est à 10 km NNO de Vélines, limitrophe de la Gironde. Le village est au pied d’une butte ronde qui porte le château de Matecoulon (16e et 18e s.) et l’église classée des 11e-12e s. La Lidoire borne le finage au sud, où s’étend la forêt de Saint-Cloud; au sud-est, élevage de volailles au Claveau; +90 hab. depuis 1999. Minzac (460 Minzacois, 1 591 ha dont 572 de bois) 18 km NNO de Vélines, étire son finage le long de la limite départementale, jusqu’à dépasser le tracé de l’A89 au nord; le village n’est guère que l’un des hameaux; carrière et camping vers l’ouest; +110 hab. depuis 1999 (+31%). Villefranche-de-Lonchat (980 Villefranchois, 1 498 ha dont 170 de vignes et 430 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Dordogne dans l’arrondissement de Bergerac, à 38 km NO de la ville, 15 km NNO de Vélines. Le village, au plan régulier, est issu d’une bastide anglaise du Landais, établie en 1286; il est perché au-dessus d’un coteau. Son nom s’est écrit Longchapt avant d’être simplifié en 1953. La commune a un écomusée d’histoire locale, une église gothique et le château de Mondésir (16e s.) juste à l’ouest; sa population a augmenté de 190 hab. (un quart) depuis 1999. Carsac-de-Gurson (220 Carsacois, 691 ha dont 175 de bois), 14 km au nord de Vélines, 3 km à l’est de Villefranche, se singularise par deux buttes; l’une, au NE, porte le village, qui a une église du 12e s. classée, à belle façade saintongeaise; l’autre, au SO, petite et ronde, est couronnée par les ruines du château de Gurson (12e au 14e s.); à son pied, le lac de Gurson (18 ha) a attiré une base de loisirs et un camping. Le finage s’étire un peu vers le SE où il atteint le cours de la Lidoire. La commune se nommait Carsac-de-Villefranche avant 1961. Saint-Martin-de-Gurson (680 Saint-Martinois, 2 458 ha dont 1 046 de bois, 90 de vignes) est 2 km au NE de Carsac. La commune a changé la graphie Gurçon en Gurson en 1992; la firme Cristaline y exploite une source d’eau de table au nom de Saint-Médard (40 sal.). Le finage, étendu, est frôlé au nord par l’A89 et bordé au SE par la Lidoire; +100 hab. depuis 1999. Montazeau (310 Montazelais, 1 378 ha dont 481 de bois et 130 de vignes), 6 km NNE de Vélines, disperse ses maisons sur un lambeau de plateau de calcaire oligocène aux contours accidentés, dominant le cours de l’Estrop qui fixe la limite sud du finage. Nastringues (120 Nastringuois; 622 ha dont 90 de vignes), 5 km NE de Vélines, est une petite commune sur le plateau. Fougueyrolles (510 Fougueyrollais, 1 145 ha dont 188 de bois et 310 de vignes), sur le plateau à 9 km ENE de Vélines, est traversée par la D708. Son finage atteint au sud le sommet du coteau de la Dordogne, au bord duquel a été installé l’aérodrome de Sainte-Foy-la-Grande (LFDF), doté d’une piste gazonnée de 1 200 m et d’un aéroclub; +70 hab. depuis 1999. Saint-Méard-de-Gurçon (820 Saint-Méardois, 2 838 ha dont 813 de bois et 380 de vignes), 14 km NE de Vélines, 10 km au nord de Sainte-Foy-la-Grande, a une église du 15e s. Le nom maintient l’autre orthographe de Gurson. Le village est sur la D708; la Lidoire borde le finage au nord, l’Estrop au sud. Saint-Rémy (510 Saint-Rémois, 2 226 ha dont 1 105 de bois) est à 17 km NE de Vélines, 9 km au sud de Montpon-Monestérol. Le finage est traversé par la D708, qui longe deux campings au NO aux Tuilières. Il est bordé au SE par le cours du Tord, au sud par la Lidoire, leur confluent étant au sud du village. La population a augmenté de 150 hab. depuis 1999 (+42%). Saint-Géraud-de-Corps (240 hab., 1 495 ha dont 959 de bois), 21 km NE de Vélines, étend son finage loin vers l’est dans les bois, entre Tord au nord et Lidoire au sud, qui confluent à l’angle SO; +70% depuis 1999 (+41%). Deux communes voisines de cette intercommunalité ont préféré adhérer à des communautés de la Gironde: Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt à celle du pays Foyen, Saint-Michel-de-Montaigne (350 hab., 910 ha dont 330 de bois et 190 de vignes) à celle de Castillon-Pujols. Le village est à 7 km à l’ouest de Vélines; il a été reconstruit après le 16e s., mais il reste la tour qui servit de bureau et de «librairie» à l’auteur des Essais; la commune a gagné 50 hab. après 1999. Le finage est sur le plateau et ne participe pas à la plaine de la Dordogne; il est bordé à l’ouest par la Lidoire, qui le traverse au nord. On notera que le Pays de Montaigne et Gurson, au nom voisin de celui de la communauté de communes, est un nouveau canton de la Dordogne, avec pour bureau distributeur Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt; 20 communes, 14 900 hab., 28 800 ha. |